Mes premiers pleurs résonnent dans entre les murs d'un entrepôt désaffecté servant de squat à une bande d' héroïnomane. C'est un médecin d'une association aidant les sans-abris qui a aidé ma mère a accouché. La première fois que ma mère me tint dans ses bras elle se trouvait entre un homme vomissant la bouteille de Vodka qu'il venait de s'enfiler et une flaque de sang séché de la veille.  
Cela fais maintenant plusieurs mois que ma mère a perdu la fois en la vie et qu'elle refuse même d'aller mendier, elle se laisse simplement dépérir dans un coin de l'entrepôt. Voilà plusieurs jours que je n'ai rien manger et la générosité des autres habitants du squat c'est très vite épuisée. Je pris alors sur moi de trouver de quoi manger pour quelques temps. Je suis posté  devant le Centre Commercial et j'attend que quelqu'un sorte avec un cadis plein, j'en repère un, un vieil homme poussant difficilement son cadis dans la neige. J'attend qu'il me dépasse puis  me met à courir derrière lui en criant "Monsieur, Monsieur !", il se retourne d'un air étonné puis en prenant un air essoufflé je lui dis: "Monsieur, il y a eu un problème par rapport à votre paiement il faut que vous retourniez voir la caissière tout de suite !". Étonné il m'interroge sur ce problème mais je répond en prenant un air innocent que je n'ai pas compris moi même et qu'il devra directement voir là-bas. En grognant il va pour reprendre son cadis quand je lui dis "Ne vous embêtez pas je vais vous déchargez vos courses en attendant montrer moi juste quelle est votre voiture.". Il me souris m'indiqua un 4x4 noir stationné non loin. Il m'ouvris le coffre puis me dis avec un sourire similaire à celui du grand-parent voulant faire à ses petits enfants "Merci beaucoup petit, j'ai acheté du chocolat prend le il te servira de paye."puis il commença a marcher à pas lent vers le centre commercial.Dès qu'il fut hors de mon champs de vision je pris le cadis puis m’élançait à toute vitesse dans les rues de Valhöll et en direction de l'entrepôt.
La neige ne cesse de tomber depuis ce début de mois. Les survivants du squat ont allumé des barils braseros, ils se tassent autour de ces derniers habillé par des manteaux émaciés. J'ai moi même allumé un baril afin de nous réchauffer ma mère et moi. Cette dernière enterré sous une tonne de couverture se laissait de plus en plus dépérir et serait déjà probablement morte si j' n'étais pas là. Ce soir là je mangeais une barre chocolaté volé la veille dans une petite épicerie, la nuit était particulièrement froide et le silence qui régnait dans l'entrepöt était particulièrement lourd. Le seul bruit qui cassait ce pesant silence était les sanglots d'un enfants.
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