Un grand sourire aux lèvres, j’tombais dans les bras d’mon frangin. J’m’en tapais qu’on est pas l’air les plus viril’s qui soient. Il m’avait manqué c’con, et j’étais content d’le r’voir. J’lui tapais dans l’dos avant d’m’d’étacher d’lui en laissant tomber mon sac par terre. J’le rang’rais plus tard. Après tout c’était pas l’plus urgent. J’me tournais ensuite vers Maëve pour v’nir l’embrasser à pleine bouche. Elle aussi elle m’avait manqué et putain, j’avais une furieuse envie d’la prendre là, tout d’suite maintenant. D’ailleurs pourquoi m’en priv’rais-je ? Alors qu’mon frère m’gueulait d’prendre une chambre d’hôtel, j’soul’vais la louve pour l’emm’ner plus loin dans la forêt. En moins d’temps qu’il en fallait on s’débarrassait nos fringues les plus gênant avant d’soupirer d’plaisir. Putain qu’est-ce que ça s’faisait du bien d’la retrouver. Surtout après avoir passé cinq putains d’longues journées avec mon connard géniteur. Soit disant ça m’f’rait du bien voir du pays. Mon cul ouais. Il voulait juste qu’j’arrête d’faire chier son paternel ouais, c’était surtout ça… Bref, j’avais passé cinq putain d’jours à être surveillé non stop et à pas pouvoir faire c’que j’voulais. Autant dire que j’avais attendu d’revenir avec hâte. Un dernier coup d’rein furieux et j’lâchais un soupir d’plaisir. J’adorais baiser avec Maëve. Ouais baiser était l’terme exact pour l’coup. C’était une louve, et j’pouvais y aller sans m’restreindre. Elle pouvait encaisser et surtout, elle aimait encaisser. Elle mordit une dernière fois mon épaule laissa une trace sanguinolente qui r’fermerait rapidement avant d’se détacher moi. Elle récupéra son fut qu’elle enfila avant d’me balancer l’mien et m’demander des détails sur c’voyage.

…

Courir avec mon frangin et ma blonde préférée avait fini d’faire ma journée. J’m’étais bien rendu compte de compter ça m’avait manqué d’pas aller chasser avec les miens. Bordel, un loup était pas fait pour vivre loin des siens. J’en avais eu la preuve. J’me sentais d’nouveau pleinement moi-même maintenant qu’j’les avais retrouvé tous… Enfin sauf mon ulfric. Bordel, j’me s’rais bien passé d’r’voir sa tronche à lui. J’avais grimacé en l’voyant débarquer et j’avais mis fin à ma participation à la chasse d’ailleurs. J’avais r’gagné l’domaine et m’étais transformé en humain bien décidé à pas l’cotoyer outre m’sure. J’récupérer mes fringues puis mon sac qui n’avaient pas bougé d’un poil et sans m’rhabiller – vu qu’j’allais prendre une douche, aucun intérêt – j’regagnais l’manoir. J’me figeais à ses abords en sentant une odeur inconnue, qui n’avait rien à foutre ici. Putain. Un cabot… Enfin une f’melle cabot avait osé foutre les pieds sur notre territoire. J’étais prêt à faire un massacre pour défendre l’territoire d’ma meute… Avant d’m’rappeler qu’Maëve m’avait parlé d’une nouvelle arrivée. J’suivais son odeur jusqu’dans l’un des salons d’la meute, l’plus grand sans faire l’moindre bruit. De dos, une rousse regardait la tv sans m’avoir entendu ni senti arriver. Pas étonnant vu qu’elle avait été réc’mment transformé. J’m’adossais au montant d’la porte, croisais mes bras, et lui dis Alors comme ça c’toi la nouvelle ?

J’souriais à pleines dents tout en croisant mes bras sur mon torse pour faire r’sortir mes muscles et mes abdos. Bah quoi ? Pourquoi j’m’en priv’rais ? j’bossais dur pour avoir l’physique qu’j’avais. J’faisais du sport. J’m’entrainais au combat. J’courais sous forme lupine et humaine. J’me tournais pas les pouces. C’physique, j’le travaillais constamment alors j’avais l’droit d’l’exhiber comme j’le sentais. Et puis c’était pas comme si on était dans un domaine public et pudique après tout. Les fringues, c’est complètement surfait.

J’parlais et la nouvelle louve s’retourna vers moi. A son « toi ici ?! », j’arquais un sourcil d’interrogation. On s’connaissait ? Sur’ment vu sa réaction. Et passée sa surprise, elle s’mit à m’sourire c’qui m’indiqua comment on s’était rencontrés elle et moi. Yavait pas d’doute à avoir, encore moi vu l’attitude qu’elle adopta ensuite. Elle et moi, on avait couché ensembles. Ca allait m’r’venir c’était sûre maint’nant qu’j’savais où chercher. Ouais j’avais des tas d’amantes depuis qu’j’avais quoi ? Treize ans ? Un truc du genre. Mais c’te chevelure flamboyante, y’en avait pas des tonne. Elle et moi d’vions avoir le même âge. Et quelle souplesse en plus. Hmm bizarre j’qu’arrivais pas à la r’mettre. Parce que bordel des filles aussi souples et sûre d’son physique et d’sa sexualité j’en avais pas tant qu’ça.

J’avoue, j’lorgnais sur le peu d’peau caché et sur c’que laissait entr’voir sa tenue légère et sans m’en cacher. J’suis un mec et bordel j’étais pas du genre à être timide. Mon sourire s’élargie quand elle s’approcha pour v’nir m’embrasser le cou des lèvres et passer ses bras autour d’mon cou. J’bougeais pas d’un poil, restant contre l’montant d’la porte. Elle m’détailla à son tour tout en s’disant surprise d’me recroiser aussi. J’haussais légèrement les épaules avant d’laisser s’échapper un léger rire Je suis un mec plein d’surprises. Lui répondis-je avant d’me saisir d’une des longues mèches d’cheveux qu’j’fis glisser entre mes doigts délicat’ment avant d’la laisser r’tomber. J’étais occupé ailleurs... commençais-je avant d’tourner la tête vers l’couloir en entendant des pas arriver, et plus précisément d’ceux mon frère. Il soupira en m’voyant ave Chéryl avant d’se pincer l’arête du nez. Bordel Zeÿ sérieux ? Chéryl vient d’arriver. Tu pourrais attendre avant d’essayer d’la mettre dans ton pieu tu crois pas ? il s’approcha d’nous et mis un claquo derrière la tête comme à son habitude. Soit un gentil loup. Fous lui la paix avec tes avances… Cheryl, si mon petit con de frangin t’emmerde, hésites pas à venir me trouver. Je m’occuperai de son cas comme il le faut… Et toi, soit sage ok ? m’dit-il avant d’prendre mon sac pour l’laisser dans ma chambre en regagnant la sienne. J’le regardais monter les marches quatre à quatre puis une fois certain qu’il était hors de portée, j’me r’tournais vers la louve et lui dis. Cheryl hein ? C’est vrai qu’ça faisait longtemps… J’vois qu’notre rencontre t’a réussi. Tu m’en vois ravi. J’lui souriais malicieusement avant d’la reluquer une fois d’plus. Avec son prénom, j’avais totalement resitué la nouvelle louve. Elle avait changé c’était certain. Elle dégageait cette assurance folle qu’ont les femmes, et surtout les louves expérimentées qui assument leur corps et leur sexualité. Je couchais quasiment jamais avec des pucelles. La première fois qu’j’allais fais, j’étais tombé sur une fille complèt’ment barge qui s’était pointé à l’un d’mes cours pour d’mander quand est-ce qu’j’comptais la d’mander en mariage. Bref. J’avais hésité avec Chéryl et puis finalement j’avais couché avec elle. Parce qu’bordel, elle est du genre très canon, qu’on s’était mis d’accord sur une seule nuit et puis vu comment les mecs lorgnaient sur elle, elle s’rait tombée sur un connard qui aurait juste pris son pied sans voir et comprendre qu’ca s’rait sa première expérience sexuelle. Au moins avec moi, elle avait connu du plaisir pour la pr’mière fois avec un homme. J’avais pris soin d’elle l’espace d’une nuit et l’avais d’abord comblé avant d’prendre à mon tour mon pied. J’étais pas un connard même si m’attribuait c’te réput’ à cause d’une ou deux nanas trop collantes. Ezeÿel Sköell pour te servir. Lui dis-je avant de lui faire une petite révérence. Tu connais mon grand frère Jayden donc. On dirait un ours mal léché mais en vrai c’est un loup mal luné… Surtout hésites pas à lui répéter ce que je viens de te dire. ajoutais-je un grand sourire aux lèvres. J’précisais pas pour mon paternel et l’ulfric. Elle avait rencontré Jay’, donc elle savait qui il était. Donc par déduction elle saurait qu’mon grand père était l’ulfric… Et détestant c’lien qui m’unissait à lui, j’allais pas l’geuler sur tous les toits.

Et bah cette louve avait pas froid aux yeux et putain ça m’plaisait bien cette histoire. J’étais heureux d’rentrer avant et bah j’l’étais encore plus. Elle était canon en plus, pour rien gâcher en plus. J’ouvrais la bouche pour lui répondre que j’la prenais aux mots ou tout court quand elle voulait… Mais Jay vint tout gâcher. Si j’pouvais l’tuer j’le f’rais… Ou pas. Bordel j’l’aimais trop pour ça, même s’il manquait rien pour attendre. Et bien sûr, il m’dit d’pas toucher à la nouvelle… Et pourquoi pas hein ? C’était pas comme si ça avait l’air d’la déranger. J’suis pas un putain d’violeur. Toutes les nénettes qui passent dans mon pieu sont plus que consentantes. Certaines même veulent qu’on remette ça alors que, bordel, j’étais pourtant clair sur c’point là. Les filles collantes ? Très peu pour moi. Et l’avantage avec les louves c’est qu’elles ont un aussi gros appétit d’luxure qu’moi. Bref, j’avais pas b’soin d’m’en faire sur l’côté monogame et exclusif quoi.

J’me rapp’lais d’elle à force d’y penser – en même temps moi et penser, ça fait pas un mais bien deux voir trois – et pour c’qui était de la faire, bah c’était déjà fait. Par contre savoir quand exact’ment, j’saurais pas, mais pas récemment. Et elle avait gagné en confiance d’ailleurs et en charme du coup. C’était pu la jeune femme certes décidée et peu farouche, mais vierge qu’j’avais connu. J’avais pris mon temps avec elle, j’avais fais en sorte qu’ce soit une bonne et belle expérience pour elle. J’vous les dis, j’aime trop les femmes pour m’comporter comme le dernier des connards finis. J’étais toujours réglo.

La rousse répondait à mon frère avant d’ajouter qu’être sage c’était chiant. J’connaissais assez mon frangin pour savoir qu’il avait entendu même s’il fit mine que nan. Il était trop doué dans son genre pour qu’ça lui échappe. Il avait surement l’vé les yeux au ciel, non sans sourire quand même. Ouais j’avais aucun doute là d’ssus, sinon il s’rait r’v’nu illico. Il savait aussi très bien qu’j’la touch’rais pas alors qu’il m’avait d’mandé d’pas l’faire. Lui aussi m’connaissait trop bien et il était bien l’seul à qui j’obéissais d’ailleurs. Cela m’empêchait pas d’m’amuser quand même. Après tout, si elle voulait pas, elle pouvait partir.

J’lâchais un rire à ces paroles suivantes, n’pouvant pas m’en empêcher. Une fois calmé, j’lui dis J’vais pas t’contredire sur l’fait qu’coucher avec une femme c’est mieux qu’avec un homme… j’avais testé avec un mec, mais ça m’avait pas plus plu qu’ça. C’était pas vraiment mon truc alors qu’les femmes… Bordel j’aimais les femmes, leurs courbes, la douceur d’leur peau, leur odeur… Tout en elles m’plaisait. J’ajoutais malgré tout, en r’prenant une mèche d’cheveux entre mes doigts T’es mal tombé voilà tout. Condamnes pas tout un peuple à cause de connard égoïste… S’tu veux un d’ces quatre, j’pourrais d’rafraichir la mémoire… et j’étais très sérieux dans ma proposition. J’avais bien envie d’r’coucher avec elle, surtout qu’maint’nant elle pourrait encaisser sans problème étant louve. Ce s’rait vraiment l’pied, surtout si j’étais l’premier loup avec qui elle couchait après sa transformation. Rien qu’le plaisir d’passer l’premier… Ca m’plaisait encore plus. J’lui proposais d’ailleurs mes services, et elle attrapa la perche qu’j’lui tendais. J’fis glisser sa mèche entre mes doigts pour v’nir lover l’dos d’ma main contre son cou, et la descendre l’long d’son décolleté, écartant légèrement les pans d’sa chemise. T’as l’air d’avoir chaud… Te gêne pas pour moi si tu veux t’débarrasser d’ce truc inutile. Comme tu l’vois, j’suis pas du genre pudique… J’me penchais à son oreille et finis par ajouter dans un murmure. T’y gagne ma reconnaissance éternelle… Qui t’offre un accès illimité à mon pieu. C’est plutôt pas mal nan ? Et en échange t’as juste qu’à aller trouver Jay et lui dire qu’j’arrêtes pas dire des trucs horribles sur son compte. J’te laisse faire parler ton imagination d’ailleurs… Par contre j’te préviens… J’s’rais exigeant et j’prendrais autant qu’j’donnerais J’me redressais et concluais. Faut j’aille prendre une douche. T’a entendu mon frangin ? J’dois attendre avant d’essayer d’te mettre… Enfin d’te remettre dans mon pieu… Et même si ma salle de bain s’trouve pas loin, et bah, elle est pas dans mon pieu… un grand sourire aux lèvres plein d’sous entendu, j’lui tournais l’dos et grimpais deux à deux les marches d’l’escalier. Libre à elle d’me suivre, d’me rejoindre, ou d’rester en bas. J’comptais bien m’amuser qu’elle soit là ou non, même si la première optique était plus attrayante bien évidement.