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Des cris rauques dans mes oreilles, un beat de batterie, quelques guitares et basses rugissantes. Je marche au rythme de la musique, c'est à dire vite, très vite. Ce n'est pas que j'ai envie de rentrer chez moi. Ou plutôt, si, mais parce que je sais que ce sera la dernière fois. D'ailleurs, je n'arrive toujours pas vraiment à appeler cet endroit chez moi. Je le fais par la force des choses, mais ça sonne faux. Pourtant, ça fait un bail qu'on vit là bas, franchement. Au début, on se disait que c'était pas grave, qu'on s'y ferait – et puis non. Je sais même pas pourquoi. C'est pas si différent que ce dont on avait pas avant. C'est petit, c'est mal entretenu, mai ça protège de la pluie et de la neige. C'est le but d'une habitation, non ? En tout cas, c'est la seule différence que je vois entre nous et des sdf : nous, il nous neige pas sur la gueule quand on dort. Ouais.

Je pousse un soupir, éteins la musique, range tout dans mon sac, et me met à sprinter. Mes pas martèlent le sol dur et froid. Mon souffle est rauque, je sens la sueur perler sur mon visage. Mon cœur, lui, manque de fracasser mes côtes tellement il cogne fort contre ma cage thoracique. Pourtant je ne m'arrête pas. Je ne ralentis même pas l'allure. Encore une fois, non, c'est pas parce que j'ai envie de rentrer plus vite. La destination de ma course, de toute manière je devrais l'atteindre un jour ou l'autre, que ce soit en marchant ou en courant. Alors autant courir. Parce que ce n'est pas la destination qui importe, mais bien le fait de courir en lui même. Ca me permet d'évacuer. D'arrêter de penser. Je rumine tout le temps, je rumine trop même, on me le dit souvent. Faut que j'arrête de faire la gueule et de me plaindre. J'ai jamais vraiment réussi. C'est peut être parce que j'aime pas mon père. Ok, personne ne l'aime, mais moi encore plus que les deux autres. Ou alors, c'est juste qu'ils le montrent moi. J'aimais ma mère, par contre. Je l'aimais vraiment. J'ai toujours tout fait pour elle, pour l'aider, pour lui rapporter un peu d'argent supplémentaire dès que je pouvais, parce que je savais qu'elle se sacrifiait tous les jours pour nous. Je savais pas trop ce qu'elle faisait pour ramener plus que son maigre salaire de caissière, mais des fois, elle y arrivait. C'était tout ce qui comptait. Et j'ai quasiment jamais connu mes deux parents ensemble, non plus. J'avais trois ans quand ils ont divorcé quoi, faut pas trop m'en demander non plus... Tout ce que je sais, c'est que j'ai presque pas revu mon père après ça, et que donc c'était juste un parfait inconnu pour moi. Je sais pas non plus pourquoi ils ont divorcé, maman nous l'a jamais dit. Elle se crispait à chaque fois qu'on essayait d'aborder le sujet. J'ai cru comprendre qu'ils s'entendaient plus, que gérer trois gosses devenait compliqué, et que ça avait fini par devenir violent. Enfin bref. On s'en fichait nous, papa il existait pas.

Avant que maman ne crève comme un chien au bord de la route. Une charogne puante sur le bas côté, renversée en pleine nuit par une voiture dans la banlieue de Trondheim, à une dizaine de minutes de l'appart'. On a vu le corps. Il puait, et les mouches commençaient déjà à voleter autour quand on l'a retrouvé – et qu'on nous a autorisé à le voir. Ils ont tout fait pour le cacher, pour nous épargner la vue de quelque image un peu trop réaliste pour des gosses de notre âge, mais y'avait aussi du sang, de la chair à vif, une joue décharnée – celle qui avait amorti la chute contre le bitume.

C'est là qu'on a à nouveau entendu parler de notre père, et qu'on l'a vu, et qu'on a vu sa nouvelle femme. Je crois qu'ils étaient bien tous les deux, ils devaient couler une douce vie crasseuse et recluse comme les deux misanthropes qu'ils sont. Et non, ils n'ont pas été contents de récupérer trois gamins. Mais peut être que mon père savait tout de même ce qu'avoir des enfants signifiait, alors il nous a pris quand même. Mon grand frère Niklas, ma petite sœur Tarja, moi. Heureusement qu'ils sont là, hein. Heureusement qu'on s'entend à peu près bien. Ok, y'a des disputes violentes, parfois, comme dans toutes les frateries, je suppose. Des fois, on se fait la gueule ou la guerre pendant des mois, mais rien d'assez fort pour nous brouiller les uns avec les autres définitivement. Je m'énerve surtout souvent contre Niklas, parce qu'il a toujours été beaucoup trop protecteur avec moi, et j'aime pas ça. Ca m'énerve, et j'ai envie de le tacler à chaque fois qu'il joue au grand frère prévenant. Comme si j'avais pas assez de cran pour me défendre. Bon, après, je peux pas trop le critiquer non plus, parce qu'il m'arrive d'être comme ça aussi avec ma petite sœur. Mais bon, comme je ssais que moi ça me gonfle... J'essaye de lui laisser un peu d'air. N'empêche que Niklas a toujours été le plus raisonnable de nous trois. Il lui arrive de se lâcher, de venir se bourrer la gueule avec moi quelques soirs après avoir fumé quelques pétards. Mais quand même. C'est lui qui me maintient dans le droit chemin, si je peux dire ça comme ça. C'est lui qui me canalise, qui m'empêche de déraper totalement quand j'en ai l'envie. C'est à dire souvent. C'est lui qui me retrouve à cinq heures du mat' chez mon copain ou ma copine du moment, ou dans un squat, quand j'ai pas donné signe de vie depuis deux jours. C'est mon garde fou. Sauf qu'il n'est pas parfait, sauf qu'à un moment, ça suffit : Tarja et moi, on se dit que vivre chez papa ou pas, ça change rien, puisqu'il fait comme si on existait pas le trois quart du temps, puisqu'à chaque fois qu'on capte notre existence, c'est pour nous prendre une remarque cinglante de la part de notre belle mère, comme quoi on est des détritus et qu'on vaut pas mieux que notre mère, ou je sais pas quoi. Enfin bref. Ca presque un mois qu'on en parle, sans attirer l'attention de mister perfect grand frère. Il essaierait de nous en dissuader. Nous on a juste envie d'aller voir ailleurs, parce que y'a peut être mieux, parce que y'a rien ici. On a décidé de profiter de ce soir, parce que Niklas fête l'anniversaire d'un de ses potes, et que c'est ni notre père ni notre belle mère qui nous arrêterons. On se tire.

Je ralentis mon sprint en arrivant devant l'immeuble, mais monte tout de même les marches quatre à quatre vers le dernier étage. Tarja tourne paresseusement la tête vers moi lorsque je rentre dans la chambre que nous occupons à trois. Allongée sur son lit, son sac à ses pieds, ses longs cheveux noirs sont étalés sur le matelas autour d'elle comme une auréole sombre. Elle me sourit, d'un sourire franc, ingénu. Comme elle. Je lui rends son sourire, me saisis de mon propre sac que j'avais préparé le matin même. Un soupir. Je m'approche de la fenêtre en me roulant une clope, prends quelques instants pour la fumer et observer les petites volutes blanchâtres s'évaporant dans la nuit. Puis je me retourne vers elle :

« Prête ? »

Elle hoche la tête, se relève et m'emboîte le pas alors que je sors de la chambre.


La nuit est calme. Elle cache quelque chose. Les feuilles des arbres frissonnent à peine, la fine couche de neige craque silencieusement sous nos pas. Je tourne souvent les yeux vers elle ; j'aime les contours délicats que la lueur nocturne trace sur le visage de ma petite sœur. Elle est belle, comme ça. Comme une fleur. Une fleur qui ne devrait sûrement pas fuir ainsi en pleine nuit, une fleur à qui une telle escapade ne peut amener que des ennuis.

Mais je ne dis rien, je continue. Nous frissonons, échangeons des regards lourds de sens, discussions silencieuses. Il semblerait que parler serait un crime dans un environnement aussi calme. Heureusement que je connais bien la forêt aux abords de Trondheim ; j'ai toujours aimé m'y perdre. C'est un peu mon jardin secret. C'est donc tout naturellement le sentier que j'ai décidé d'emprunter lorsque nous avons passé le seuil de l'appartement, deux gros sacs bien harnachés dans notre dos. De longues minutes s'écoulent ainsi, longues, feutrées. Une atmosphère douce et étrange. Je me crispe à plusieurs reprises lorsque mes yeux croient se poser sur des ombres mouvantes à plusieurs reprises. Mais aucun bruit. Toujours aucun bruit.

Une pause, au bout d'une heure de marche vers Valholl. Ma petite sœur connaît quelqu'un qui y a déménagé et qui peut nous donner un petit toit sans soucis, paraît il. On verra bien. Ce sera toujours mieux que rien, l'aventure. Je lance un sourire à Tarja, m'assois à côté d'elle sur nos sacs.

C'est là que tout dérape, je crois. C'est là que le malaise s'installe, le sentiment d'être épié. C'est là qu'on entend les bruits, qu'on voit les ombres, de vraies ombres, cette fois. C'est là qu'on n'a pas le temps de courir avant qu'une forme noire ne se jette sur nous. Le cœur qui bat si fort, la respiration qui se bloque, le sang qui pulse contre mes tempes, manque de faire éclater mes veines. La dernière chose que je sens est cette odeur putride d'animal. La dernière chose que j'entends est son cri

La première chose que je vois est le noir. La première chose que je sens est la sueur qui m'enveloppe. Je tâte, ma main aggripe un drap, le serre fort, très fort. A m'en faire mal. La première chose que j'entends est ma respiration haletante, affolée. Je me redresse. Le lit, oui, le lit. Il est bien, ce lit. Confortable et frais. Je remonte mes jambes, les entoure de mes bras et pose ma tête sur mes genoux. Je tremble encore, je tremble toujours, et je mets toute mon énergie à me calmer. C'est fini. Tout va bien. C'était qu'un rêve – encore un. Un rêve souvenir certes, mais un rêve. C'est passé. Je suis vivante, je suis en sécurité. Je vais bien.

Bien ?

Ca fait presque un mois que je suis là, bordel. Je comprends toujours pas ce qui m'arrive. Je veux toujours pas comprendre. Il y a cette sensation au fond de moi, cette rage au creux de mon ventre, cette soif au bord de mes lèvres. Il y a cette présence, si étrange et familière, qui grogne, s'indigne, veut commander, mais ne veut pas réfléchir. Encore moins que moi. Elle sent ma frustration, elle la sent comme la sienne. Peut être est-ce la sienne autant que la mienne ? C'est ce qu'on m'a dit. On m'a dit qu'elle était moi et que j'étais elle. Mais on me dit tellement de choses depuis un mois...

Il faut juste que j'arrive à m'enlever l'image de son cadavre de la tête. Tarja, ma petite sœur, ma petite fleur, allongée sur la neige, son corps d'innocence reposant dans le plus pur des lit. Un lit blanc parsemé de pourpre. Y'avait plus rien autour de moi, de nous. Juste des empruntes dans la neige qui n'avaient rien d'humain. Juste l'absence, le vide, l'incompréhension, le choc. Puis, un trop plein. Que s'était il passé ? Qu'est-ce que c'était ? Un loup ? Mais pourquoi étais-je en vie, moi ? Pourquoi ne m'avait il pas dévorée aussi ? J'aurais dû mourir à sa place, bien sûr que j'aurais dû, j'aurais dû la protéger jusqu'au bout... Au lieu de ça, j'étais là, indemne, et... Et non, pas indemne. Je sentais la morsure. Et peu à peu, je me mis également à sentir quelque chose de nouveau. D'effrayant.

Le reste est flou, jusqu'à ce que je tombe sur eux. Ou qu'ils me trouvent. Est-ce qu'ils me cherchaient ? Je ne sais pas, parce qu'ils ont dit que celui qui avait ça ne faisait pas partie de leur meute, que c'était un cabot. Peut être le chassaient ils pour l'abatre, de fait ? J'en sais rien, je veux pas savoir. J'ai d'autres choses à comprendre pour l'instant.

Je les ai pris pour des fous, d'abord. Je les prends toujours pour des fous des fois, sauf que je m'inclus dans le lot – ce qui est sûrement pire. Mais est-ce que je peux vraiment nier ce qui s'affirme de jour en jour comme l'évidence ? Ok, cette histoire de loups garous, c'est quand même un truc de malade. Sauf que... Sauf que c'est vrai, bordel. Sauf que je suis un animal, sauf que je suis devenue un animal. Ca me rend folle. De la sentir, la louve, au fond de moi. De la sentir prendre le contrôle. Ils m'ont dit que j'avais eu de la chance d'être totalement sobre ce soir là, sans quoi j'aurais pas survécu. Et maintenant, il fallait que j'arrête tout. Que je sois clean. C'est dur. Je les hais autant que je leur en suis reconnaissante ; je n'aime pas la manière dont on me traite, dont on tente de gérer mes moindres faits et gestes « pour mon bien. Et puis je suis en vie grâce à eux, merde. J'ai une chambre à moi toute seule, un lit confortable, je mange bien... Est-ce que j'ai vraiment à me plaindre ? J'essaye de me convaincre que non, mais dans ces moments là, la petite voix de Tarja me murmure à l'oreille de doux mots emplis d'amertume et de culpabilité. Je suis là parce qu'elle est morte.



Il est tard – ou tôt, selon les points de vue. Je range, nettoie, écouteurs enfoncés dans les oreilles, tapant comme toujours le beat avec la main ou le pied. C'est mon premier jour. C'est un bar assez banal, mais je m'y sens bien. Ca sera sûrement ennuyeux à la longue mais... Mais je crois que j'ai juste envie de m'ennuyer. Ca fait un peu plus de trois ans qu'on ne m'a pas lâché la bride – depuis que j'ai été transformé. La meute a été oppressante, et j'ai arrêté de compter les fois où j'ai rêvé de tous les buter. Bien sûr, je serais morte en premier. Mais j'avais aucune liberté. Surveillée 24h sur 24, interdite de sortir du domaine, et j'en passe. J'étouffais. J'ai toujours étouffé, dès qu'ona essayé de  m'imposer des règles. Je suis pas faite pour ça, pour rentrer dans un cadre, un moule, obéir comme un bon petit soldat. Pourtant, il semblerait que je l'ai fait. Je sais même pas comment. Je me suis accrochée avec toute la force de mes crocs, pour leur montrer ce que j'avais à revendre, que j'étais capable de me débrouiller seule. C'était peut être ça, ce qu'ils voulaient. Me pousser à bout jusqu'à ce que j'arrive à me contrôler.

J'esquisse un sourire. Me contrôler, oui. J'y arrive à peu près, maintenant. Plutôt bien même. Ca ne veut pas dire que j'ai changé, pas vraiment. Juste que j'arrive à ne pas sauter à la gorge de la moindre personne qui vient me chercher des noises – ou qui a juste le malheur de passer à moins d'un mètre de moi. Au fond, oui, après coup, je sais que je leur en suis reconnaissante. Même si la tentative de reprise des études qui a suivi a totalement foiré. Je m'étais dit que j'allais essayer pourtant, vraiment essayer... Puis non, c'était complètement insupportable de reprendre les études, de s'assoir confortablement dans une salle de classe ou un amphi, avec un prof au discours lancinant. Ennuyeux à mourir. Ok, j'ai dit que ça ne me dérangeait pas de m'ennuyer... Mais j'ai des limites, quand même. Zey m'a bien aidée aussi, je dois l'avouer. A sa manière. Contre un arbre ou dans ma chambre. Ou juste par sa gentillesse. J'en ai jamais vraiment attendu plus, mais oui, j'ai été surprise quand tout s'est arrêté plus ou moins subitement. Je sais pas si ma rancoeur est plus forte que ma reconnaissance ou pas – j'aurais sûrement la réponse plus tard. Quand j'y aurai mieux réfléchi. Réfléchir... J'en ai pas l'habitude, non. J'agis à l'instinct depuis toujours, et je comptais pas m'arrêter. J'ai compris que faire travailler ses méninges était tout de même assez important pour la survie, alors... Je fais un effort.

Je finis de donner un coup de torchon au rebord du bar, et éteins la musique. J'ai trouvé ce job rapidement, et ça aurait pu être pire. Au moins, j'ai l'impression d'exister, d'avoir une vie. De pas être juste une foutue louve en cage – en cage avec sa famille, certes, mais en cage tout de même. Je tuerais peut être sans hésiter pour eux, mais j'ai besoin de respirer.


La rage. Le feu. Le sang. Les corps.

Son corps.

Celui de celle avec qui je partageais ma vie depuis presque un an, et que j'aimais. Sûrement l'une des rares personnes que j'avais fréquenté pour qui j'avais réellement développé de forts sentiments. Il faut dire que le reste de la routine devenait tellement ennuyeux... Le seul évvénement notable est le fait que j'ai changé de bar, depuis qu'une des louves influentes de la meute a ouvert le sien. Je m'y sens mieux. Et je me hais pour cela, car en restant avec les miens même pour le travail... Je m'enlève le peu de liberté que j'avais. Alors pourquoi appréciais-je ce nouveau poste ? Oui, c'est un changement, mais un petit. Par rapport à l'autre.

Quand j'espérais des changements, je n'espérais pas ça. Pas cette putain de vidéo. C'était à cause de ça, tout ce qu'il s'était passé à la suite. Si je trouvais la personne qui avait osé faire ça, je lui ferai passer le pire quart d'heure de sa vie, et le meilleur de la mienne. Ce sont nous les animaux paraît ils, mais les humains sont encore plus bêtes que nous. Bêtes, et des bêtes. Même chose. Ils haïssent à tour de bras. J'ai arrêté de me sentir l'un d'eux depuis bien longtemps, mais je ne le réalise pleinement que maintenant. Quelques semaines après avoir vu son cadavre, d'autres ont disparu. Chair à canon pour lex expériences des singes. Le feu monte, la louve gronde. Je les fais taire, je le dois, paraît il. Je me défoule autrement. Mais je me demande encore combien de temps je tiendrais ainsi. Heureusement que je n'étais pas là, au marché de noel. Je sais que c'est une de ces situations dans lesquelles je n'aurai su me retenir. J'aurais fini en tôle, et pitié, tout mais pas ça. Oui, ça aurait vraiment mal fini. Et heureusement qu'on a des exécuteurs capables d'irradier autant de rage et de lâcher un message aussi clair que celui que l'exécuteur a fait passé en conférence de presse. Tout en restant calme.

Je sens la pente se dérouler devant moi. Je sens la rage, le désespoir, la haine. Je sens la chute qui m'attend, mieux, je l'espère presque. Je ne dois pas, je le sais. Mais le sang appelle le sang, et ma geule en est avide.

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Tu savais que depuis que Chuck a perdu son alliance, c’est le bordel dans la terre du milieu ? Arhem ! Félicitation donc pour ta validation. Ton nouveau personnage promet des rps très intéressant. Je sans qu'on va bien s'amuser avec elle, surtout avec la nouvelle intrigue. Ca promet . Bref, j’ai hâte de voir ton personnage en action sur le forum…

Mais avant de te lancer dans le grand bain, tu vas devoir passer par quelques petits chemins non pas étroits et sinueux, mais qui sentent la noisette, bordés de jolies petites fleurs que tu pourras cueillir pour en faire de beau bouquet et…. Ok ok, je me calme. Je te disais donc, voici quelques petits liens que je te conseille d’aller visite au plus tôt ! Et surtout, si tu as des questions ou des soucis, n’hésites pas à contacter une admin, ou à poster dans le sujet la parole aux membres ! Allez zou c’est parti !

La parole aux membres pour toutes tes questions. N’oublies pas, aucune n'est stupide
Chrono pour connaitre la date des évènements.
La tempo pour savoir la date de jeu in rp et la connaître la balance des forces
Les news du fo pour ne rien manquer
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La balance des forces viens toi aussi la faire pencher en faveur de ton espèce !
Les animations pour y participer. On t’encourage à voter pour le forum et nous permettre ainsi de le faire connaitre un peu plus
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Je t’ai rajouté dans les registres d’avatar, de métier, et de logement. N’hésites pas à nous signaler si tu constates une erreur quelque part, ou si tu n’y apparais pas.

Les avatars Les métiers Les habitations

Je finirais par d’indiquer que j’ai rempli ton profil. Je t’ai attribué les bonus suivant pour tes compétences en combat, en me basant sur ta fiche :

PV = 17
FO = 2
RL = 2
PM = 0
AF = 0
AB = 0