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Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.

Samuel Jelsi
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Modo ♦️ “Le Chaos n'est qu'un principe méconnu de l'Ordre.”
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MessageSujet: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyMer 18 Oct - 14:50

Le 17 février 2018





Je n’avais rien promis, ce n’était pas dans mes habitudes et Saara le savait parfaitement puisque je ne lui avais jamais menti à mon sujet. Sauf, bien entendu, concernant le fait que j’étais un semi-démon. Elle n’avait pas besoin de le savoir… personne n’en avait d’ailleurs besoin. Il nous serait beaucoup plus facile d’exterminer la concurrence que représentaient les vampires et les loups en restant dans l’ombre. Cela serait d’autant plus facile puisque les nouveaux enfants du démon qui s’étaient installés à Valhöll relevaient le niveau qui était descendu bien bas depuis de départ d’Aslaug que je continuais de maudire ! Je ne me pressais pas en sortant de la douche puisque je n’étais pas vraiment attendu. Je prenais même le temps de m’informer auprès de Bael. Il fallait que je rencontre les deux nouvelles ! Je faisais confiance au Prince des démons mais j’aimais me faire ma propre idée sur les personnes que j’allais forcément côtoyer. Même si celle-ci était plutôt positive après les avoir vu à l’œuvre.
Lorsque ce fut chose faite, je me préparais pour me rendre à une exposition avec un supplément alcool. Je ne choisissais pas un costume mais optais tout de même pour une tenue bien habillée. Un tee-shirt remplaçait la chemise et le tour était joué. Je choisissais de ne pas manger même si je me rendais à une dégustation de vin. Il y avait longtemps que je tenais l’alcool et connaissant Saara elle aurait prévu de quoi nourrir la ville entière.

Une fois arrivé à destination je réglais le chauffeur de taxi mais ne traversais pas directement la rue. J’observais l’intérieur de la galerie depuis l’endroit où je me trouvais. Je n’en avais jamais pris le temps et n’étais venu qu’une seule fois ! Mais je devais reconnaître que VeriArt Galleri ne manquait pas de cachet. Je prenais enfin la destination de la galerie et écrasais ma cigarette dans le cendrier se trouvant à l’entrée. Une fois à l’intérieur je repérais immédiatement la jeune femme qui avait réussi par on ne savait quel miracle à faire partie de ma vie. J’esquissais un sourire mais n’allais pas la voir immédiatement. D’une part elle bossait et de deux elle était en pleine discussion avec une personne que je ne voyais pas d’où j’étais. Mais cela n’avait pas d’importance. Je comptais jeter un coup d’œil à l’exposition avant d’aller voir ma jolie blonde.
J’attrapais un verre de vin d’excellente qualité, un français à coup sûr et observais les œuvres. Puis mes pas me conduisirent à Saara. J’effleurais volontairement sa hanche de ma main libre en arrivant derrière elle et lui souriais en lui faisant un clin d’œil une fois face à elle. Je remarquais alors une présence surprenante. Leo !



- Bonsoir, je n’interromps pas une discussion j’espère, déclarais-je en regardant Saara. Cette exposition est superbe ! N’êtes-vous pas d’accord ? demandais-je en observant Leo.


La jeune femme avait promis de me surprendre mais pour le coup je ne savais pas lequel de nous deux était le plus surpris de voir l’autre ici. Il lui était impossible de savoir que j’allais venir puisque Saara elle-même l’ignorait. Mais le destin pouvait parfois se montrer taquin et c’était sûrement le cas en ce tout début de soirée.



..
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyLun 30 Oct - 21:22


Le 17 Février 2018


Consternée devant ma grande armoire, je me sentais au bord du désespoir quant à la tenue à adopter pour une dégustation de vin. Certes, ce n'était pas une première, mais il n'en restait pas moins qu'à chaque événement je me torturais pour la bienséance. Passant de cintre en cintre, j'énumérais les points positifs et négatifs. Une petite robe noire ? Non, celle-ci était un peu trop décolletée. Une couleur pêche pour hausser le teint ? Non, trop affriolante. Bonté divine ! Je n'allais quand même pas perdre une heure pour choisir une robe un tant soit peu décente. Je poussais un long soupire et me massais nerveusement la nuque. Mes nerfs étaient passés à rude épreuve ces derniers jours. Au point où je devenais susceptible à la moindre contrariété. La « bête » était si... si... . Bref, je n'étais même plus d'humeur à qualifier un être aussi épouvantable – sous tous les termes. Et quelle idée de me coltiner la recherche des semi-démons ? Ce n'était pas du tout prévue. Sans compter que j'étais probablement la moins qualifiée dans ce domaine. Encore un test... supposais-je.

Me frappant d'une claque mentale, je tentais de me donner le pep's qui me manquait. Cette dégustation de vin n'était pas une mauvaise chose en soi. De un, elle me permettrait de voir d'autres horizons. De deux, la compagnie de Saara est très reposante et de trois, c'était l'occasion de rencontrer de nouveaux visages. Qui sait, les semi-démons sont peut-être friands d'art ? Quoi ? On peut toujours espérer... J'optais finalement pour une robe deux-en-un comme j'aime tellement les surnommer. Teintée d'une majorité de noire, elle m'arrivait juste au-dessus des genoux et moulait parfaitement ma fine silhouette. Le côté « fun » de cet apparat était le haut, sanguin, s'entrelaçant en plusieurs lanières dans le dos et m'évitant ainsi de paraître vulgaire avec un décolleté déplacé. J'attachais rapidement mes cheveux en un chignon légèrement décoiffée laissant plusieurs mèches rebelles encadrer mon visage. J'enfilais une simple paire d'escarpins noirs – une valeur sûre, et m'extirpais de cet endroit étouffant.

Par chance, l'adresse communiquée par Saara était simple d'accès et je n'eus aucun mal à m'y retrouver. Mes escapades touristiques n'étaient finalement pas inutiles. Ne perdant pas plus de temps, j'entrais dans la galerie. « Waouh ! » fut ma pensée immédiate. Chaque toile avait une place spécifique et chaque détail était minutieusement bien pensée. Je tentais d'en voir un peu plus, mais il semblerait que je ne sois pas la seule curieuse, car déjà un groupe d'individus monopolisaient plusieurs expositions. Ok, une chose après l'autre. Où est Saara ? Je jetais un rapide coup d'oeil à la foule et la repérais – avec un certain soulagement – quelque peu à l'écart en train de finaliser les derniers préparatifs. Je ne pus m'empêcher de sourire.

D'une démarche assurée, je rejoignais la jeune femme sans oublier de prendre deux verres de vin au passage. Après tout, n'était-ce pas l'objet de la rencontre ?

- Hey ! Lançais-je de bon cœur. Et si nous fêtions ça ?

Je lui tendais un verre tout en ajoutant qu'elle ne pouvait pas refuser. Je lui proposais de trinquer pour sa réussite et notre rencontre qui pour ma part était une agréable surprise.

- C'est une très belle galerie que tu as là. A ta place, je serais très fière, gloussais-je. Les œuvres sont bien prisées par le public ; à tel point que je n'ai pas réussi à toutes les voir.

C'est alors que l'improbable arriva. Un homme, dont le visage ne m'était pas inconnu, entra dans mon champ de vision. Il semblait connaître Saara. Je devais paraître perplexe, car on me dévisagea. Pour une surprise s'en était une ! Et moi qui devais le surprendre... Prise d'une nouvelle vague, j'esquissais un sourire sincère et cachais tout étonnement.

- Bien entendu ! J'étais justement en train d'en parler à Saara. Cette galerie est vraiment étonnante. Je suis vraiment contente que tu es pensée à moi. Mon regard se posa sur la jeune femme, puis sur le nouvel arrivant. Je suis ravie de vous revoir, M. JELSI.

Je lui tendais une main professionnelle – une convenance habituelle pour un endroit comme celui-ci. Ma journée allait d'étonnement en étonnement et j'étais presque certaine que ce ne serait pas le dernier.

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Saara Nygård
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptySam 11 Nov - 22:05



Samuel Jelsi, Leonora Halvorsen & Saara Nygård




17 février 2018

*Il me déteste à mort*
Et c’est rien de le dire ! D’accord, Saara aurait pu mieux faire face. Mais Ezeÿel à ses torts aussi, toujours à sortir de ses gonds au moindre faux pas ! Elle se prend la tête dans les mains. Non, mais quelle désastre cette visite à l’atelier ! Ça n’aurait pas pu plus mal tourner. Ou si, son frère aurait pu lui révéler être un vampire et sitôt lui vider de tout son sang. À cette idée, un frisson lui parcourt tout le corps. Ses boucles blondes tombent en cascade dans son dos ; elle décide de défaire le chignon qui exhibait imprudemment son cou à toutes les morsures. Déjà deux menaces de mort, ne tentons pas le diable !

La sonnerie caractéristique d’un sms la fait sursauter. Elle lance un regard en biais sur l’appareil.
*Ça va ! Je tiendrai ma langue*
Elle ne parlera pas, inutile les menaces de zigouillages toutes les heures ! Jamais elle n’agira dans le but de nuire à Ezeÿel, c’est son frère ! Comme ils ne la voient qu’en tant qu’humaine, la confiance ne règne pas. Est-ce que retenir l’aveu de sa parenté avec le jeune loup lui coutera la vie ? Ou est-ce que de toute façon, une sœur humaine importe peu ? Elle noue nerveusement ses mains avant de se résoudre à consulter son téléphone… Juste le traiteur. Celui-ci l’avertit de son arrivée dans une dizaine de minutes pour la mise en place. Une dégustation de vin doit se tenir dans une heure dans sa galerie. Elle n’a pas un sourire, pourtant, elle devrait être aux anges. Elle adore ça, recevoir du monde. Sauf que ce soir, elle aurait aimé réfléchir à un moyen de rattrape le coup avec Ezeÿel, si cela est encore possible... Bon ! Avec le cerveau encore hébété par les images des crocs du loup qui lui reviennent en flash, ça ne mènera à rien de ruminer là-dessus. Sans parler que ce dernier est tellement en boule et buté qu’essayer de le contacter dans l’immédiat reviendra à mettre une stèle sur sa propre tombe !

La jeune femme s’adosse à la porte de son appartement qu’elle vient de fermer derrière elle. Ses mains dans le dos serrent la poignée. Elle ferme les yeux pendant quelques minutes. Étant l’hôtesse de l’événement, il lui incombe le devoir de faire des pieds et des mains pour que ses convives passent une agréable soirée. Elle secoue la tête pour évacuer ses préoccupations avant de rouvrir les yeux. Sur ses lèvres d’un rouge flamboyant, elle plaque un sourire qui se veut charmant. Puis, elle descend marche après marche l’escalier en colimaçon. Dans le hall, elle tape le code pour ouvrir la porte qui connecte sur sa galerie. Comme souvent les œuvres exposées lui font l’effet d’un baume au cœur. Elle se rend au comptoir d’accueil sur lequel trône un magnifique bouquet de fleurs. Délicatement, le bout de son index effleure des pétales. Son sourire faiblit, toutefois moins factice. Elle a envie de voir celui qui emballe son cœur. Terriblement envie d’être entourée de bras sécurisants… Du remue-ménage se fait entendre au-dehors. Elle se retourne et marche vers l’entrée de la galerie. À travers les vitres, des phares l’éblouissent. Elle distingue des camionnettes. Coïncidence pratique, les équipes du traiteur et des vignobles sont arrivées en même temps. Elle déverrouille la porte vitrée, avec un manque d’entrain certain, mais il lui faut tout de même être d’attaque pour les derniers préparatifs.

« Haut les cœurs… », s’encourage-t-elle en apercevant les premiers arrivants.
Heureusement que les œuvres exposées, le vin et le spectacle de la préparation de certains mets à la demande ont de quoi épater la galerie. Au fil des invités qu’elle accueille, Saara semble regagner peu à peu de la légèreté dans ses gestes et dans ses paroles. Comme elle ne fait pas montre de mesure, le vin fait sa part pour émoustiller sa bouche.

« Vous m’excusez. »
Elle abandonne un groupe pour papillonner vers les buffets. Avant un début de tournis, il serait sage qu’elle grignote. Elle pique un mini-sandwich. À la première bouchée, la saveur l’étonne avec délice. Une serveuse la renseigne sur les ingrédients des différentes gourmandises. Bien qu’intéressée à reproduire, Saara écoute d’une oreille distraite. Elle teste ce traiteur en vue de son vernissage à la fin du mois, et pour tout dire, c’est Ezeÿel qui le lui a recommandé. Elle se souvient qu’il avait été particulièrement de bonne humeur ce jour-là… Est-ce qu’elle le verra à nouveau sourire en sa présence ?

Malgré la voix familière et amicale, Saara sursaute légèrement lorsqu’on l’interpelle dans son dos. En se retournant, elle découvre une Leo resplendissante. Son sourire se ragaillardit. Les autres invités sont des clients ou des relations pro ; Leo est une amie. Avec cette dernière, elle peut momentanément s’alléger du paraître, et c’est un reposant.
« Avec plaisir, merci, Leo ! », accepte-t-elle le verre qu’on lui tend sans se faire prier.
La soirée n’est qu’aux prémices, mais elle en est à son deuxième verre. Notons que s’agissant d’une dégustation, les verres sont moins remplis qu’à l’accoutumée... Elle sourit au toast que propose la belle blonde. Il y a des ententes assez fulgurantes, et c’est ce qui s’est tissé entre les deux jeunes femmes. Il faut dire qu’étant toutes deux du même âge, plus ou moins nouvelles à Valhöll et entichées d’art, ça colle forcément.
« Aux rencontres qui font mouche ! » , complète-t-elle en levant son verre.
Elle prend une gorgée.
« Ne m’encourage pas plus ! Je vais finir pieds nus, tellement mes chevilles enflent. »
Elle rit avant que ses lèvres ne retrouvent le goût du vin.
« L’attente fait monter le plaisir. », remarque-t-elle avec un sourire en coin.

En entendant, un bruit de verres qui s’entrechoquent, elle se tend brusquement. Elle cligne plusieurs fois des yeux pour faire disparaître l’image de canines claquant à quelques millimètres de son visage. Les nerfs à vif, elle s’écarte vivement en sentant une pression sur ses hanches. Son cœur s’accélère, mais il bat d’angoisse, non d’allégresse. Il lui faut dix bonnes secondes pour reconnaître le nouvel arrivant.
« Sam… »
Ce n’est qu’un murmure couvert par la voix de l’avocat qui s’adresse à la bibliothécaire, qui à son tour rebondit avec enthousiasme. Saara tient d’une prise ferme le pied de son verre de peur de le lâcher sinon. Elle essaie de se concentrer sur ce qui se dit. Elle a chaud. Sans véritablement en avoir conscience, sa main libre atterrit sur l’épaule de Samuel. Réservée sur sa vie privée, elle s’en tient à leur relation d’avocat-cliente dans le cadre professionnel. En l’occurrence, le geste ne se veut pas affectueux, elle s’appuie sur lui pour pallier à la faiblesse de ses propres jambes. Elle sent des regards pesés sur elle. Elle sourit, ce qui semble suffire. Elle attend une pause dans l’échange pour prétexter de devoir discuter d’une chose avec le traiteur... Ses doigts cramponnent plus fermement l’épaule de Samuel. Leonora vient de donner à savoir qu’ils se connaissent.
« Vous vous connaissez tous les deux… ? »
D’où ? Depuis quand ? Leo est assez nouvelle en ville, cela serait étonnant que celle-ci ait déjà eu besoin d’un avocat, alors…
*Ne me dites pas qu’ils font partie de la même meute*
Ou clan, maison, lignée. Elle ne sait pas trop comment on appelle une communauté de vampires. Mais à vrai dire, le terme n’a que peu d’importance si son chéri et sa nouvelle amie sont aussi des créatures surnaturelles !
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Samuel Jelsi
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyVen 17 Nov - 23:15

Le 17 février 2018





Je ne pensais pas venir ici ce soir mais je m’étais dit que je pouvais profiter de l’occasion avant que les choses ne se gâtent. Car je n’étais pas dupe ! Tout se passait bien avec Saara mais je savais que cela ne saurait durer pour la simple et bonne raison que cela était en contradiction avec ma nature profonde. Bien sûr, cette relation ne m’avait pas rendu monogame, loin de là. Mais en ne vivant pas avec la blonde, elle ne pouvait pas savoir ce que je faisais vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et ce qu’elle ignorait ne pouvait pas lui nuire même si une simple rupture lui briserait sûrement le cœur, j’en étais persuadé. Ce n’était pas mon attention, pour une fois, mais cela arriverait tôt ou tard ! L’arrivée des deux nouvelles filles des enfers et le fait que je devais m’en occuper allait d’ailleurs sûrement accélérer le processus de rupture.
Mais pour le moment nous n’en étions pas là et avant d’aller saluer la belle je faisais le tour de l’exposition. L’art était une chose qui me plaisait et qui faisait marquer un point à ces humains ennuyeux à mourir. Ils étaient peut-être faibles et pathétiques mais certains avaient des talents merveilleux !
Je ne cessais mon observation contemplative que lorsque je reconnus une de mes autres clientes… une de celles avec qui je n’avais pas couché et cela était normal lorsque l’on voyait la bonne femme. Bref, je me décidais à aller saluer l’hôtesse de cette réception et tombais par la même occasion sur Leo que je saluais en même temps que ma blonde.


J’esquissais un sourire en comprenant que Leo avait reçu une invitation officielle alors que je venais, pour ma part, de m’incruster à cette soirée. Il était vrai que j’étais en couple avec la propriétaire des lieux mais ni elle, ni moi ne le chantions sur tous les toits. Concernant le fait que mon cabinet représentait la galerie, je n’étais pas sûr que cela m’invite d’office. Mais peu importe ! J’étais là et j’avais le droit à une surprise en m’apercevant que Saara et l’inconnue prénommée Leo se connaissaient. Elles devaient sûrement être amies puisque cette dernière avait été invitée.
Une fois arrivé auprès des jeunes femmes et après avoir été étonné quelques secondes, je m’étais adressé à elles deux ne sachant trop si je devais tutoyer ou vouvoyer Saara. Elle me donnerait sûrement un indice quant à la façon de m’adresser à elle… professionnelle ou personnelle ? La réponse ne vint pas vraiment. Je n’eus le droit en premier lieu qu’à un simple murmure d’où s’échappa mon prénom. Je fronçais les sourcils brièvement en constatant que Saara n’avait pas l’air au mieux. Je lui aurais volontiers demandé si elle se sentait bien mais Leo prit la parole avec gaieté pour donné son avis sur l’exposition. Visiblement, elle aimait l’art tout autant que Saara et moi-même.


Je jetais un coup d’œil à Saara qui venait de poser sa main sur mon épaule mais mon attention fut détournée par Leo qui se dit ravie de me revoir. Le sentiment était partagé et j’esquissais un sourire alors que je sentis la main de ma jolie blonde se crisper sur mon épaule alors qu’elle nous demandait si Leo et moi nous connaissions.
Mon regard se posa de nouveau sur Saara et je répondais sans la moindre hésitation.


- Effectivement ! Nos routes se sont croisées aux abords du lac alors que Mademoiselle ici présente, dis-je en indiquant Leo, cherchait à découvrir des coins sympas dans les environs.  Puis je marquais une pause et observais Saara quelques secondes. Tu m’as pas l’air en grande forme Saara… ça va ? demandais-je plus doucement. Tu veux manger un truc ou prendre l’air une minute peut-être ?


Car je n’étais pas con ! Depuis que j’étais arrivée auprès d’elle, la jeune femme ne me paraissait pas à son aise. Elle avait peut-être surestimé ses forces en préparant la soirée ou alors ma présence était le problème ! Ne l’avais-je pas vu sourire un peu plus tôt en arrivant ? Peu importe ! Je ne voulais pas qu’elle fasse un malaise devant tout le monde et elle semblait être à la limite de sombrer.


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Saara Nygård
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyMar 2 Jan - 11:45

HJ:



Il fait vraiment étouffant, ou c’est seulement en elle que ça surchauffe ? Saara aurait voulu que la cause de son émoi soit la présence-surprise de son amoureux. Elle avait envie de le voir, et le voilà ! Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant, elle n’est en rien en liesse. En fait, elle est à mille lieues de se sentir allègre, trop perturbée qu’elle est à se demander si la bibliothécaire et l’avocat ne sont pas en réalité des assoiffés de sang, tout comme le reste des invités présents. L’examen du teint de porcelaine de Leonora la bascule un peu plus dans la paranoïa. Est-ce que des canines vont soudain pointer du sourire de son amie ? Non non non, stop, c’est du pur délire ! Il lui faut reprendre l'emprise sur son imagination. Ça ne tient pas la route, du moins pour Sam. Mainte fois, elle a senti son corps chaud contre le sien. De plus, elle a entendu battre son cœur… Mais est-ce que les vampires dans la vraie vie sont réellement des cadavres ambulants ? Elle croyait que les loups-garous ne se transformaient qu’au fin fond d’une clairière sous la pleine lune, et pourtant, elle s’est retrouvé en face d’un en plein jour dans une salle de bain. Entre les mythes et la réalité, il y a de quoi tomber des nues !

*Il lui refile des bons plans sur des coins en plein air.. Oh c’est pas vrai, ce sont des loups-garous*, panique-t-elle, alors que Samuel rapporte les circonstances de sa rencontre avec Leo.
Elle a conscience du ridicule de se laisser entraîner dans une telle hypothèse. Mais quand on connaît les habitudes d’Ezeÿel et de Samuel pour les courses dans la nature, c’est un rapprochement qui subitement sème le doute… surtout dans un esprit comme celui de Saara, si prompt à la divagation ! La main de la jeune femme glisse puis abandonne l’épaule de l’avocat, alors qu’elle fait un pas pour se décaler. Tout de suite, elle s’en veut de ce mouvement de distance. Quelle que soit la confiance qu’elle porte en Ezeÿel ou en Sam, elle n’arrive pas à refouler son réflexe de peur les sachant d’une espèce surnaturelle. Elle s’en veut d’autant plus que Samuel se montre attentionné en s’inquiétant de son état. Elle le regarde en pinçant ses lèvres qui tremblotent nerveusement. Elle lutte contre l’envie de lui dire tout ce qui s’est passé avec Ezeÿel, qu’il sache ce qui ne va pas et qu’ils puissent en discuter ensemble. Mais elle ne peut pas se confier. Ce n’est pas son secret à elle. La nature de loup-garou d’Ezeÿel du moins, car le fait qu’elle a un frère, ça, elle pourrait le lui dire. Elle y a déjà pensé, cependant, dans leurs rencontres momentanées, les discussions n’ont pas le temps de s’approfondir sur des sujets véritablement personnels.
« Je fais forcément pâle figure au milieu de pures œuvres d’art. », tente-t-elle de plaisanter en forçant un rire. Persistant dans sa comédie, elle prend Leo à témoin : « Profite de mon erreur. Une galerie d’art, pire endroit pour un rendez-vous. Ici, des yeux avant éblouis déchantent devant l’illusion de nos artifices. »
Sans doute Leo saisit-elle l’intimité de sa relation avec Samuel. Saara ne tient pas particulièrement au secret de leur couple. Elle considère simplement qu’il s’agit de leur vie personnelle, et que ça ne regarde personne d’autre qu’eux. Mais Leo étant une amie, elle l’éclairera plus tard si des questions sont soulevées. Pour l’heure, elle doit balayer au vent ses soupçons irraisonnés.
« Vous m’excusez, je vais prendre l’air. Suivant ton bon conseil. »
Elle avait pour intention d’effleurer le bras de Samuel pour accompagner ses paroles, mais le geste qu’elle exécute est uniquement celui de poser son verre de vin sur le bord du buffet.
« Vous savez l’effet de l’alcool sur moi, ça me monte vite à la tête. », s’explique-t-elle dans un sourire avant de s’éloigner d’eux.

En arrivant à la porte d’entrée, elle fait volte-face et cherche à croiser le regard de Samuel. Si au début, elle pensait vouloir être seule un moment, l’idée de l’obscurité pour seule compagnie l’angoisse maintenant…
*Pfffou la fille qui ne sait pas ce qu’elle se veut*
Exaspérée d’elle-même, elle se retourne et sort. Sans prendre de quoi se couvrir. Si la chaleur l’a toujours réconfortée, transir de froid la recentrera. De plus, elle a sérieusement besoin de faire redescendre sa paranoïa enfiévrée !

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Samuel Jelsi
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyLun 8 Jan - 23:54

Le 17 février 2018





J’étais venu ici par hasard, pour tuer l’ennui ! Qu’aurais-je pu bien faire d’autre ? Tuer ! C’était une idée car ces derniers temps je me ramollissais. La trahison de la fille de Bael m’était restée en travers de la gorge car elle était la seule d’à peu près intéressante. Nos autres frères et sœurs des enfers, moins puissants ou ne maîtrisant pas totalement leur don, m’ennuyaient. L’ennui ! Ce mot était devenu le thème principal de ma vie. La seule chose qui se démarquait était cette relation complètement folle que j’entretenais avec une simple humaine. Un changement radical qui me plaisait car je savais qu’il ne durerait pas. Saara recherchait l’amour et moi j’avais ce mot en horreur ! Comme n’importe quel semi-démon digne de ce nom. Mais voilà ! Comme je n’avais que ça à faire, j’avais débarqué à l’improviste dans la galerie de Saara. Je ne m’étais pas précipité vers elle et lorsque je m’étais décidé à le faire j’avais eu la surprise de constater qu’elle était avec une jeune femme que je connaissais et que, Ô miracle, je n’avais pas mis dans mon lit.
Sachant Saara romantique je pensais que mon interruption lui ferait plaisir mais son comportement changea du tout au tout dès que ma main se fut posée sur elle. Pourquoi ? Je n’en savais rien ! Peut-être n’avait-elle pas envie de me voir… Surprenant mais pourquoi pas ! Je faisais mine de rien dans un premier temps, répondant même à Leo. Cependant, je reprenais ensuite très vite mon rôle et m’inquiétais pour Saara… Elle n’avait pas l’air gênée en y regardant de plus près. Non ! Elle était pâle et semblait presque paniquée. Je le savais car je connaissais ce genre de regard… certaines de mes victimes avaient eu le même.

J’affichais une mine sceptique lorsque Saara tenta de faire comme si de rien n’était… et je buvais une gorgée de vin alors que la propriétaire des lieux s’adressait à Leo. Qu’aurais-je pu faire d’autre de toute façon ? Je n’en savais foutrement rien. J’hésitais même à partir puisque celle dont j’étais censé être le petit-ami avait perdu son sourire à mon arrivée. Partir pour ne plus jamais se revoir ! La rupture serait plus rapide que prévu mais qu’importe.
Mais je n’allais pas plus loin dans ma réflexion puisque Saara reprenait la parole pour s’excuser auprès de Leo et moi en précisant qu’elle allait prendre l’air. J’acquiesçais d’un signe de tête en l'entendant dire qu’elle suivait mon conseil puis je la regardais posé son verre. Je n’eus pas le droit à la moindre attention ce qui renforça mon idée que ma présence était peut-être le problème.
J’esquissais tout de même un sourire à son allusion concernant l’alcool. Je me souvenais parfaitement des effets qu’il pouvait avoir sur elle. Personnellement je ne m’en plaignais pas si elle se jetait sur moi comme elle l’avait fait au cabinet.



- Prends au moins une veste, dis-je en étant persuadé qu’elle ne m’avait même pas entendu.


A cet instant, le téléphone de Leo sonna et attira mon attention sur elle. A sa mine déconfite je compris qu’elle allait devoir partir. Elle me le confirma et me demanda de l’excuser auprès de Saara si elle ne la croisait pas en partant. J’acceptais et vidais mon verre après son départ…
J’aurais moi-même pu partir mais je prenais la même direction qu’avait emprunté Saara deux ou trois minutes plus tôt.



- Tu te sens mieux ? demandais-je pour m’annoncer avant de déposer ma veste sur les épaules de la blonde. C’est ma présence qui te dérange ? demandais-je en la regardant et en m’allumant une clope. Je tirais une latte. Leo s’excuse, elle a du filer après avoir reçu un coup fil, annonçais-je ensuite.

..
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Saara Nygård
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyDim 21 Jan - 1:48



Une fois la porte de la galerie refermée, le silence se fait presque absolu. Aucun badaud dans les parages. Même sur la grande place en face, auparavant lieu de rencontre par excellence. La faute au couvre-feu, qui dépeuple les rues dès le soleil couché. Les angoisses qui agitent Saara sont reléguées au second plan, anesthésiées par les basses températures. Il fait clairement un froid de canard, même si la neige tombe en fine poussière et devient gouttelette au contact ses paumes qu'elle oriente vers le ciel. La raison de sa venue à Valhöll, de son installation dans cette ville perdue où elle ne connaissait quasi personne ne réside que dans le souhait de rencontrer et connaître son petit frère… Pourquoi faut-il que sa seule famille appartienne à ces espèces capables d’arracher des têtes ? Elle trébuchait déjà pour créer des ponts entre eux deux sans ça ! Bien sûr on est d’accord, il y a pire comme découverte. La nature non humaine d’Ezeÿel n’en fait pas un criminel ni ne lui confère automatiquement un mauvais fond. Elle sait tout ça. Mais, si elle ne le considère pas comme un monstre ou un danger, elle doit en revanche l’avouer : elle est terrifiée par la violence féroce qui l’habite.

*Je dois apprivoiser la peur que le loup en lui m'inspire*

Elle serre maladroitement les poings, ses doigts engourdis de froid. Elle n’a pas le choix. En tout cas, elle n’a plus le choix de se rapatrier à Oslo. Cette ville qu’elle adore et où des amis là-bas l’accueilleront à bras ouverts. Elle a perdu ce choix, du moment où l’idée d’Ezeÿel absent de sa vie avive un manque qu’elle n’a pas envie d’endurer.

Grelottante, elle ne s’éternisera pas dehors. De toute façon, elle ne peut pas sécher longtemps cette dégustation de vin. N’empêche à quel point serait-ce blâmable de laisser en plan des invités, parce qu’on n’a pas le cœur à les distraire ? Pour se couper du monde, elle s’avance dans une pénombre au travers de laquelle les lueurs des lampadaires peinent à percer l’épaisseur. Absents, ses yeux ne cherchent pas à distinguer ce que la nuit leur dérobe. Elle se fige dans sa procession, son regard fixant soudainement un buisson, non pas ardent, mais remuant... Y a-t-il un vampire en embuscade ? Parce que des brindilles ont tressailli, non ? Le bruissement de branches d’arbres siffle à ses oreilles. Elle lève la tête en l’air, alors que ses cheveux sont soulevés par une bourrasque de vent. Ça ne va pas mieux… elle vire même carrément cinglée ! Parce que bon, un coup de vent et voilà qu’elle flippe sur un vampire en planque derrière un buisson !?

Un sourd brouhaha de voix annonce que quelqu’un sort de la galerie. Samuel aurait-il compris son rencard camouflé ? Elle tourne la tête, mais c’est Leonora qui la rejoint et s’excuse de ne pouvoir rester. Un imprévu, prétend-elle… Depuis quand les bibliothécaires ont-elles des imprévus ? C’est suspect, non ? Non, évidemment ! Comme tout un chacun, Leo a aussi une vie personnelle.
« Je comprends, merci d’être passée. Rentre bien, et on s’appelle bientôt. »
Malgré ses pensées parasites, elle parvient à sourire lorsque Leo abonde avec emphase pour l’appel. En effet, la petite cachottière qu’elle est, ne coupera pas aux confidences pas plus tard que le lendemain. Rendez-vous est pris !

Une fois Leo disparue au coin d’une rue, Saara se décide à rentrer à l’intérieur. Elle aura tout gagné si elle attrape une crève de la mort. À l’approche de l’entrée, elle ne peut s’empêcher de marquer un arrêt. Elle se retourne alors pour jeter un dernier coup d’œil au perturbant buisson. S’attardant sur son observation, elle ne prête pas attention aux voix qui annoncent l’ouverture de la porte et donc une personne qui sort de la galerie. Elle n’a cependant pas de mouvement de surprise, lorsqu’elle perçoit une présence. Ce n’est pas tout de suite à la voix qu’elle reconnaît l’arrivant, mais au parfum qui accompagne la chaleur qui l’enveloppe. Si l’odeur de tabac froid lui picote désagréablement le nez, mélangée à l’odeur de Samuel… et bien inévitablement, un sourire éclot d’entre ses lèvres entrouvertes.
« Je crois.. merci. », répond-elle incertaine, car elle était quand même en train d’angoisser à cause de coups de vent qui berce des branches.

Elle tire sur des pans de la veste pour la rabattre un peu plus sur elle. Et sans doute prolonge-t-elle cette tâche plus que nécessaire pour n’avoir pas lui à faire face. C’est étrange de le vouloir près d’elle, et en même de ne pouvoir s’empêcher de l’esquiver. Il demande si sa présence la dérange. Là, elle est obligée de se tourner vers lui. Il est le seul qu’elle a envie de voir ce soir. Elle le regarde, mais alors qu’il allume une cigarette, son regard se porte par-dessus son épaule. D’habitude, elle a une remarque goguenarde sur sa nocive habitude, ne perdant pas espoir qu’il finisse par se montrer raisonnable et cesse de griller des minutes de vie. Mais pas cette fois, tout absorbée qu’elle est par les contours du reflet qui vacillent au milieu d’invités indifférents.
« Non, Sam, jamais... », répond-elle avec une pointe d’excitation dans la voix.
Elle est toute folle pour un reflet, mais ce reflet de Samuel est une preuve de plus qu’il n’a pas l’âme damnée d’un suceur de sang ! Par acquit de conscience, elle le testera encore avec un plat fourré en gousse d’ail. Tant pis si sa réputation de cuisinière hors pair en prend un coup, c’est un moindre mal pour sa tranquillité d’esprit.

Soulagée, elle sourit légèrement. C’était déjà assez compliqué à gérer s’agissant d’un frère loup-garou, mais d’un petit-ami vampire… Elle aurait fait quoi au juste s’il s’était révélé un vampire ? Ses sentiments se seraient-ils effacés d’un coup ? Elle doute d’avoir le cœur si désinvolte. Mais comme la question ne se pose pas, évitons de trop réfléchir dans le vide ! D’ailleurs, dans les réflexions à s’interdire, se demander si elle l’aime est en haut de la liste. Être fixée là-dessus lui fait craindre de se sentir bien seule le jour où elle voudra savoir si leur relation les mènera quelque part…
« Je l’ai vue partir. A cause d'un imprévu.. Est-ce ton cas aussi ? Tu comptais partir maintenant ? »
En même temps que son léger sourire quitte ses lèvres, elle quitte la contemplation du reflet pour revenir sur l’homme de chair et de sang.
« Tu l’appelles Leo. Tu la connais mieux que je me l’étais imaginée. », remarque-t-elle en relevant l’emploi du diminutif avec une femme qu’il vouvoie.
De la jalousie ? Si seulement, mais non la voilà repartie sur ses suspicions sur une nature surnaturelle chez Leo et Samuel, qui notons pour ce dernier, semble tenir vaillamment dans le froid. En temps normal, elle penserait que la trempe des Scandinaves s’est imprimée en lui, mais là… n’est-ce pas plutôt qu’il a un pelage prêt à poindre sous sa peau ?
« Tu sais, je suis un peu préoccupée. J’ai un contentieux avec un des étudiants que j’expose. Le blond, tu vois lequel... »
Si elle a nommé quelquefois Ezeÿel dans des conversations, à sa connaissance, Samuel ne l’a jamais vu et ne devrait pas pouvoir l’identifier à sa couleur de cheveux… à moins bien sûr que ces deux-là se croisent dans les rassemblements de meute.

*Je suis grave, j’essaye de le piéger, alors qu’au fond, je préfère ne pas savoir*

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Samuel Jelsi
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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyMar 30 Jan - 10:16

Le 17 février 2018





Cette soirée était de plus en plus étrange… et cela était principalement dû au comportement plus que bizarre de Saara. Je ne pouvais pas prétendre la connaître par cœur mais je voyais bien qu’il y avait un problème et je ne pensais pas qu’il s’agissait là d’un abus d’alcool. Je savais très bien comment la jolie blonde se comportait lorsqu’elle n’était pas raisonnable avec l’alcool et cela n’avait rien à voir avec ce qui se passait maintenant ! En bref, elle me mentait et je n’aimais que moyennement même si je n’en laissais rien paraître. Hypocrite ? Moi ? Je ne trouvais pas. A quel moment aurais-je prétendu être quelqu’un d’un honnête ? A aucun.
Et voilà que la deuxième blonde filait sans demander son reste ! *Par les flammes de l’enfer ! C’est que je les fais toutes fuir ce soir.* Je haussais les épaules et prenais le temps de finir mon verre. Saara n’avait pas voulu que je l’accompagne et je ne comptais pas m’imposer… du moins, dans un premier temps. Ne la voyant pas rentrer et l’ennui commençant à se faire sentir, je me décidais à sortir à mon tour.

La voyant sans veste, j’ôtais la mienne et lui posais sur les épaules tout en m’adressant à elle. Sa réponse ne fut pas convaincante du tout et le fait qu’elle évite de me regarder pour me le dire n’arrangea rien du tout. Voilà pourquoi je lui demandais si c’était ma présence qui dérangeait. Dans un tel cas, je partirais m’occuper ailleurs mais ça, je ne le précisais pas ! Et là, enfin, je croisais son regard lorsqu’elle déclara de manière négative d’une manière plus convaincante et enthousiaste que précédemment. Je fronçais brièvement les sourcils en tirant une latte.
Cette blonde était difficile à suivre, tellement imprévisible dans sa façon d’être ! Il n’y avait pas à dire, je n’en avais pas rencontré deux comme elle. Elle était unique car je n’arrivais absolument pas à la cerner. Je commençais à me dire que cela venait du fait que tout en elle était différent de moi. Sa gentillesse, sa naïveté et tout ce qu’elle était représentait l’inverse d’un semi-démon comme je pouvais l’être.



- Tant mieux… Je commençais sérieusement à le croire ! avouais-je. Tu avais l’air tellement joyeuse quand je suis entrée dans la galerie et tellement étrange à mon arrivée que je me disais que ça venait de moi, expliquais-je.


La blonde m’expliqua ensuite avoir vu son amie partir et me demandais si c’était aussi mon cas. Je la regardais la mine curieuse tandis qu’elle se complaisait à regarder par-dessus mon épaule. J’allais lui répondre que non, je ne comptais pas partir de suite. Je n’avais même pas vu toutes les œuvres exposées… car oui, je m’y intéressais réellement !
Cependant, aucun mot ne passa mes lèvres puisqu’elle me posa une question qui ressemblait fortement à celle d’une jeune femme jalouse. Pourtant elle connaissait mon avis sur ce défaut ! Et puis Leo s’appelait bien comme ça non ? Pour le coup je commençais même à douter. Réfléchissant, je continuais de fumer avant de répondre.



- Je ne l’ai vu qu’une fois vers le lac alors qu’elle tentait d’enlever la buée de la pancarte du plan des environs, me souvenais-je à voix haute. Et je suis certain qu’elle m’a dit s’appeler Leo. J’ai même trouvé ça bizarre… Leo c’est plutôt masculin comme prénom ! Je marquais une pause. Elle ne s’appelle pas comme ça ?


Je pensais alors à un surnom et cela expliquerait l’étrangeté du prénom ainsi que la réaction de celle qui était ma ‘petite-amie’. J’allais demander à Saara si c’était bien cela, si Leo était un surnom, mais la blonde m’apporta quelques explications de plus à son comportement.
J’écrasais ma cigarette dans le cendrier près de l’entrée et réfléchissais à ce qu’elle venait de me dire. La description qu’elle me donnait ne me parlait absolument mais cela était tout à fait normal…



- Pas du tout. En même temps, je n’ai jamais croisé aucun des étudiants que tu exposes… J’ai uniquement vu leurs œuvres, lui rappelais-je. Et comment ça tu as un contentieux avec ? Parce que je te signale que ton avocat n’en a pas entendu parler ! Le froid mordant se rappela à moi à l’arrivée d’une bourrasque de vent. Ça t’embête de rentrer ? Je ne voudrais pas finir en glaçon… à moins d’être certain que tu ne me réchauffe ! ajoutais-je avec un sourire.


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MessageSujet: Re: Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple.   Hasard ou destin, la réponse n’est pas simple. EmptyLun 19 Fév - 10:17



L’emploi du diminutif pour le prénom de Leonora fait sauter Saara à pieds joints sur des conclusions hâtives. Elle rive ses yeux sur Samuel tout en redoutant d’y déceler chez lui l’expression qui nourrira ses pensées alarmantes. Cependant, ce qu’elle lit sur le visage de ce dernier la rassure. En effet, à travers la fumée de cigarette, elle n’entraperçoit aucun faux-fuyant, seulement la franchise qu’elle lui connaît. Elle se remémore même qu’à elle aussi, la bibliothécaire s’était présentée comme Leo, de quoi se sentir bête… si seulement, ses folles suspicions veulent bien cesser de revenir à la charge. Pourquoi donc ne volent-elles pas en éclat ? Son regard s’épingle sur les manches pendouillant de la veste sur ses épaules. En ce moment, elle ne sait plus trop à qui se fier sans réserve parmi les gens rencontrés à Valhöll. Et cela l’embête parce qu’elle a envie, et de plus, elle a besoin de faire confiance à l’homme qui partage ses nuits. En enfilant les manches, elle évoque ce qui la taraude. Même si elle ne dit que la partie émergée de l’iceberg, c’est une entrée en matière qui en vaut d’autres.

*Il ne voit pas qui j’évoque… forcément !*

Le soulagement qu’elle ressent a quelque chose d’exagéré, mais chez elle, ce sont les doutes les plus insensés qui l’empoisonnent le plus. Son regard semble passer en revue le vêtement dans lequel elle nage. Ce n’est qu’une trompeuse impression, pourtant, elle se sent plus réchauffée qu’elle ne l’a été à l’intérieur de sa galerie.
« Ezeÿel. Je t’en aurai parlé en temps utile. Ça vient d’arriver, cet après-midi même, et pour l’instant, c’est… » Plus juste d’invoquer une affaire de famille qu’un contentieux professionnel, – de son point de vue à elle du moins. « Plutôt prématuré de sonner le round des avocats. J’aimerais d’abord essayer de nous ramener sur un terrain d’entente. Il est buté, excessif, mais je tiens à-… »
Elle n’achève pas sa phrase, coupée par un souffle glacial qui crispe ses doigts sur les pans rabattus de la veste et hausser les épaules. Leur conversation se voit momentanément interrompue, toutefois, ses réflexions continuent à la tracasser… jusqu’à la clause émise par Samuel. Son amusement piqué à un moment inattendu, elle relève la tête et capte la dernière volute de fumée qui se dissipe dans les airs, de même que le nuage de ses propres soupçons. L’anxiété que la révélation d’Ezeÿel a fait naître chez elle est supplantée par un sourire franc.
« Décidément, tu es incorrigible. », lâche-t-elle à mi-voix et en ramenant en arrière quelques boucles.
Ce trait de personnalité la rend folle de lui. Plus qu’aucun autre avant lui, il la sort du schéma qui consiste à tourner autour du pot sans parvenir à rien. Il lui distribue également des ouvertures pour exprimer des désirs, qui, sans amorce, demeuraient empêtrés dans sa timidité. Pour la première fois de la soirée, elle ne détourne pas les yeux. Pourquoi au juste ergoter sur qui il est ? Ne le connaît-elle pas assez intimement pour le savoir sans mensonge et de son côté ? Si bien sûr… mais si elle lui raconte l’aveu qui l’a bouleversée, comment réagira-t-il de la savoir parente avec un être surnaturel ? La question restera en suspens ; elle n’ira pas lui dire autant. De toute façon, à chaque fois qu’elle s’ancre à ses yeux azurés, elle finit par succomber à leur pouvoir de mettre en sourdine dans son cœur et dans son esprit tout ce qui n’est pas lui.
« Tu me mets au défi. J’aimerais le tenter. Même si la réalité nous rattrape et que nous nous transformons en deux statues de glace. »
Elle hésite l’espace d’une seconde, parce que des invités peuvent les voir, mais qu’est-ce que cela peut bien faire, de toute manière ? Elle se rapproche donc tout contre lui pour lui passer les bras autour et partager leur chaleur. Elle se sent bien, car allégée de ses préoccupations, et cela malgré les basses températures qui auront inévitablement raison d’eux.
« Je suis en train de couler. Je ne tiendrai pas le coup... », semble-t-elle lancer un appel à l’aide. « Plus que le froid, je me sens lésée. Tel-le-ment. Dis, jusqu’à quand me feras-tu l’impasse d’un salut en bonne et due forme ? », réclame-t-elle gain de cause le sourire un brin enjôleur sur les lèvres, tandis que son menton pointe en l’air.

Un « hem hem » pour annoncer sa présence, un serveur se tient sur le pas de la porte qu’il a entrouverte pour passer juste la tête.
« Excusez-moi, mademoiselle Nygård, on vous attend pour servir les vins d’exception… »

*Non, j’ai rien entendu*

Dans sa vision périphérique, elle perçoit le serveur s’agiter pour attirer son attention, agaçant sa fichue conscience professionnelle. À regret, elle baisse la tête pour appuyer son front sur le torse de Samuel, le temps de se rassembler pour un retour vers les invités.

« … Partie remise, et sous la couette. », promet-elle dans un souffle avant de s’écarter et consentir à haute et intelligible voix : « Merci, j’arrive. »
Malgré son désir d’entrelacer leur langue, l’appel du devoir lui impose de faire acte de présence pour le clou de la dégustation. En regardant ce qui les attend à l’intérieur de sa galerie, elle échange un petit sourire avec Samuel ; franchement, il y a plus désagréable comme contretemps. Sans parler qu'ils retrouveront la chaleur dont le besoin se fait prestement sentir.

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