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« Je reviens fillette. » Lui promet-il en l'enlaçant. Cassandra s'accroche à lui, à son frère qu'elle ne reverra pas avant longtemps, pas avant qu'il obtienne une permission. C'est en partie sa faute, s'il s'engage, parce qu'elle a commis la terrible erreur de tomber dans les bras d'un type qui les aime jeune, beaucoup trop jeune, tandis qu'elle était trop naïve. Philippe, a fait regretter au type de vivre, et plus encore d'avoir posé les mains sur elle, mais depuis, le destin s'est retourné contre lui. Il en a hérité une réputation de mauvais garçon et les flics l'ont à l’œil, la famille de son « pseudo petit-ami » se défend et attaque les Raulne, attaque Philippe surtout, personne ne veut croire la parole d'une enfant de 9 ans contre celle d'un garçon de 17 ans. Cassie ne quitte pas son frère, elle le soutient envers et contre tous, elle l'aime. En même temps, elle sait qu'il va s'en tirer, son frère est tenace, teigneux, il arrivera à bout de tout. Et dès qu'elle aura 18 ans, elle se tirera aussi et elle s'en sortira. Du haut de ses 11 ans, c'est une certitude. Mais elle ne s'attendait pas à ce qu'il s'engage dans l'armée, qu'il parte si loin de leur famille, jusqu'à maintenant la jeune fille préservait l'espoir qu'il se rétracte et reste auprès d'eux. Il est trop tard désormais, mais le soutiendra jusqu'au bout. « Personne ne pourra nous arrêter. » Promet-elle à son tour, en s'écartant de lui sous le regard ému de leur mère. 11 ans et elle sait déjà qu'elle suivra les traces de son frère, elle ne s'engagera pas dans l'armée, mais elle s'engagera pour la protection civile. Elle a encore le temps de choisir sa voix, mais une chose est sûre, les criminels passeront un sale quart d'heure entre ses mains. Visage impassible, elle regarde son frère disparaître avec d'autres engagés, Putain, ça y est, il se barre. Parce qu'elle a été conne, parce qu'il l'a protégé, parce que Bailleul est une ville de merde, parce qu'il ne sait pas quoi faire de son avenir. La vie est foutrement mal foutue. Mais son frère est un héros, on ne lui enlèvera jamais cette idée de la tête. Alors, elle sourit, parce qu'elle le reverra, il l'a promis. Le plus dur à vivre sera de se faire à son absence, avec qui va-t-elle faire les 400 coups maintenant ?


« Raulne c'est le moment de faire tes preuves ! » Ses mains referment les brides de son casque kevlar et se resserrent sur son flash ball, son regard se durcit tandis que ses collègues se préparent à la confrontation à venir. Sa première intervention au sein de la BAC, au sein de cette brigade, elle n'a pas le droit à l'erreur, se l'interdit même. Elle ignore sur quoi ils vont tomber, ils savent seulement que ça a dégénéré quand la France a perdu a l'Euro, quoiqu'il en soit c'est le bordel dans les rues de Paris. « Les rues sont bloquées, on continue à pied. » Lance le chef brigadier. Alors qu'un de ses collègues pose la main sur la poignée, elle s’éjecte aussi vite qu'eux du véhicule et les suit jusqu'à l'avenue des Champs Élysée. Ils sont à peine arrivés qu'un de ses collègues reçoit un projectile dans le dos, Cassie se retourne illico à la recherche du coupable, quand elle en voit un autre sur le point de jeter une bouteille de bière. Elle appuie sur la gâchette, il est pas né celui qui s'en prendra impunément aux services de l'ordre. Elle fait preuve d'aucune hésitation, inflexible, tandis que ses potes l'insulte pour avoir osé tirer et qu'elle leur ordonne de montrer leurs mains. Peine perdue, probablement alcoolisés, les jeunes font preuve d'avantage d'insolence. L'un d'eux lui balance une bouteille à ses pieds et se prend un autre coup de flash-ball dans le bide par un de ses collègues. Le chef brigadier balance du gaz lacrymogène afin de disperser les jeunes et donne l'ordre de s'occuper de cas plus préoccupant. A contre cœur, elle s'exécute et poursuit sa brigade au cœur du chaos. Ça pétarade dans tous les sens, des fumigènes lancés par des civils et d'autres brigades de la BAC les empêche de bien visualiser la suite, Cassie est prête à tout. C'est presque irréaliste, pourtant, en plein cœur de Paris, il faut s'attendre à tout. La nuit risque d'être longue.


« T'as pas compris la situation je crois. La loi, c'est nous, pas toi dans ta misérable cité. Bouge pas morveux ! » D'une pression sur l'épaule, elle empêche le gamin de se relever. Ils ont pris un gros risque en se pointant dans la cité en tenue civile, mais il faut savoir prendre des risques pour venir à bout d'un parasite. Il se planque là, c'est certain, leurs indics sont formels. « Je vous dis que... » Le poing atterrit comme un couperet, Lachance, Brigadier chef, vient de perdre patience et le gosse l'observe les yeux arrondis par le choc et la douleur. « Vous … Vous n'avez pas le droit ! » S'indigne-t-il. La brigade ricane, tous, sans exception. « Comme tu n'as pas le droit de te trouver en possession de coke, mais puisque tu te permets quelques exceptions... Nous aussi. » Répond Cassie. « A ton avis ? C'est notre parole contre la tienne morveux, qui penses-tu que les juges écouteront ? Le dealer récidiviste, ou les flics ? » Renchérit Eric. « Tu t'es pris une beigne par un concurrent, maintenant balance. » Explique John. C'est le genre de plan qu'affectionne sa brigade, ils usent de leur pouvoir à leur guise, ou plutôt pour mettre un terme aux agissements des criminels. Putain ils se sont bien trouvés, songe-t-elle en pressant toujours l'épaule du dealer. Leur rapport avec la justice et la défense diffère de ce qu'on attendrait d'agents objectif, en effet, la justice n'est pas dépourvue de failles et ils en savent quelque chose pour avoir étudié toutes les branches du système juridique. Trop de criminels sont protégés par ces mêmes lois durant leur jugement ou même durant une arrestation. Bien trop de lois handicapent les forces de l'ordre, des lois qu'ils savent, tout autant que les criminels, contourner pour atteindre leur but. « On veut savoir où trouver ton boss. » Réclame Brandon en retroussant les manches de sa chemise, signifiant clairement qu'il est prêt à recoller quelques beignes. 1 heure plus tard, ils ont tout ce dont ils ont besoin pour une intervention dans les règles, quant au gosse, il s'en tire bien, il est libre, avec quelques hématomes, mais libre. Ils auront dix fois l'occasion de l’interpeller officiellement par la suite.


« Si on se tire vivant de cette histoire, je t'épouse. » Cassie relève les yeux du plan qu'elle étudie, cligne des yeux et n'en croit pas ses oreilles. « Tu crois vraiment que c'est le moment ? » Sérieusement ? Tout ce qu'elle pense, c'est qu'il blague. Elle a besoin de se concentrer, pas de plaisanter, encore moins avec un tel sujet. Elle a beau adoré son métier et l'inattendu, elle ne se laisse pas facilement distraire pendant les heures de travail. Lachance le sait parfaitement, il n'y a qu'au dehors de leurs heures de service qu'ils s'adonnent à leur relation qui dure depuis 2 ans dans le plus grand secret. Sans plus attendre, elle se replonge dans son travail, quand un écrin se glisse sur le plan, sous son regard. Ouvert, l'écrin dévoile une superbe bague. Un anneau, incrusté de 3 minuscules diamants, tout ce qu'il y a de plus simple, chic à la fois et suffisamment parlant. Une bague de fiançailles. Cassie n'ose même pas relever les yeux du bijou, de peur d'affronter le regard de son amant, mais aussi de leur collègue tout proche. « Épouse-moi Casse-couille. » Ok, sans bague, elle pouvait encore l'accuser de se foutre de sa gueule, mais le bijou change la donne. Ça signifie qu'il y a sérieusement pensé. « Mets la au doigt t'en crève d'envie. » la charrie John. « Tu ne peux pas dire non ou on te le fera regretter. » Renchérit Eric. Elle observe ses deux collègues, qui ne sont au courant de rien et son regard doit exprimer ses pensées puisque John surenchérit. « Allez ma grande, ça fait des mois qu'on est au courant, ça crève la rétine votre histoire. » Merde alors, Bran et elle s'étaient montré extrêmement prudent, mais si leur collègue ont gardé le silence si longtemps c'est qu'ils connaissent beaucoup trop bien le couple. « Julie va me tuer de ne pas lui avoir offert une bague similaire avant de m'épouser. » Plaisante Eric en lorgnant sur la bague. Cassie se décide enfin à croiser le regard de Brandon, il semble aussi terrifié qu'exalté. Quant à elle, son cœur bat la chamade, putain ouais elle en crève d'envie et avant de songer à tout ce qu'implique le mariage, elle hoche la tête. C'est alors que, souriant, il lui passe la bague au doigt sous les blagues graveleuses de leurs collègues.


« Ils ont Julie ! Mes gosses ! » S'écrit la voix d'Eric à l'autre bout du téléphone. « Hein ? » C'est tout ce qu'elle trouve à dire, l'esprit endormit. « Cassie ? » Elle ne s'est pas non plus rendu compte qu'elle a répondu au téléphone de Brandon, à ses côtés dans le lit. Ce dernier remue, marmonne quelque chose d'incompréhensible et lui prend le téléphone des mains pour répondre. Les quelques secondes suivantes, Cassie est déjà hors du lit en train de s'habiller, suivi de près par Lachance qui gueule au téléphone. Elle a beau entendre qu'une partie de la conversation, elle comprend que la femme et les enfants de leur collègue ont été enlevés parce qu'Eric doit une énorme somme d'argent à la pègre. « Ferme là ! Rejoins-nous illico chez Cassie, avec John. » Ordonne son fiancé avant de raccrocher. Ils sont tendus, autant qu'habitué à ce genre de situation. Quand on s'amuse à ne pas respecter les règles malgré leur boulot, ils enchaînent les embrouilles, mais celle-ci... Eric obtient la palme de la connerie. « Combien ? » S'enquit la jeune femme. « 50.000. » Aucun d'eux ne les possède, ce qui signifie qu'ils vont devoir les trouver. Voir même voler pour libérer la famille d'Eric. La pègre est un réseau trop grand et bien implanté pour qu'ils s'attaquent facilement à eux. 2 heures plus tard, autour de la minuscule table dans la cuisine de Cassie le plan est en train de se mettre en marche. Ils savent exactement où trouver l'argent.

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« Putain le pactole ! » S'exclame John une fois le coffre ouvert. Au même moment, une alarme retentit et toute l'équipe se prépare à intervenir. A quoi, ils l'ignorent, c'est justement ce qui plaît tant dans ce métier, l'inattendu, elle ne sait jamais sur quoi ils vont tomber. Ça peut être une simple alarme, comme le début de sérieux ennuis. Ils s'attendaient déjà à tomber sur des gros bras lorsqu'ils ont pénétré l'endroit et contre toute attente, n'ont rencontré aucune résistance jusqu'au bureau où le bookmaker planquait son argent sale. Cette nuit, ils n'interviennent pas en tant qu'agent de la BAC, mais bien des voleurs pour sauver la famille de leur collègue. Cependant, ils ont tout leur équipement, le visage camouflé par leur cagoule, ils sont méconnaissables. « Prends le fric, on se barre. » Ordonne Lachance. Cassie tourne le dos à John tandis que ce dernier fourre le fric dont ils ont besoin dans son sac à dos, Eric et Brandon montent la garde à l'entrée du bureau. C'est à ce moment-là, qu'elle ne se souvient pas de tout. Ça hurle, ça tire, ça attaque, pendant qu'ils se retirent vers la sortie. Le corps d'Eric se fracasse contre un mur, Brandon s'effondre, John s'écrase sur elle, la gorge déchiquetée, le regard vitreux. Un type se jette sur elle, Cassie tire sans hésiter, mais il lui faut une dizaine de rafales avant de venir à bout de cette chose qu'elle est certaine n'est pas tout à fait humaine. Ce n'est pas possible de survivre à autant de balle, tirer à bout portant, d'un Beretta M12. La confrontation n'a duré que quelques secondes, pour elle ça a duré une éternité, jusqu'à ce Brandon et elle parviennent à se tirer de ce guêpier. Les corps d'Eric et John sont jetés au dehors du bâtiment, sans vie. Elle sent une masse lui tomber dessus et lui arracher le sac à dos, non sans fracasser son crane contre le sol, Cassie s'évanouit. Et se réveille à l'hôpital.


Seule, elle traverse le 12ème arrondissement de Paris, s'assure d'être toujours bien visible par des civils. Ça fait quelques jours qu'elle est suivie, elle en est certaine, mais par qui ? D'une humeur massacrante, elle entend bien le découvrir ce soir. Elle n'a pas repris le boulot depuis, en arrêt forcé. Eric et John sont morts, Brandon est à l'hôpital en train de se remettre doucement, mais sûrement. Son esprit ne cesse d'être préoccupé, hanté par les images de la nuit qui leur a tant coûté. Julie et ses enfants ont été libérés, non sans hériter d'une dette colossale que la femme d'Eric va devoir payer avec un délai supplémentaire. Trop aimable de la part de la pègre. Les choses, la dedans, n'étaient pas humaine. John et Eric n’ont pas été tués par des armes et elle n’a pas encore réussi à mettre la main sur les rapports d’autopsie. C’est pas faute de l’avoir réclamé, on refuse catégoriquement de les lui donner. Qu'à cela ne tienne, elle sait quelles pattes graisser pour les obtenir. La jeune femme change de rue, moins bondés que la précédente, mais il reste des témoins. Elle s'arrête devant une vitrine et regarde discrètement à sa droite, une femme s'arrête également et fait semblant de regarder la lingerie fine. « Tu es prudente, mais nous finirons par t'avoir de la même façon qu’on aura ton pote. En attendant ne répète a personne ce que tu sais ou crois savoir. » Cassie cligne des yeux et réalise qu’elle n’est plus devant la vitrine. Putain, c’est quoi ce délire? Songe-t-elle en regardant autour d’elle. La jeune femme n’a aucun souvenir d’avoir marche jusqu’au 13e arrondissement. Aux dernières nouvelles, elle insultait la femme qui la suivait. Son téléphone sonne. Elle répond. Brandon est mort. Cassie est au bord de la crise de nerf. Faut pas être une lumière pour comprendre qu’elle est la dernière sur la liste de ces dégénérés. Elle a de gros ennuies. Il se passe quelque chose qui dépasse l’entendement, son esprit cartésien refuse de voir ce qui dépasserait la logique. Quoi qu’il en soit, la première personne à qui elle pense en apprenant la mort, ou plutôt l’assassinat, de son fiancé, c’est son frère.

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Tu savais que depuis que Chuck a perdu son alliance, c’est le bordel dans la terre du milieu ? Arhem ! Félicitation donc pour ta validation. Je sens que ça va pas être de bons augures d'avoir autant de Raulne sur le forum. C'est un nid à problème tout ça... Ta fiche est très bonne en tout cas et cela promet pour les rp à venir. Bref, j’ai hâte de voir ton personnage en action sur le forum…

Mais avant de te lancer dans le grand bain, tu vas devoir passer par quelques petits chemins non pas étroits et sinueux, mais qui sentent la noisette, bordés de jolies petites fleurs que tu pourras cueillir pour en faire de beau bouquet et…. Ok ok, je me calme. Je te disais donc, voici quelques petits liens que je te conseille d’aller visite au plus tôt ! Et surtout, si tu as des questions ou des soucis, n’hésites pas à contacter une admin, ou à poster dans le sujet la parole aux membres ! Allez zou c’est parti !

La parole aux membres pour toutes tes questions. N’oublies pas, aucune n'est stupide
Chrono pour connaitre la date des évènements.
La tempo pour savoir la date de jeu in rp et la connaître la balance des forces
Les news du fo pour ne rien manquer
Rang pour en demander un
Récompenses pour savoir ce que c’est et les réclamer
La balance des forces viens toi aussi la faire pencher en faveur de ton espèce !
Les animations pour y participer. On t’encourage à voter pour le forum et nous permettre ainsi de le faire connaitre un peu plus
Les liens Tu dois ABSOLUMENT y ouvrir un sujet, avec en premier post la présentation de ton personnage
Les rps Tu dois ABSOLUMENT y ouvrir un sujet, avec le récap de tous tes sujets rp que tu feras sur le forum
Téléphone histoire de communiquer avec les autres et qu’il puisse te contacter
Journal intime pour coucher sur le forum les pensées de ton personnage, ou les évènements importants pour lui que tu ne peux pas traiter sur le forum en jeu
Signaler une absence ou un ralentissement. Très important d’y poster en restant le formu
Le flood et les jeux pour discuter et jouer irl
Les passions pour partager avec nous toutes tes passions, quelles qu’elles soient
Création de scénario pour enrichir du coup le forum de nouveau personnage.

Je t’ai rajouté dans les registres d’avatar, de métier, et de logement. N’hésites pas à nous signaler si tu constates une erreur quelque part, ou si tu n’y apparais pas.

Les avatars Les métiers Les habitations

Je finirais par d’indiquer que j’ai rempli ton profil. Je t’ai attribué les bonus suivant pour tes compétences en combat, en me basant sur ta fiche :

PV = 15
FO = 1
RL = 4
PM = 0
AF = 3
AB = 1