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[Livre I] [FB] You Sound Good To Me

Ezeÿel N. Sköell
Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyVen 17 Mar - 10:33

Le 17 mai 2015


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Adossé à un mur, je regardais de loin l’Oméga. L’université avait organisé une sortie en dehors de la ville pour les premières et deuxièmes années. J’avais eu l’autorisation d’y aller uniquement parce qu’Il était là. Se passant sur deux jours, mon père n’aurait jamais voulu, même avec l’aide de Jayden. Mais l’Oméga avait eu l’autorisation lui, et donc je l’avais eu pour veiller sur lui. Je savais que d’autres loups seraient aussi dans le coin. Trop de risques de laisser un jeunot comme moi seul pour assurer sa protection. J’en avais senti roder sous forme lupine autour de l’hôtel dans lequel nous logions. Je ne doutais pas que d’autres nous avaient suivi en bagnole.

Depuis que nous étions entrés dans le musée d’art, je m’étais retrouvé seul avec Lui. J’avais vraiment attendu de le visiter, mais je n’en profitais pas. Comment le pourrais-je alors que je devais Le protéger ? Je lui en voulais quelque part. je lui en voulais de gâcher cette petite escapade, alors que j’étais conscient que s’il ‘n’avait pas été là, il n’y aurait eu aucune escapade justement. Freyja me tira de mes pensées en venant jusqu’à ma hauteur. Elle me prit par la main et me traina devant une œuvre que je devais absolument voir. J’aurais pu résister, mais on aurait attiré l’attention et ce n’était pas ce que je souhaitais. Je la suivais, non sans grommeler dans ma barbe. Mais au fond j’étais reconnaissant. J’aimais bien cette petite humaine et sa compagnie ne me déplaisait pas. Elle était aussi passionnée que moi, et c’était cool de partager ensemble. Et nan j’avais pas de vu sur elle. Non pas qu’elle n’était pas mignonne ou autre hein. Mais on était pote et elle est vierge. Donc pas pour moi.

Je me prêtais au jeu de la visite et en oubliais un temps mon rôle de gardien. Je dévorais des yeux certaines peintures, et en détestaient d’autres. Je m’intégrais au groupe et me marrait bien avec les gars de ma promo autant que je le pouvais. Après tout, ils étaient humains, et je suis loup. Un grand fossé nous sépare et je ne l’oublie pas. On venait de sortir du musée pour aller boire un verre non loin de là quand un ton énervé me fait tourner Deux humains ne faisant pas partie de notre fac se trouvait devant l’Oméga. Ils avaient les poings serrés et s’ils ne parlaient pas fort, je pouvais entendre le timbre de leur voix. Mon loup prit aussitôt les commandes. C’était instinctif. Je devais lui prêter main fort. Je m’écartais de mon groupe, bousculant tous ceux qui étaient sur mon passage, et en quelques enjambés, je les avais rejoints. Je poussais le premier avec toute ma force de loup et il s’écrasa sur le sol. Le deuxième eut tout juste le temps de s’écarter. Je me plantais entre eux et l’Oméga et grognait doucement mais menaçant au possible. Un problème ? L’humain encore debout me regarda, puis après une hésitation me balança son poing dans la figure. Enfin il essaya. Il n’était qu’un faible humain qui ne savait pas ce que c’était vraiment de se battre. Il n’avait jamais mis sa vie en danger. Moi si. Je l’évitais et je lui rendais son coup, lui cassant son nez déjà tordu. J’avais du sang plein le poing mais je m’en foutais. Les deux autres se relevèrent mais ne firent rien. Un attroupement s’était formé, et nos profs encadrant se frayait un chemin jusqu’à nous, nous criant d’arrêter ça. Les trois gars se regardèrent avant de tourner les talons. J’aurais pu être raisonnable. Mais je ne le voulais pas. Ils s’en étaient pris à ma meute et j’avais envie de leur défoncer la tronche, de leur faire payer. J’avançais vers eux et leur foutais un coup de pied dans le dos. L’humain tomba à terre et bouffa le bitume. Mais avant que je puisse le rouer de coups, on fut séparés. Deux de nos profs me prirent par les bras pour me retenir mais n’y arrivaient pas vraiment. J’étais plus fort qu’eux. Ils me criaient de me calmer, me menacer que si je le faisais pas, ils me renverraient. Comme si cela m’importait en cet instant. Je m’en foutais complètement. Je voulais… Non je devais poursuivre mes deux proies qui essayaient de s’enfuir, deux proies qui s’en étaient pris à MA meute. Rien d’autre ne comptait, non rien du tout.
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyVen 17 Mar - 14:53


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Ezeÿel & Brishen

______17 Mai 2015.

Mon père m’a autorisé à participé à cette sortie de l’université. Deux petits jours loin de la ville, centrés sur l’art. Je ne sais même pas ce qui l’a poussé à accepter, il était déjà tellement réticent à l’idée que j’aille à l’université. Ça a dû lui passer. Et il a aussi dû comprendre que je suis têtu ; tel père tel fils non ? Je n’ai aucun doute sur la contrepartie à payer. Ma protection est une priorité pour tout le monde, une priorité bien idiote et inutile à mon avis. Je n’apprécie pas être surveillé comme un loupiot de trois printemps, mais ces jours-ci je dois faire avec. Les loups gardent bien leurs distances et restent discrets, même si je les sens traîner, notamment hier soir autour de l’hôtel. J’avoue que ça me rassure, mais je suis aussi certain de pouvoir me débrouiller seul en cas de pépin.

Le seul à ne pas être subtil est Ezeÿel, mais venant de lui rien de surprenant. Je sais très bien que sa présence ici n’est dû qu’à la mienne. Son père à lui est bien trop strict pour lui avoir permis cette sortie dans le seul but d’assouvir son amour pour l’art. Je ne sais pas si Zeÿ m’en veut ou non. Il doit veiller sur moi, mais sans moi pas de musée. Pour ma part, j’arrive à me laisser porter par les tableaux, les sculptures. Je n’ai que conscience de sa présence, mais n’y prête guère attention. Il est grand. S’il veut visiter qu’il le fasse, quel mal peut-il m’atteindre dans un tel environnement ? Alors que j’observe une toile de maître avec attention, mon ouïe perçoit une conversation entre Zeÿ et une humaine. D’un coin de l’œil, je les vois bientôt s’éloigner en direction d’un chef d’œuvre, puis partir dans leur propre visite. J’esquisse un sourire, satisfait de voir qu’il va aussi en profiter à présent.

J’ai tout loisir de me perdre dans le musée. Si une ou deux fois que croise le jeune loup en compagnie d’humains de sa promo, je reste seul pour ma part, bien mieux dans mes pensées. Mon carnet est mon seul camarade, et il s’emplit rapidement de croquis ou de réflexions sur telle composition, tel mouvement, telle lumière rendue à la perfection. Je me rends bientôt compte que l’heure du rassemblement approche à grand pas. Il est temps de sortir. Cependant, ce n’est bizarrement pas aussi facile à dire qu’à faire. Le flux des visiteurs entrant ou sortant est presque discontinu. Descendant le parvis en esquivant quelques humains, je finis par me retrouver détaché de toute foule. Je pousse un soupire, reprenant mon chemin pour marcher un peu. Mais dans mon mouvement, je percute malheureusement un homme. Même sans y faire attention, ma force de loup est suffisante pour l’étonner. Il doit croire que je l’ai fait exprès. Immédiatement, je m’excuse. Peine perdue ; leurs expressions m’indiquent qu’ils vont être chiants.

Ils commencent à me menacer, mais avant que je n’ai eu la moindre de chance de faire quoique ce soit, Zeÿ rapplique. Les problèmes arrivent à grandes enjambées, littéralement. Le loup pousse sans ménagement l’un des types pour venir se placer entre eux et moi. L’homme au sol met du temps à se remettre. Son acolyte, lui, envoi le premier coup. Inutile face à Ezeÿel qui lui brise le nez en réponse. J’allais intervenir quand plusieurs choses se passent en même temps. Nos professeurs arrivent à notre niveau, l’un d’eux se chargeant de m’éloigner de là. Les types battent de retraite. Le loup garou n’écoute pas les sommations et s’avance, un dernier coup amena un des humains violement à terre. Ma respiration se bloque dans ma gorge ; je sais qu’Ez’ n’est pas en danger dans ce combat, mais il va le payer inutilement cher. Deux profs arrivent à le maintenir quelques secondes, juste le temps que les abrutis d’humains prennent la fuite. J’esquive habilement l’adulte qui maintient l’espèce de périmètre de sécurité, et rejoins rapidement le loup blond. Je me place devant lui, malgré une protestation d’un prof qui peine à le retenir.

« Ezeÿel, calme-toi, ils sont partis. » dis-je d’une voix calme, fixant mon regard dans le sien. C’est son loup qui agit ; qui grogne et qui veut se battre, venger l’attaque contre sa meute. Pour une efficacité plus rapidement, je m’avance et pose mes mains sur son torse, un ordre silencieux de rester en place. Il lutte encore pour partir à la poursuite de ses humains. « Ils n’en valent pas la peine Ez’ ! Cal-me-toi. » Je détache bien chaque syllabe et, au bout de quelques instants, il commence à se détendre. Son corps et son esprit cèdent un peu plus à chaque seconde ; son loup s’apaise tranquillement. Je garde mes paumes plantées sur son torse Jusqu’à ce qu’il soit totalement revenu à lui. Seulement à ce moment-là, je me recule.

Mais les professeurs encadrant ne sont pas aussi conciliants. Certains dispersent la foule, disent aux élèves de rejoindre tel point de ralliement, et deux autres, ce qui entourent encore Ez’, le regarde avec mécontentement. « Monsieur Skoëll, j’espère que vous savez que vous allez devoir assumer les conséquences de- » « Non s’il vous plait ! » intervins-je vivement. « C'était du self-défense. J’ai malencontreusement percuté un des types, mes excuses ont pas suffi, avant que ça dégénère Ez’ est arrivé et… Ils ont frappé en premier, il faisait que me défendre ! » Je ne sais pas si ça enterrera le problème. Mais j’aimerais tellement, au fond. Ez’ ne doit pas pâtir d’être venu me défendre. Quand bien même ça ne regarde pas les humains, ils ont encore décision sur sa place à l’université. Et je ne voudrais pas qu’Ezeÿel soit renvoyé par ma faute.

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptySam 18 Mar - 12:15

Le 17 mai 2015


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Connards d’humains. J’allais me les faire. Non, je devais me les faire. Mon loup voulait sortir. Il voulait les tailler en pièce, déchiqueter leur chair à coups de crocs et de griffes. Si je l’écoutais, je me serais déjà transformé pour faire un massage. Mais je le dominais comme je l’avais toujours fais. Je n’étais pas mon père. Je ne perdrais pas le contrôle. Et je lui offrais une compensation en frappant sur ses connards d’humains de pacotille. J’allais leur massacrer la tronche et leur faire passer l’envie de toucher à mon frère de meute, à mon Oméga.

Mais deux autres putains d’humains s’en mêlèrent. Ils essayèrent de me retenir. Pauvres fous. Comme si ils étaient de taille face à moi. J’avançais. J’avançais moins rapidement car entravé par eux, mais j’avançais quand même. S’ils ne me lâchaient pas bientôt, j’allais aussi passer mes nerfs et ma colère sur eux. De quoi se mêlaient-ils à la fin ? Ça ne les regardait pas. Et ce n’était pas sage de se mettre entre un loup et ses proies, pas sage du tout.

Ils commençaient à m’agacer sérieusement. J’allais me dégager d’eux, mais Brishen détourna mon attention. Il se planta devant moi, m’obligeant à m’arrêter. Il me pria de me calmer mais franchement ? Je m’en foutais. Mon loup voulait encore passer ses nerfs sur les deux connards et j’étais d’accord avec lui à cent pour cent. Ou du moins jusqu’à ce que l’Oméga me touche. Sa magie satura aussitôt l’air. J’étais le seul à pouvoir le sentir, le seul pouvant être touchée par elle. Et aussitôt mon loup se calma. Sa colère et sa haine laissa place à une sérénité et une joie profonde. S’il avait été chat, il se serait mis à ronronner sans le moindre doute… Et je détestais ça. Oui, je détestais ça. Je n’aimais pas cet état passif dans lequel il était plongé. Il se fichait bien désormais de poursuivre les deux autres connards. Il se fichait bien de se dégager des deux profs qui me serraient encore. Il était devenu… Docile.

C’était ça le problème que j’avais avec l’Oméga. Je ne le détestais pas mais je détestais l’effet qu’il avait sur mon loup. C’était contre nature putain. Un loup c’est violent, brutal, indomptable. Mais lui, il avait le pouvoir de les rendre docile, domestique, et calme. Il les rendait vulnérable… Il me rendait vulnérable et malléable. Et je détestais cet ascendant qu’il avait sur moi. Je ne voulais être sous le contrôle de personne. J’avais bien trop subi plus jeune avec mon père et son père d’ulfric et je m’étais fait la promesse que jamais plus on ne me contrôlerait. Je m’étais battu pour ça… Mais l’Oméga et sa magie faisaient tout voler en éclat.

Les profs me lâchèrent enfin, avant de me demander des comptes. Comme si je leur en devais. Qu’ils aillent se faire foutre mais alors profond. Ils ne comptaient pas face à ma meute. Et j’avais agi dans mon bon droit, selon mon devoir de loup. Je n’avais rien à me reprocher, rien du tout. J’allais les envoyer bouler, mais Brishen prit ma défense. Je fronçais des sourcils et le dévisageais. Je ne voulais pas de son aide, j’étais assez grand pour me débrouiller tout seul. Et je ne voulais jamais rien devoir à personne. Je me retournais vers les profs qui échangèrent un regard. Je haussais les épaules et leur dis d’un ton calme Assumer les conséquences de quoi ? J’aurais dû faire quoi ? Les laisser passer mon cousin à tabac sans rien faire et me contenter de regarder ? Je me retenais de rajouter « alors allez vous faire foutre » uniquement parce que j’aimais beaucoup l’un des deux profs. C’était un bon enseignant et il me poussait sans cesse à m’améliorer en se montrant toujours plus dur, toujours plus exigeant.

Sans attendre qu’ils me répondent, je pris le bras de l’Oméga et l’entrainait plus loin, non sans jeter de nombreux coup d’œil autour de moi pour être certain qu’il n’y avait pas de danger. Loin des oreilles indiscrètes je lui dis un peu sèchement Arrête ça tout de suite. Arrête d’user de ta magie sur moi ok ? Je savais qu’il y était pour rien, que c’était dans sa nature autant que c’était dans ma nature de le protéger. Mais putain, je détestais ça. ça va t’as rien ? lui demandais-je plus doucement tout en l’inspectant. Il n’avait pas l’air d’être blessé, mais on sait jamais. Je m’en préoccupais réellement et je n’avais pas demandé cela par politesse. Il était mon Frère de meute et nous étions liés par le pouvoir de la meute. Et il était Oméga. J’avais beau détester mon père et mon grand-père ulfric, j’aimais les miens et je prenais soin d’eux. C’était dans ma nature. Au fait, merci d’avoir pris ma défense.


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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyDim 19 Mar - 20:47


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Ezeÿel & Brishen

______17 Mai 2015.

Je ne pouvais laisser Ezeÿel s’énerver comme ça. Son but reste facile à deviner pour moi ; s’il le pouvait, il massacrerait ces types, simplement parce qu’ils m’ont menacés. Il est arrivé alors qu’il n’y avait que des élévations de voix, et je ne suis même pas sûr que ces gars seraient passés à l’acte s’il n’était pas intervenu. Mais c’est trop tard. L’arrivée de Zeÿ les a fait agir, alors, naturellement, le loup leur rend les coups, avec largement plus de facilité pour les dominer. Tout cela ne m’étonne pas, et si l’enjeu aurait été différent, j’aurais pu laisser faire. Cependant le blond risquait gros pour pas grand-chose, du plus nous étions en pleine rue, entourés d’humains. Sans mon intervention, il aurait poursuivi les deux connards pour les mettre en pièce. Leur fuite ne lui suffisait pas. Et mon frère de meute, pour rassasier son loup, aurait pu se retourner contre les professeurs qui tentaient vainement de le retenir.

J’arrive juste à temps. J’essaie tout d’abord de n’utiliser que ma présence, le contact visuel, et ma voix pour le raisonner, mais je comprends rapidement que cela ne me mènera à rien. Alors je le touche. Je pose mes mains sur son torse avec une légère pression. Dès lors, la magie œuvre. Ça ne marche qu’avec mes congénères, je crois que ça a un peu un rapport avec les liens de la meute. J’agis directement sur leurs pulsions, sur leur ‘loup intérieur’ comme je l’appelle, qui désigne leur instinct primaire et animal. Je les calme, les apaise, les plonge dans un état de sérénité qu’ils ne peuvent rejeter tant que je ne le leur permets pas. C’est, en fait, un grand pouvoir que je possède ; je pourrais en théorie rendre n’importe quel loup docile, en lui faisant passer le besoin de violence. Seul l’oméga a cette capacité, elle assure la cohésion de la meute en enrayant toute dispute dangereuse et hors propos. Lors des combats pour l’autorité, je n’interfère pas. De même lorsqu’il y a un danger, que cela vienne de l’extérieur ou d’un loup devenu fou.

Beaucoup n’aiment pas être ramenés à la raison. Zeÿ en fait partie, je le sais. Comme d’autres, il garde ses distances, quand bien même ma magie n’est réellement active que lorsque je le souhaite. La seule personne toujours sous son emprise est moi-même ; elle se matérialise par une absence de pulsions aveugles. Elle est aussi inscrite dans mes gênes, je ne peux qu’accepter ma condition, sans ressentir de manque, car je n’ai jamais expérimenté personnellement le besoin de violence pour la violence, ou ces envies démesurément extrêmes de meurtre (comme aujourd’hui, alors que ces types ne m’ont au final pas touché).

Lorsque mon frère de meute s’apaise enfin totalement, je me recule. C’est au tour des professeurs encadrant d’entrer en scène. Bien qu’ils n’aient aucun droit sur nous deux. Cependant c’est le jeu, étudier chez les humains est un choix et cela demande des sacrifices. Avant que Zeÿ ne prenne la parole, je prends sa défense. Car son côté tête brulé, je ne peux rien y faire. Et loin de moi l’envie de lui attirer des ennuis. Les adultes humains ont l’air de réfléchir deux minutes à mes paroles, tandis que le blond prend un ton calme pour leur demander ce qu’il avait fait de mal car au fond, il n’avait fait que me défendre. Soudain Ezeÿel me choppe par le bras et me traîne sur plusieurs mètres, jusqu’à ce que nous soyons à l’écart. Comme je m’y attends, il m’ordonne d’arrêter d’user de ma nature d’oméga sur lui. Je pousse un bref soupire en dégageant mon bras de son emprise. « Et te laisser dérouiller des mecs qui m’ont même pas touché devant témoins ? On n’est pas à Valhöll, c’est pas aussi facile de se tirer d’emmerdes. » Et puis, vraiment, c’était inutile de s’acharner sur ces pauvres types.

Naturellement, il laisse bien vite tomber son amertume d’avoir été forcé à l’apaisement, et s’enquiers de mon état. Je pousse encore un soupire. Moi, c’est d’être materné qui me soûle. Il ne pense pas à mal, il s’inquiète, tout simplement. Mais tous, toute la meute s’inquiète de mon bien-être, trop à mon goût. C’est sincère et touchant, mais trop. Il m’arrive de me sentir étouffer, plus petit je n’avais le droit de rien faire. J’ai dû lutter pour que qu’on accepte de me laisser entrer au lycée, puis à l’université. « Non c’est bon, j’vais bien. » expédiais-je sa question. Puis Ezeÿel me remercie de l’avoir défendu face aux humains. J’arque un sourcil, un peu surpris, puis pose une main un instant sur son front comme pour prendre sa température. « Oh, c’est toi qu’est blessé non ? Ou t’es malade ? » plaisantais-je. Je rigole un peu, pour détendre l’atmosphère. Je le connais, je sais qu’il n’aime pas plus que moi qu’on l’aide lorsqu’il peut se débrouiller. Je reprends un air quelque peu sérieux, avec tout même un fin sourire. « Y’a pas d’quoi Ez’, tu m’as protégé j’te rends la pareille. J’voulais pas que t’ai des problèmes avec les profs par ma faute. » Je me passe une main dans les cheveux et hausse les épaules. « Même si les vieux m’le disent pas en face, j’sais qu’on me surveille. Je sais bien qu’t’as pu venir qu’à cause de ça, et j’ai pas envie de te rendre ça plus chiant qu’ça l’est déjà. »

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyLun 20 Mar - 22:57

Le 17 mai 2015


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J’avais entrainé un peu plus loin le loup, fermement mais pas brutalement. Je ne lui ferais jamais de mal. Jamais. Mon loup ne le permettait pas et mon côté humain non plus. J’ai toujours appris à faire attention aux omégas, toujours. Et j’avais beau être un petit con comme me le disait souvent mon frangin, j’aimais ma meute, et je la respectais. Je savais que les omégas étaient essentiels pour notre survie, pour notre cohésion. Ils sont le cœur de la meute, après tout. Et ce n’était pas simplement un surnom, mais bel et bien ce qu’ils étaient. Ils étaient semblables à des ulfrics, simplement eux n’avaient pas besoin de se battre pour penser aux leurs, pour les aider, pour les guider. Ils possédaient cette paix qui nous faisait défaut à nous autres loups dominants. Pour autant, cela ne voulait pas dire que j’étais capable d’accepter qu’il m’apporte cette paix. J’avais toujours connu mon loup actif, impulsif, sauvage. Il n’avait rendu plus fort, plus indépendant. Sans lui, je serais resté la victime de mon père et de mon grand père. Il était ma force, et le savoir aussi docile… Je détestais ça. Parce que j’avais appris à la sueur de mon front à le dominer, à le contrôler, à trouver un terrain d’entente avec lui. Et cela sans l’aide de personne.

Il se dégage de mon bras, et je ne le retiens pas. J’aurais fait non seulement pareil à sa place et surtout si je le retenais cela voudrait dire l’empoigner et lui faire du mal. Or, je vous l’ai dit, je ne le ferais jamais. J’étais avec lui protecteur et non bourreau. Cela ne m’empêchait pas de lui dire que je ne voulais pas qu’il use de sa magie sur moi. Je lui avais déjà dit d’ailleurs par le passé quand il était intervenu entre mon père et moi. Et la fois d’avant également. Et je savais que je devrais lui redire encore et encore et qu’il n’en tiendrait jamais compte. Parce qu’il était Oméga et que même si consciemment il décidait de ne pas le faire, son cœur, son âme le feraient. Il était ainsi fait et je l’avais accepté. Mais putain je détestais ça, surtout quand c’était délibéré car il n’avait aucune excuse. Je haussais les épaules à sa réponse, avant de croiser les bras sur mon torse. Ce ne sont que des humains. J’m’en tape de leur sort. Et Jayden s’en serait occupé. Et heureusement qu’on est pas à Vallhöl pour eux sinon j’les aurais retrouvé avec les gars et après notre passage, cela aurait été un miracle de les voir en vie. Ce qui était totalement vrai. Je m’en foutais de faire passer un sale quarte d’heure aux humains, voire de les handicaper durablement. Ils ne faisaient pas partis des miens et ils avaient cherché des noises à mon Frère de meute. Ils pouvaient crever dans un caniveau, je m’en taponnais l’oreille avec une babouche. Et j’aurais aucun état d’âme d’en être à l’origine. Qu’est-ce que je risquais franchement ? Ce n’était pas comme si les nôtres me l’auraient reproché. Ils se seraient joints à moi au contraire.

Je lui demandais s’il avait rien même si j’étais certain que c’était le cas. On sait jamais. Puis je le remerciais même si putain c’était pas dans mes habitudes. Et que j’avais pas eu besoin de lui. Mais Jay’ n’arrête pas de me répéter que de le faire ne pourrait pas me tuer. Je repoussais la main de l’oméga de mon front moins fortement que je l’aurais fait avec un autre et lui dis Haha très drôle. T’as bouffé un clown ce matin ? T’es con, tu le sais ça ? Ouais, bah on m’y reprendrais pas tiens de remercier les gens. Non mais quel connard… Ok je l’avais pas non plus volé, mais je suis trop orgueilleux pour le reconnaître à voix haute. Pour le reconnaître tout court. Je me renfrognais, marmonnant dans ma barbe comme le gamin vexé que j’étais en l’instant. Bordel c’était moi qui faisais chier les autres, pas le contraire. Et les autres gosses de la meute de notre âge n’oseraient pas m’asticoter de la sorte, certain qu’ils passeraient un sale quart d’heure sinon… Ce qui ne pouvait pas s’appliquer à Brishen… Foutu oméga ! Il se fit un peu plus sérieux, mais cela ne m’empêcha de froncer un peu les sourcils. J’eus la même mimique que lui – typique des gars de notre âge – et lui répondais. J’m’en fous de la réciprocité. C’est pas un concours. On est Frère. Je ne vais pas te tourner le dos. Et c’est mon rôle de te protéger. Moi j’ai pas besoin d’être sauvé Ouais, car c’est trop tard pour ça. Mon père m’avait trop abimé pour que je sois récupérable. J’étais un petit con, mais j’étais lucide. J’étais cassé, non pas comme loup, mais comme humain. Si j’avais pas mes peintures et mes dessins comme exutoire, et mon frangin à mes côtés, j’me serais balancé à la flotte avec une pierre autour de la cheville ya plusieurs années. Je rangeais mes mains dans mon fute et haussais des épaules. Et t’aurais pas pu venir si j’avais pas été là. On est tous les deux gagnants. Par contre désolé mon pote, mais il n’est plus question que je m’éloigne de toi. Parce que j’ai trop gros à perdre si tu rentres avec, ne serait-ce qu’une cheveux de travers. ouais, pas besoin de lui faire un dessin. Avec le père que j’avais et cet ulfric vieillissant de pacotille de grand père, s’il arrivait un truc à Brishen sous ma surveillance, je me serais massacrer la tronche. Et personne ne saurait les arrêter, personne ne le ferait d’ailleurs. Parce que s’il arrivait malheur à notre oméga, ils m’en voudraient tous, me tourneraient tous le dos. Bref. J'ai une faim d'loup et j'ai vraiment les crocs là sans mauvais jeux de mots. Tu sens cette odeur? lui dis-je en respirant à plein poumon. En mettant de côté les odeurs de la ville dégeux, une bonne odeur de viande grillé flottait dans dans l'air. C'est toi qui invite. je babysitt' tu payes.


(Hj : posté avec Zeü c'est mieux qu'avec Maja Very Happy)

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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyMar 21 Mar - 17:10


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Ezeÿel & Brishen

______17 Mai 2015.

Pour la plupart des loups, être apaisé ainsi est contre-nature, je sape leur violence, leur sauvagerie. Ce n’est que pour leur bien, mais ils ne le verront jamais de cette façon. Et c’est peine perdue de ne serait-ce qu’essayer de leur expliquer qu’il n’y a pas besoin d’être toujours aussi à cran. Je ne me mets pas non plus en travers de leur chemin, néanmoins ils me considèrent comme un trouble-fête. N’empêche qu’ils ont besoin de moi. Chaque meute doit avoir ses omégas pour être viable. Ils sont donc forcés de faire avec, s’ils n’acceptent pas d’avoir parfois besoin d’être ramenés sur terre. En général dans ces moments-là, ils n’ont même pas conscience du problème, ils n’ont aucun recul avec leur situation et les résultats peuvent être désastreux. Ez’ n’est clairement pas en meilleurs termes avec ça. Pour autant, je pouvais compter sur lui comme sur n’importe qui au sein de la meute. Nous nous protégeons tous mutuellement.

Une fois éloigné de l’attroupement, je me dégage de son emprise aisément, d’un geste sec. Il me répète d’arrêter de faire « ça » avec lui. Au moins il n’utilise pas d’insultes, ce qui m’amènerait presque à accepter ; mais tout comme c’est contre-nature pour un loup d’être docile, c’est contre-nature pour moi de ne pas intervenir quand la situation l’oblige. Il arrive que je ne me contrôle pas dans ces moments-là, je me retrouve à agir sans l’avoir nécessairement pensé. Bien évidemment, Zeÿ n’a que faire de ces pathétiques humains, pour lui, son frère serait encore intervenu pour faire le ménage. Je soupire lourdement, en le fixant. Jay’ est trop là pour son cadet, qui reste un petit con qui se croit bien trop au-dessus de tout. Le blond ajoute que si nous avions été dans notre ville, il aurait retrouvé ces types pour les passer à tabac avec renforts.

« Zeÿ, Zeÿ, Zeÿ... » soufflais-je en secouant la tête. « J’aurais été ravi de te voir les achever, c’est qu’des humains, mais t’avais un gros problème de timing, c’est tout. » Ce n’est pas leur sort qui m’avait inquiété, mais celui de mon frère de meute. Agir ne signifiait pas se priver de réflexion. Quoiqu’il en pense, dans le monde des humains, il faut savoir jouer avec leurs règles. Pas toujours, certes, ce sont des êtres diminués, sournois, etc., etc. Mais en l’occurrence il le fallait. Je rassure ensuite le loup sur mon intégrité physique. Je vais bien, rien à signaler. Puis, à ma grande surprise, il me remercie de l’avoir couvert auprès des professeurs. Je m’amuse d’abord de ce tour inattendu de la conversation. « Ouais je sais. » ris-je quand il me traite de con. De ce côté-ci, nous sommes, je pense, assez semblables. Je loupe rarement une occasion de taquiner ou de faire chier mon prochain. Surtout qu’Ez’ est d’ordinaire celui qui charrie. Rares sont ceux de notre âge assez hardi pour le chercher sur son propre terrain, car il est plus susceptible lorsqu’il est la cible des taquineries.

Lorsque je redeviens sérieux, pour lui faire comprendre qu’on s’entraide les uns les autres, et qu’il n’a pas à me remercier spécialement, il rétorque que ce n’est pas un concours. Je lève furtivement les yeux au ciel, voyant qu’il est encore bloqué sur l’idée que je suis sans défense, que je suis celui qui a besoin de protection. « Et j’vais pas te tourner l’dos non plus quand t’as besoin d’un coup de main Ez’, j’suis autant un loup de la meute que toi. » Comme ce monsieur est un brin chiant et trop buté, je préfère encore en rester là, et ne pas partir sur une argumentation qui ne mènera nulle part. Je n’ai pas besoin d’être protégé constamment, mais il n’a pas d’autre choix, sinon son père et son grand-père lui ferait payer la moindre égratignure. Comme s’il méritait un tel traitement. Le vieux reste mon Ulfric, mais dieu sait à quel point j’aimerais lui remettre les pendules à l’heure quand il s’agit de son petit-fils. Et le père n’est pas mieux. En grandissant, j’ai mesuré à quel point ils étaient tous dans l’erreur. Cependant, c’est trop tard pour y changer quoi que ce soit.

« Je sais bien, je sais bien... » marmonnais-je quand Ezeÿel annonce qu’il va à présent me coller au cul tout le reste du séjour. Comme je l’ai dit, cela tournerait mal pour lui, car il est responsable de moi. Ce que je déteste. Vraiment. Ils seraient capables de lui en vouloir à mort, tous. Même dans une situation où il ne pourrait rien faire, ça serait de sa faute. Enfin bon, mieux vaut ne pas penser à ce malheureux cas de figure. Zeÿ, ayant le ventre qui crie famine, me fait remarquer cette bonne odeur de viande. Je jette un coup d’œil aux alentours, humant et détectant, entre autres odeurs citadines rebutantes, le parfum qui a capté son attention. J’esquisse d’abord un sourire, puis rigole. « Ben voyons, j’suis aussi étudiant, j’roule pas non plus sur l’or hein ! » Bien sûr que je vais payer pour nous deux, j’avoue que c’est la moindre des choses pour le mal qu’il se donne à me garder entier. « Allez, trouvons l’origine de ce- de cette odeur... »

Naturellement, je tente de repérer le restaurant ou le bar qui dégagerait un fumet aussi alléchant. Maintenant qu’Ez’ a lancé l’idée, je me rends compte que la faim commence à me tirailler. Je commence à marcher dans la direction que je pense être la bonne, m’assurant d’un regard que le loup me suive. Les mains dans les poches, nous marchons ainsi un moment, longeant une rue, puis une autre. Le vent s’avère quelque peu traître, mais nous ne sommes pas né de la dernière pluie, et ni l’un ni l’autre ne manquons de flair. Et c’est alors qu’au détour de la grande rue, se dévoile un établissement qui ne paye pas de mine. J’échange alors un regard avec Ezeÿel, alors qu’un demi-sourire s’empare de mes lèvres. « Je crois qu’on a trouvé notre jackpot. »

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyLun 10 Avr - 18:23

Le 17 mai 2015


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Ces connard d’humains pouvaient aller se faire voir et crever sous mes poings. J’en avais rien à battre. Et franchement, je m’en tapais complètement parce que je savais que j’aurais jamais aucun problème. Jayden couvrait mes arrières, comme il l’avait toujours fais. Et comme je le faisais pour lui. Nous étions frères, pas seulement de meute, mais aussi de sang et de chair. Il y avait un lien fort, un lien supplémentaire entre nous deux, un lien qui ne pouvait exister qu’entre nous. Bibi est mon frère de meute et je donnerais ma vie pour lui, mais ce n’était pas la même chose. Je ne saurais l’expliquer, c’est là simplement. Et c’est un truc de gonzesse de décortiquer les choses et les sentiments. Et putain j’suis pas une gonzesse, loin de là même. J’suis un homme, un vrai de vrai, avec tout l’équipement trois pièces qui va avec. Et plus d’une louve ou humaine pourront vous le confirmer.

Je levais les yeux au ciel quand l’Oméga m’indiquait que j’avais un problème de timing. Yen avait foutrement aucun. C’était lui qui en faisait un. Je m’en tapais de passer à tabac des mecs dans la rue devant des spectateurs. C’était même mieux. Comme ça, tout le monde saurait que Brishen c’était une chasse gardée et qu’on pouvait pas s’en prendre à lui sans en subir les conséquences. J’aurais marqué le territoire de la meute quoi. Mais il m’avait empêché de le faire en calmant mon loup qui voulait décidément pas se secouer à cause de sa magie de meute. Je détestais ça. Et bordel… Qu’est-ce qu’il était con quand il s’y mettait. Je le remerciais, prenant sur moi et lui il me demandait si j’étais malade. Gros con. Je ne manquais pas de lui signaler d’ailleurs, ce qui l’amusa bien évidement. Je lui aurais bien mis mon poing dans la tronche seulement… Et bah c’était un oméga et contre nature pour moi de le faire. Et puis, je l’aimais bien ce con dans le fond.

Je laissais tomber pour cette fois, mais lui signalais que désormais je lui collerais au cul comme une mouche sur une merde. Hors de question que cela se reproduise. J’en prendrais bien trop la tête si on touchait à l’un de ses cheveux. Il le savait tout aussi bien que moi. Ca me faisait pas plaisir parce que, putain, j’étais content de cette virée. Le programme fait par la fac était d’enfer. Deux jours consacrés à l’art, que demander de mieux ? Mais c’était foutu désormais car j’allais passer mon temps à le surveiller et veiller sur lui. Bon il le savait et j’insistais pas plus. Ni lui ni moi n’étions enthousiaste à ce programme.

Bon quitte à rester ensembles autant allier devoir et plaisir. Je sentais une odeur de viande très alléchante et putain j’avais une faim de loup sans mauvais jeu de mots. Je lui indiquais qu’il allait devoir me rincer la tronche et lâchais un rire franc quand il m’indiqua qu’il ne roulait pas sur l’or. Comme si c’était un problème ! On faisait partie d’une meute qui nous payait tout ce dont on avait besoin pour vivre, sans avoir à payer la bouffe quotidienne, ou de frais de vie. Après ouais, on se démerdait pour un téléphone ou si on voulait dépasser le budget vêtements qu’on nous filait, mais franchement, c’était pas comme si on n’avait pas des virements de nos pairs sur nos comptes. Un loup de meute ne manque de rien. Jamais. D’autant plus Bibi qui est un oméga, donc un loup encore plus choyé que les autres, et cela même si mon grand père est un connard fini. Il a besoin de l’oméga dans sa meute et il le sait très bien. Ouais c’est ça à d’autre frangin ! Oublies pas à qui te cause. Ouais, il pouvait le faire croire à qui il voulait pas ça marcherait pas avec moi.

On se mit en route et finit par trouver ce putain de restau de viande qui sentait sacrément bon. J’avais envie de me lécher les babines, sans déconner. Et j’étais certain que c’était aussi le cas de l’oméga qui était avec moi. Je sourie comme un gamin devant un magasin de bonbons et prend le bras du loup pour qu’il me suive dans le restau sans attendre. Ouais, on a trouvé le jackpot c’est clair. Il ne payait pas de mine ce restau, mais putain l’odeur était délicieuse. On a le nez pour ça en plus. Je fis mon plus beau sourire à l’hôtesse à l’accueil. Elle était pas mal du tout pour une rouquine. Et elle me mettait en appétit elle aussi. Bonjour… Une table pour deux s’il vous plait… On vous l’a surement dit, mais vos yeux sont semblables à deux émeraudes. J’en oublais un instant le loup et continuais mon numéro de charme qui prenait – comme d’hab – Ils brillent de mille feu, et je crois que je vais finir aveugle à force de les admirer. Un plat entra en salle et détourna mon regard de l’humaine. Je le suivais avidement des yeux, donnant un coup de coude au loup à côté de moi. Mon Bibi je vais fais chauffer ta carte bleu mec ! Un serveur nous indiqua notre table et on s’installa. Je fis un clin d’œil à l’humaine avant de me concentrer sur la carte. J’paye une bouteille de rouge… Et toi le reste. T’as vu comment j’suis généreux ? Ouais, bah ou pas hein ! Car vu la carte, j’allais pas me contenter d’un plat j’ai r’péré le jambonneau, et le tournedos et toi ? J’étais curieux de savoir ce qu’il allait choisir. Dis-moi ce que tu manges et je te dirais quel type de loup tu es. Au fait, elle est pas mal la brune avec qui tu parlais c’matin. Tu sors avec elle ou elle est dispo ? Ouais j’perdais pas le nord.

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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyDim 16 Avr - 16:20


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______17 Mai 2015.

Se prendre la tête avec Ezeÿel ne servirait à rien. Si on doit retenir une seule chose de son caractère, c’est à quel point il peut être buté. Pas seulement têtu, mais réellement buté. Aussi, essayer de le faire changer de point de vue est très souvent inutile. Il ne cherchera même pas à comprendre ma vision des choses, pourquoi j’ai agis de cette façon. Après tout je m’en fiche un peu, cela ne m’empêcherait pas de recommencer si ce que je crois être juste s’avère lui déplaire. Il est simplement trop sauvage ; je me demande réellement comment il arrive à se tenir en société humaine, sans vouloir déclencher une bagarre avec chaque humain un peu débile – et dieu sait qu’il y en a beaucoup de ce type. Cependant je ne peux nier qu’il n’a voulu que me protéger, ce qui est plus que naturel. J’aurais pu me débrouiller, mais je suis mieux placer qui quiconque pour savoir que nos instincts, nos pulsions, nous contrôlent. Les miennes sont simplement différentes.

Donc je le remercie bel et bien pour être venu. Je le taquine tout de même, mais sans méchanceté aucune (ça, jamais), parce que je ne peux m’en empêcher, quand il me remercie pour lui avoir sauvé la mise auprès des profs. Défendre son frère de meute peut prendre bien des formes, il ne s’agit pas seulement de casser la gueule à des gens. Le sujet se clos alors qu’il me prévient que nous devrons rester ensemble à présent. Ou plutôt, qu’il refuse de me lâcher sous aucun prétexte. Je ne peux qu’approuver, sachant qu’en cas de problème, il se prendrait tout sur le dos. Aucun de nous ne s’en réjouit réellement, mais nous devrons faire avec. J’essaierais de ne pas rendre ça trop pénible pour lui, il ne faut pas que cette virée à but artistique ne tourne en du babysitting. Il faudra qu’il profite aussi un peu. Zeÿ trouve alors quelque chose qui nous ravira tous les deux ; une bonne odeur de viande nous assure un bon repas.

Evidemment, il m’annone que c’est à moi de lui offrir la bouffe. Je n’y vois aucune objection, et ris légèrement en lui faisant remarquer qu’envers et contre tout, je ne suis pas tellement mieux loti que lui. Certes, je suis un oméga, mais ce n’est pas une raison pour que je dépense sans compter. Je me satisfais de peu, de toute façon. On ne manque peut-être de rien, mais je ne voudrais pas voir arriver le jour où la meute devra s’inquiéter de ses revenus. Au final, il faut subvenir aux besoins de pas mal de monde. Tout le monde ne bosse pas à l’extérieur, sans compter les louveteaux. Ezeÿel me fait très clairement comprendre qu’il n’en croit pas un mot, comparé aux autres étudiants. Je secoue silencieusement la tête, en me mettant en route. Le restaurant n’est pas long à trouver, et j’ai de plus en plus faim depuis que le blond a lancé l’idée. Il n’est pas difficile de dire que le loup est très content de se retrouver face à la devanture, son sourire ne laisse place à aucun doute. Encore un peu et il sautillerait sur place. Mais il m’embarque plutôt par le bras à l’intérieur, pressé que se mettre à table.

Un coup d’œil me fit comprendre que ce restau était de la trempe de ceux qui ne payent pas de mine, mais où on bouffe comme des rois. L’odeur ne ment jamais, faites confiance aux loups pour ça. A peine entré, et Ezeÿel flirte déjà avec la demoiselle qui nous accueille. Par habitude, je lève les yeux au ciel en attendant qu’il ait fini son petit laïus de poète inconscient du mot ‘subtilité’. Je me demande réellement comment les nanas peuvent tomber aussi facilement dans ses bras, tant ces phrases d’approches frisent le ridicule. Il doit avoir un radar pour les filles dénuées d’exigences trop haute. Heureusement qu’un plateau transportant une belle assiette de viande le ramène à la réalité, sinon je m’en serais chargé moi-même, avec largement moins de sympathie. Soudain, le blond se rappelle de mon existence alors qu’il m’indique le plat. « J’te fais confiance pour ça Zeÿ. » répliquais-je avec un soupir, à propos de ma carte bleue qui va souffrir. On ne tarde pas à nous amener à une table et nous nous y installons. Je m’intéresse alors à la carte, tout comme mon frère de meute. « Trop aimable mec, vraiment », raillais-je quand il se propose de payer la bouteille.

Bien entendu, il a tout comme moi un appétit d’ogre, et on ne va pas se contenter d’une seule pièce de viande. C’est impossible. Nous sommes des jeunes loups en pleine croissance, naturellement nous avons besoin de forces. Ezeÿel a déjà une idée de choix, moi j’hésite encore. « Mh, le pavé me tente bien, mais je vais sûrement tester leur entrecôte... Ouais entrecôte, et puis foie de veau. Autant que ça vaille le coup non ? » riais-je légèrement. L’odeur m’ouvre réellement l’appétit, plus que je ne l’aurais pensé. Mon portefeuille va bien prendre cher, mais ce n’est pas grave. « La- qui ? » demandais-je en relevant la tête vers Ez’. « Ah, tu parles d’Astrid sans doute. Bon sang tu perds pas l’nord toi, ton humaine là te suffit déjà plus ? » Je ricane un peu, ne refermant ma carte. Je me recule contre mon dossier, attendant qu’un serveur n’arrive. « Tu peux tenter ta chance s’tu veux, mais j’suis pas sûr qu’elle tombe dans tes filets. Elle a un truc pour les hommes plus vieux, l’dernier avec la trentaine j’crois. Me semble qu’elle a de nouveau un copain d’ailleurs. M’enfin, j’ai appris à ne plus être surpris de tes prouesses avec les dames, même si j’comprends toujours pas comment tu t’débrouilles », expliquais-je, un brin pensif. Puis je fais un signe de la main. « Mais vas-y, j’t’en prie, j’voudrais bien te voir essayer de te la taper. » conclus-je avec un sourire en coin.

Astrid est en cours avec moi, depuis le début. Je pourrais la considérer comme une amie je pense. La section artistique étant assez restreinte, tout le monde se connait de toute façon, de près ou de loin. Disons que je suis assez proche d’elle, comme je peux l’être d’une humaine. Et contrairement à Zeÿ, je ne saute pas sur tout ce qui bouge. Bientôt le serveur arrive pour prendre nos commandes, puis repart. Je pose alors mes coudes sur la table, en regardant Ez’. « Comment tu fais pour chopper des meufs avec tes approches à deux balles hein ? Dis-moi ton secret. Parce qu’en toute honnêteté, à leur place, je fuirais. » lançais-je avec un petit rire. « Entre les louves et les humaines, restera bientôt plus une seule femme dans toute la Norvège qu’est pas passée sous tes draps. »

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyMar 2 Mai - 10:51

Le 17 mai 2015


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J’ai faim. J’ai toujours faim après avoir cassé des tronches… Bon ok techniquement j’étais pas allé au bout, mais quand même. J’avais les crocs sans mauvais jeu de mots et l’odeur de la bouffe était méga appétissante. Pourtant le restau ne payait pas vraiment de mine si on regardait de plus près. Il était niché entre deux autres commerces dont un restau chinois qui, lui, sentait mauvais au possible. La déco était assez vieillotte, pas très branché. C’était un retour en arrière à l’époque de nos grands-parents… Enfin de nos parents vu la longévité des loups-garous. Bref, ça m’aurait pas des masses attiré si je n’avais pas eu cet odorat qui ne pouvait pas tromper. Ici la bouffe serait bonne, yavait aucun doute. Les odeurs ne pouvaient pas mentir, pas sur ce genre de point.

Installé, en parcourant la carte, je demande au loup oméga ce qu’il comptait commander. Je souris à grandes dents à sa réponse. Il était assez classique… Sauf le dernier plat, mais pas vraiment étonnant qu’il s’autorise une excentricité même si le prix était supérieur. Bien. Il existait pas à commander un peu plus cher, mais pour bien manger. Digne de tous loups carnivores qui se respectent. J’interrogeais Brishen sur l’une de ses camarades de classe qui m’avait fait de l’œil, histoire d’être certain de chasser sur son territoire. Je me foutais bien de piétiner celui des autres humains, mais pas d’un frère de meute. J’ai quand même quelques principes après tout. Je lui fais un grand sourire affamé quand il me répond que je ne perds pas le nord. Jamais. Jamais je ne le perds. Et ce sera dommage de le faire ! Après la bouffe et courir dans la forêt, les activités sexuelles étaient mes « pratiques » préférées. Encore une fois, je ne suis pas un loup pour rien. Et puis, faut bien canaliser toute cette énergie qui déborde de notre corps d’une manière ou d’une autre. Astrid… Ca roule bien sous la langue… C’est même un peu exotique ! C’est parfait. Et je ne m’en fais pas pour ça. Son copain, elle peut le garder, c’est pas comme si j’étais jaloux et pas partageur… Présente la moi et j’te parie que dans max un mois, elle écartera les cuisses pour moi et hurlera mon prénom… D’ailleurs si tu veux, j’peux nous arranger un plan à trois. Ou tu peux simplement venir regarder. J’suis partageur comme gars. Et j’étais sérieux à propos de tout ce que je lui disais. Je haussais les épaules, avant de nous servir un verre de vin, bouteille ramenée par le serveur entre temps. Je regardais le loup de manière interrogative, lui laissant le choix. Je me savais assez convainquant pour qu’elle finisse par accepter à coucher avec nous deux… Ou que Bibi ne soit que simple spectateur. Par contre, ça changerait la relation qu’ils ont actuellement donc c’était à lui de voir.

Je rigolais franchement à sa question. Je fis signe au serveur et lui annonçait la commande de mon frère de meute puis la mienne – un cuisso de jambonneau, un steak de cheval saignant, ainsi le canard sauté au champignon -, faisant mine de ne pas remarquer son regard étonné, lui indiquait de les servir un par un, pour finir par lui commande une bouteille de vin rouge différente pour chaque plat, qui irait parfaitement avec nos commandes. Je ne lésinais pas sur la qualité. Ce serait gâché la viande que de prendre de la piquette après tout. Une fois qu’il fut reparti, je dis au loup Tout est dans l’attitude mon gars. Si tu veux je peux t’apprendre quelques trucs. C’est comme une chasse tu sais, c’est pas si différent, sauf que tu es seul. Tu dois d’abord traquer ta proie, apprendre à la connaitre… Ou du moins reconnaitre ce qu’elle cherche. La serveuse qui nous a accueilli par exemple… Regarde la bien de plus près… Son rouge à lèvre est frais et encore bien brillant. Cela signifie qu’elle en remet très souvent. Son apparence est très soignée, trop pour un lieu pareil. Elle prend soin d’elle, ça se voit. Mais elle ne sort que très peu souvent. Ses fringues sont pas à la mode par exemple. Ou encore elle a bombé la poitrine quand on est arrivé. C’est évident qu’elle a faim d’homme et qu’elle s’ennuie dans ce patelin. Elle avait un regard rêveur et mélancolique avant qu’on rentre en regardant l’une de ses vieilles photos de New-York sur le mur. Elle veut partir d’ici, mais elle ne le fera jamais…. je haussais les épaules et me calais de nouveau dans le fond de ma chaise. Elle a besoin de rêver, de s’envoler un peu. Donc je l’ai complimenté en la draguant. C’était très cliché, mais c’est justement ce qui aller marcher le mieux avec elle. Je ne répondais pas à son dernière interrogation. Je le faisais jamais quand on me posait ce genre de questions. Souvent je m’en amusais, laissant apparaitre un léger sourire malicieux sur mon visage, mais pas là, j’en avais pas envie. J’étais limite vexé qu’il me demande ça. Il était assez bien placé pour savoir pourquoi j’avais besoin de sauter autant de gonzesse. N’était-il pas loup ? N’avait-il pas grandi non loin de moi ?

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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyDim 14 Mai - 20:19


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______17 Mai 2015.

Être un loup a beaucoup davantage, et un nombre non négligeable réside dans notre excellent odorat. Aujourd’hui, cela nous amène à un restaurant dont l’extérieur était un peu vieillot mais l’odeur qui émane de ses cuisines ne nous trompent pas. On va bien se régaler et rien qu’en passant le pas de la porte, j’en salive d’avance. Comme Ez’ doit me protéger, je vais lui payer le repas intégralement, ça fera bien une petite compensation. De toute façon, il m’a forcé la main, mais je l’aurais proposé de moi-même. On s’installe, après que le loup blond ait un peu dragué l’hôtesse d’accueil au passage. Chacun choisit ce qui lui fait plaisir, et n’hésite sur rien. Le prix n’est pas vraiment un souci. Personnellement je fais rarement des excès, sauf quand il s’agit de nourriture, ça c’est l’exception.

Après cela, Ezeÿel revient vite à un sujet qui le passionne : les nanas. Il me pose des questions sur une de mes potes, pour s’assurer que je ne suis pas déjà sur le coup. Même s’il n’arrive pas à la garder dans son slip, au moins, il n’empiète pas sur les territoires de ses frères loups même s’il s’agit d’humaines –sauf autorisation. Il est peut-être un petit con, comme beaucoup le pense, n’empêche qu’il a quelques principes de meute fort développés. Alors je lui parle d’Astrid, du fait qu’elle ait peut-être un copain... Ez’ trouve d’abord le prénom exotique, ce qui me fait légèrement rire puisque ça ne l’est pas du tout, et je secoue la tête lorsqu’il évince le copain. Il se donne un mois pour arriver à la glisser dans ses draps. Mais ensuite, je grimace à sa proposition de plan à trois.

« Mh, une autre fois peut-être. Je l’aime bien elle, j’me vois pas la sauter, ni faire ça avec toi d’ailleurs. Mais, mais, comme je sais que tu es sérieux, garde cette proposition pour plus tard, avec une autre humaine ça pourrait me tenter », ajoutais-je avec un sourire en coin, et clin d’œil. Je suis à des kilomètres de sa propension à se taper tout ce qui a des seins, il est même plus chaud-lapin que la plupart des loups (peut-être le jeune âge, les hormones, qui sait), mais je ne dis pas non quand l’occasion vaut le coup. J’ai aussi des envies, après tout. Juste, pas avec Astrid. Et puis ma curiosité reprenant le dessus, je lui demande comment il fait pour attraper des filles alors qu’objectivement, ses phrases d’approches sont presque toutes pitoyables. Je porte à mes lèvres le verre de vin que Zeÿ a eu la gentillesse de servir tandis qu’il passe notre commande au serveur, dont le regard surpris par nos demandes est très amusant. Il demande aussi un vin différent pour chaque plat, histoire de ne pas gâcher nos morceaux de viandes. Si je ne regardais pas à la dépense pour la nourriture, il en faisait de même pour la boisson.

Puis il m’explique alors son secret, qui réside simplement dans la connaissance qu’on a de la fille. Il assimile ça à une chasse et, avec sa description, je suis assez d’accord. Il arrive tout bonnement à comprendre assez rapidement ce qu’une femme attend d’un homme et il se lance dans la brèche. Il utilise la technique qui marchera le mieux avec la nana, comme la serveuse qui nous accueillit. Rêvant d’ailleurs, d’intimité, et souffrant d’ennui, la draguer simplement en faisant un peu de rentre dedans avec des compliments ne pouvaient qu’éveiller son intérêt. Qu’on lui porte de l’attention est simplement ce qu’elle désire. « Je comprends mieux... Ça paraît plus logique maintenant que tu te demmerdes aussi bien avec les femmes. En plus vu que tu les gardes pas après, t’as juste besoin de savoir quoi faire pour les chopper. Mh, t’évite les problèmes de couple en tirant quand même ton coup. T’as le beurre et l’argent du beurre, bravo », répondis-je avec un sourire mais aussi de la sincérité. Je ne l’ai jamais pensé plus idiot qu’un autre ; j’ai été dans son cas aussi, où notre père respectif préférait notre frère. Mais je devais avouer qu’apprendre qu’il y avait autant de réflexion derrière ses approches me surprenait. Si je ne le connaissais pas, et si j’étais une fille, j’aurais pu tomber dans ses filets en fin de compte. J’en ai un frisson. « Si lors des chasses toute la meute agissait avec autant d’application que toi lorsque t’as une meuf en vue, on manquerait jamais de gibier sauvage je pense. » riais-je en reprenant une gorgée de vin.

« Bon et sinon ça se passe bien pour toi les cours ? Et dans la meute ? » demandais-je naturellement. Au sein du domaine, tout ou presque se sait, ou finit par se savoir, mais la véracité de ce qu’on raconte n’est pas toujours là. Aussi, le meilleur moyen de savoir comment mon pote va, c’est de le lui demander directement.

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyDim 21 Mai - 18:01

Le 17 mai 2015


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Je hausse les épaules quand Bibi m’indique qu’il s’voyait pas sauter sa pote. J’le comprenais pas pour l’coup, mais bon c’était son problème pas l’mien. C’était lui qui manquait une occas’ d’s’amuser pas moi. Moi j’comptais bien la baiser et lui faire hurler mon nom. Et j’savais qu’elle le ferait. Elles le faisaient toutes. J’connaissais assez les femmes pour savoir reconnaitre c’qu’elles aimaient au pieu. La réaction d’leur corps me l’indiquait quand ma bouche et mes mains s’baladaient sur leur joli minois. Elles peuvent pas mentir à moi. J’suis un loup. J’capte toutes les flagrances qui s’dégagent d’elles quand j’suis dans leur pieu. J’avais bien appris plus jeu et chaque nouvelles expériences renforçaient cette connaissance. J’avais fait partie d’plusieurs cercles de pratiques différentes, allant du SM au yoga sexuel. Et comme on dit, c’est en forgeant qu’on d’vient forgeron nan ? Comme tu veux Bibi. Et quand tu veux avec une autre. J’suis sûr qu’j’pourrais t’apprendre trucs et toi aussi. Par contre, l’mecs dérangent pas, et m’rebutent pas, mais c’est pas pour autant mon trip. Donc t’attends pas à c’que m’occupe totalement d’toi. J’m’arrête aux préli avec les mecs. lui précisais-je en haussant les épaules. Ca m’dérangeait pas d’partager une nénette (ou plusieurs) avec un (ou plusieurs mecs). Et qu’un mec me touche m’dérangeait pas, comme ça m’dérangeait pas d’les toucher, caresser, embrasser non plus. Si l’ambiance si prêter, j’pouvais être un mec très ouvert. Mais pour ce qui était de m’enfouir dans un homme et le laisser en faire de même avec moi, là c’était autre chose. J’avais déjà testé. Plusieurs fois, pour être certain. Et c’était pas mon trip. J’tirais pas vraiment de plaisirs particuliers à ça. J’prenais vachement plus mon pied avec les femmes, signe évident donc d’ma préférence. Donc, comme j’venais d’lui dire, ça s’rait avec plaisir mais il aurait jamais la totale avec moi. J’ajoutais d’ailleurs avant qu’il réponde, un sourire aux lèvres, à son image Mais si c’est ton truc, hésites pas à inviter aussi. Plus on est d’fou plus on jouit comme on dit !

Quand l’loup m’interroge sur ma manière d’emballer autant de nénettes, j’lui réponds sans détour. Tout est une question d’observation et d’analyse. Comme lors d’une chasse sur notre domaine quoi. J’me servais de tous les sens développés qu’on devait à notre espèce. Et, contrairement à c’que pensait la majorité des gens j’étais pas qu’un quetar. J’me contentais pas de juste baiser des femmes. J’leur rendais autant qu’elles me donnaient, parfois plus d’ailleurs. J’étais pas un connard misogyne. J’respecte les femmes, bien plus que certains mecs qui gardent pourtant bien plus longtemps leur queue dans leur froc que moi, parfois bien plus que des p’tits copains attitrés. Ouais, yavais certaines meufs qui s’accrochaient et j’y pouvais rien. J’froissais leur égo alors que putain, j’étais toujours clair avec elles avant de coucher avec elles. Elles savaient très bien qu’c’était juste pour une nuit. Mais j’imagine que certaines espèrent me changer d’avis, de philosophies… Elles se trompaient lourdement. J’étais pas fait pour être en couple c’est aussi simple que ça. Et ça m’allait très bien. J’voulais pas de compagnes fixes, pas de gosses non plus. Un jour ça posera problème à mon paternel mais j’m’en foutais. J’comptais pas perpétuer son nom. Jamais. Pas question d’infliger à un gosse ce que j’avais bouffer dans la tronche.

J’lachais un rire franc à la conclusion de Bibi Et, surtout, le cul de la crémière, t’as oublié de le préciser. mon ton était malicieux, mais j’ajoutais plus sérieusement. Après c’est pas toujours aussi simple. Yen a certaines qui s’accrochent. En règle générale, j’m’arrange pour pas leur faire du mal, mais j’ai pas l’choix des fois…. Je haussais les épaules, puis me secouant pour pas laisser ces sombres pensées s’intallaient, je concluais en lui disant un grand sourire aux lèvres. Que veux-tu j’suis trop un dieu, et dès qu’elles me goutent, elles peuvent pu s’passer moi Certains diront que j’suis prétentieux… Moi j’dirais que j’suis réaliste. J’savais c’que j’valais dans un pieu et j’vois pas pourquoi j’devais m’en cacher. Bouaaaarf. Si j’suis trop performant tu sais comme moi qu’les plus vieux vont pas kiffer… Et surtout Ma mine se fit plus sombre. J’préfère être ni trop bon ni trop mauvais comme ça l’géniteur et son pater’ m’foutent la paix... Enfin non. Disons qu’ils essayent pas d’faire moi un éxé ou l’ulfic. T’as la chance tu sais mon vieux. T’es un oméga. T’as pas b’soin prouver ta place et t’as pas b’soin de te casser l’cul à tout faire pour rester dans la position qui t’convient l‘plus. Je n’avais pas les mêmes aspirations que mon père et mon grand-père. Je ne voulais pas du pouvoir. Je voyais bien ce que cela leur avait fait et j’voulais pas finir comme eux. J’voulais pas suivre leurs traces, pas devenir comme eux. Être une déception m’allait très bien tant qu’mon paternel passait pas sa colère sur moi à coup d’renfort de poing. Jayden… Jayden était l’héritier. Moi j’suis qu’un p’tit con, la honte d’la lignée. Brishen… Même si c’tait pas évident avec son père, il était protégé par tous. Il était en sécurité, choyé et aimé par quasiment tous nos frères. Il avait de la chance, ouais, beaucoup plus qu’il ne pouvait le penser. Plus jeune, j’l’avais souvent envié. Puis j’avais été jaloux et en colère. Maintenant, et bien j’savais qu’il y était pour rien et j’acceptais les choses comme elles étaient. S’voiler la face ne faisait pas avancer.

A l’image du loup en face de moi, j’pris une gorgée de vin savourant son arôme. C’était, j’crois, le seul truc qu’avait pu me léguer l’géniteur d’mon géniteur. Il avait toujours adoré les bons vins et à force de lui piquer des bouteilles pour les boire – et le faire enrager – j’avais appris à aimer les bons alcools. J’sais pas capable de boire de la piquette. Et mon loup kifferait pas que je fasse régresser nos goûts. Je laissais un léger silence s’installer à la question de Bibi… Enfin à ses questions. J’avais pas vraiment envie de lui répondre. Enfin si, de lui dire que c’était pas ses affaires. Mais ça aurait pas été cool d’ma part et au fond j’l’aimais bien l’loup. J’le trouvais sympas. Alors je lui dis J’prends mon pied en cours. L’art, c’était… j’sais pas. C’est comme une bonne partie de chasse. J’me sens toujours bien en peignant, dessinant et en découvrant d’nouvelles choses. J’crois qu’j’s’rais devenu barge sans. Mais j’crois qu’c’est pareil pour toi nan ? Je répondais pas à sa seconde question. Je l’évitais complètement. Il s’en rendrait compte ouais, mais tant pis. Yavait rien à dire sur le sujet. Si j’avais pas Maë’ et Jay’ j’me s’rais tiré. Notre ulfric n’était pas un bon ulfric. Il est tyrannique et j’sais très bien que s’ils sont sympathiques avec moi, les autres loups veulent pas trop être associés à moi. Et j’leur en veux pas. J’comprenais parfaitement même. Jayden et Maëve avaient des passe-droits donc c’était différent pour eux deux. Le premier était l’héritier. Et la seconde une erreur de mon père qui avait pas pu retenir sa frénésie. Ils craignaient rien l’un comme l’autre. Et finalement cette situation m’allait.

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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyDim 21 Mai - 22:46


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Ezeÿel & Brishen

______17 Mai 2015.

Je refuse la proposition si aimable de Zeÿ de partager ma pote au lit. Mais, je ne suis pas contre pour une autre fois. J’ai moins à subir les pulsions sexuelles ou violentes que les autres loups, aussi, j’ai pas envie de sauter mon amie. Cette humaine-là, je la préfère comme ça, rien que parce qu’elle est pas forcément mon type et que l’imaginer nue m’inspire plus une grimace qu’un sourire carnassier. C’est vrai qu’Ezeÿel pourrait m’apprendre des tucs tant il a eu d’expérience, et je serais un peu con de passer à côté de ça, d’autant que y’a moyen de passer du bon temps sans aucun doute. J’sais pas bien si moi, je pourrais lui apprendre des choses, mais sait-on jamais. Ensuite, il précise quand même que les mecs ce n’est pas totalement sa tasse thé. J’arque un sourcil lorsqu’il me prévient de ne pas m’attendre à ce qu’il s’occupe totalement de moi. « Oh ok », soufflais-je, comprenant ce qu’il voulait dire lorsqu’il ajouta qu’il s’arrêtait aux préliminaires, et puis que si c’était plus mon truc, j’avais le droit aussi d’inviter un ou plusieurs amis puisque plus on est de fous plus on jouit. Finalement, j’éclate de rire. « J’prends note, très bonne formule au passage, tu devrais mettre ça sur tes cartes de visite. Mais t’inquiète, aucun risque qu’j’attende quoique ce soit, j’avais même pas imaginé un truc comme ça. D’façon t’es pas mon type de mec », avouais-je en le toisant vite fait, avec une légère moue. Si lui, ça le branchait pas, moi j’aimais bien varier les plaisirs. Simple préférence personnelle. Homme, femme, à deux, à trois, ... Je me laisse les portes ouvertes, me laissant juste guider par mes envies. « Si c’est pas pour une meuf j’doute qu’on soit jamais dans l’même lit. »

Au moins, j’étais fixé sur ses limites à lui, et je n’en attendais même pas autant de sa part. Je ne m’étais jamais vraiment posé la question sur ce qu’il aimait faire, tant il était qu’avec des nanas. Mais en fait, ça m’étonne pas plus que ça qu’il accepte de caresser et d’embrasser les mecs, il a dû se questionner sur cette limite et a trouvé qu’il n’aimait pas aller plus loin. En tout cas, si ça se fait, on va réaliser le fantasme d’une meuf, c’est certain. En parlant de ça, lui, il arrive à comprendre ce qu’elles veulent, c’est comme ça qu’il arrive à les chopper aussi facilement. Il utilise tous ses sens, comme à la chasse, mais je pense que si c’était aussi facile, ça se saurait. On peut dire qu’il a du talent dans ce domaine. Faut bien de tout pour faire un monde. Je fais rire le loup avec mon observation ; il gagne le gros lot, sans les contraintes d’une vie de couple. D’après lui, ça devient compliqué quand certaines s’accrochent, alors qu’il est clair dans ce qu’il cherche, et il se retrouve obligé de les blesser. D’autant que d’après lui, c’est un dieu, donc rien d’étonnant à c’qu’elles veulent pas le laisser filer. Je ricane légèrement ; son côté prétentieux est plus marrant qu’autre chose, en plus avec toutes ses conquêtes, il doit bien valoir quelque chose au pieu à présent. « Bah, c’est qu’des humaines aussi, on peut pas trop leur en demander non plus. »

J’ajoute que si la meute menait les chasses aussi bien que lui chasse les gonzesses, on mourrait jamais de faim. Ez’, en chasse, tente plutôt de pas en faire plus que nécessaire, comme ça il est tranquille avec son vieux et l’Ulfric. A son image, j’arbore une mine plus sérieuse. En tant qu’oméga, je suis bien obligé de côtoyer l’Ulfric, mais ma nature n’assure que ma place, pas sa sympathie. Je suis bien placé pour savoir ce que lui et son fils ont fait supporter à Zeÿ, qui n’a jamais été à la hauteur de leurs espérances à eux. Lui s’en foutait, il n’était pas fait pour l’idée qu’ils avaient de leur descendance, mais la pression a laissé des traces. Pourtant Jayden est là pour ça, pour remplir le rôle de l’héritier de la lignée, j’ai jamais compris pourquoi on n’a pas foutu la paix au plus jeune. Et maintenant, ce que cette enfance difficile lui a fait, c’est irréversible. « Mh, sans doute », marmonnais-je à son opinion sur ma position. « N’empêche qu’ils se soucient simplement de l’oméga, ils s’en tapent de moi au fond. L’Ulfric fait qu’m’utiliser quand ça lui chante, et les autres ils sont contents d’ma présence tant que j’ai pas à les calmer eux. » Si je ne sais quel hasard ne m’avait pas fait oméga, j’aurais finit comme Zeÿ, au final. Mon père avait de belles et grandes ambitions, mais c’est mon petit frère qui les auraient réalisées, et j’aurais servi à rien dans tout ça, juste à être une honte pour mon géniteur. J’ai peut-être pas à prouver que je mérite ma place, mais ironiquement, je m’en fiche, j’aurais même pas envie de me battre pour la garder, cette soi-disant place.

Je prends une gorgée de vin, savourant les arômes tranquillement. On sait reconnaître les bons vins, et si du bas de gamme est mauvais pour de pauvres humains, pour nous et nos sens développés, ça pourrait s’apparenter à de la torture. Finalement, je demande à Zeÿ comment ça se passe les cours pour lui, depuis qu’il est en art comme il l’a toujours voulu. Et puis je demande aussi, à tout hasard, comme ça va au sein de la meute. Il n’est pas du genre bavard, et je ne m’attends presque pas à une réponse en fait. Mais il daigne me parler de ses études, et du fait qu’il kiffe. Je souris légèrement, étant dans le même cas que lui. Peindre, dessiner, c’est s’évader. Je crois que pour lui aussi, ça l’aide à déverser ce qu’il a en lui, de bon ou de mauvais, et ainsi il n’est pas devenu taré. « Ouais, j’te comprends là-dessus. C’est comme si- » Je m’interromps quand le serveur arrive avec nos premiers plats. C’est une assez bonne excuse pour me couper la parole, alors je souris simplement en remerciant le bonhomme, déjà amoureux de la pièce de viande encore fumante dans mon assiette.

« Et ben, bon appétit mon pote ! » lançais-je avec bonne humeur. Je m’empare de mon couteau et de ma fourchette, et me découpe un morceau. La première bouchée est délicieuse. « Encore une fois on s’est pas trompé, c’bon putain. » Je sais même pas si j’en aurais assez de cette entrecôte cuite parfaitement, saignante comme il faut. Je n’imagine même pas la suite. « On parlait d’quoi déjà ? Ah ouais, la peinture. » me rappelais-je après avoir dégusté ce premier morceau de paradis. « Toi aussi ça t’donne pas l’impression de plus être seul quand tu dessines ? Genre.. J’sais pas, t’as l’impression d’être compris un peu, quelque part, et puis le reste compte plus. » J’avais noté qu’il n’avait pas répondu au sujet de la meute, donc rien de neuf à ce propos j’imagine. Il était pas aidé par sa famille, l’Ulfric faisait assez peur, et son fils était autant obnubilé par l’idée de pouvoir que lui. Et personne ne voulait trop être associé à Zeÿ pour ne pas s’attirer leurs foudres. En attendant, notre meute avait mal vécu les arrivées et assauts des vampires, et ça n’allait pas vraiment mieux. Alors j’ai quelques doutes sur leurs capacités à diriger, mais c’est un tout autre débat.

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyLun 5 Juin - 0:22

Le 17 mai 2015


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Bibi m’parlait d’un sujet que j’aimais bien, que j’adorais bien : le cul. Ouais j’suis un dépravé et je l’assume complètement. Je n’avais aucun problème avec ma sexualité. C’est souvent les autres qui en ont avec la mienne… Ce dont j’me fous complètement bien évidemment. Leurs avis ils pouvaient se les foutre là où j’pense. Ca leur f’rait surement du bien d’ailleurs. J’étais partant comme j’lui disais de partager des nénettes sans problème. Par contre si les préli avec un mec me dérangeait pas, le reste, c’était moins ma tasse de thé. J’avais déjà test’ et j’avais pas spécialement aimé ça. J’avais pas détesté, mais j’avais pas pris mon pied plus que ça. Alors qu’avec des nénettes… Putain c’était l’extase garantie, autant pour elle que pour moi. J’suis certes un queutard, mais j’suis pas un crevard même si l’un rime avec l’autre. J’suis du genre bon avec elles, vu qu’elles diraient jamais non pour d’autres rounds. Je souriais quand il complimenta ma petite devise avant d’être putain d’étonné. Pas son type de mec ? Tu les aimes chétif et fragile c’est ça ? Nan parce que tu m’as déjà vu à poil mec. J’suis le genre à être justement le type de tout le monde. Mate moi ça ! lui dis-je en lui montrant mes muscles avant de me lever et lever mon tee-shirt pour laisser voir mes abdos… Et je manquais pas de faire un clin d’œil à l’hôtesse du restau qui bava sur la vue que j’offrais. Elle devint toute rouge et un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je m’asseyais de nouveau. Mon égo vient d’en prendre un coup mec… T’es dur avec moi ! J’vais d’voir compenser en prenant plusieurs desserts lui dis-je sur un ton faussement vexé. Je partageais son avis sur le fait qu’on s’rait jamais dans un même pieu sans une autre personne nous accompagnant.

J’lui parle de ma méthode de chasse à la nénette qui est en soit, que de l’observation rien de plus. Ouais faut être rapide et analyser vite la situation et c’est pas donné à tout le monde… Mais si un loup y prend garde c’est plus simple pour lui. Par contre avec les louves c’était autre chose, une autre paire de manche. Fallait s’fier à son loup justement, très clairvoyant pour se trouver une femelle à tirer. Et avec elles, contrairement aux humaines, j’pouvais remettre le couvert dans problème. Elles comprenaient parfaitement le concept de libertinage et savaient qu’avec moi, ce s’rait que du cul et rien de plus. Je lâchais un rire à la conclusion de l’oméga. Et ce sont des femmes. La nature a fait d’elles des êtres limités. Connard misogyne ? Nan j’dirais réaliste. Une femme n’est pas capable de faire autant qu’un mec. Surtout si elle a pas été transformée en louve. Franchement j’suis désolé mais les mecs sont bien plus développés, débrouillard, forts et intelligents que les nénettes. Ouais y’en avait qui était vraiment douées, mais elles étaient des exceptions à la règle. Et puis, j’les aimais bien même si elles étaient limitées hein.

Je réponds sincèrement au loup quand il me dit que si j’étais aussi douée avec les nénettes qu’à la chasse la meute mourrait jamais de faim. J’pouvais pas m’permettre d’être trop fort avec les nôtres. Ni trop naze. Pas avec le père et l’grand père que j’me tapais. J’voulais rester une honte à leur héritage, ça m’allait très bien. J’restais dans la moyenne des autres loups et j’en sortais pas. c’était un long travail, dur à bien des égard d’ailleurs. J’me lâchais vraiment que quand j’chassais avec mon frangin ou Maëve. Sinon j’réfrénais mon loup. Je laissais passer quelques secondes à sa vision des choses avant d’hausser les épaules et lui dire Pas tous. Et même si c’était l’cas tous les loups, au moins ils sont conscients d’tes compétences et savent qu’ils pourront pas s’passer toi. La meute peut pas vivre sans oméga. Mais elle peut carrément vivre sans moi. je m’étais fait à cette idée depuis belle lurette et je m’en foutais maintenant, mais complètement. La vie était ainsi faite et j’pouvais rien y faire alors… Je buvais une nouvelle gorgée à la suite de ses belles paroles. Yavait rien à ajouter d’toute façon. Par contre, parler d’la fac… Ca ca m’posait pas d’problème. J’adorais ça peindre, et dessiner. C’était un truc en moi, un truc dont j’pouvais pas me passer. C’était mon exutoire, mon journal intime quelque part. J’me livre toujours dans mes toiles, d’une manière ou d’une autre. Et personne s’en aperçoit tant j’m’y prends bien. C’était justement ça qui était bien. J’pouvais m’exprimer librement sans aucun problème, sans aucune répercussion. Bibi commença à parler mais fut interrompu par l’arrivée des plats. Putain que ca sentait super méga bon. Je coupais un morceau d’bidoche en délaissant les légumes et les féculents et savourais la saveur sur ma langue. Putain, on s’était pas trompé du tout ! Je lâchais un rire quand il prononça exactement ma pensée Connectés mec ! Rien de mieux pour m’rendre joyeux qu’une bonne bouffe. J’en avais aussi perdu le fils de la conservation… Comme lui. On se refait pas et c’était dans des moments pareils qu’on voyait qu’on f’sait bien parti d’une même famille. Plus rien d’autre existe. Et tout est permis. Ya aucune limite, aucune restriction. Tu peux faire c’que tu veux. Je repris une bouchée… Laissais un temps de silence le temps de la savourer, puis concluais Tu peux être toi-même, sans être jugé, sans aucune pression d’aucune part. T’es pas un loup. T’es pas le fils de ton père. T’es juste toi. Et c’était libérateur.


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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyVen 7 Juil - 23:00


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Ezeÿel & Brishen

______17 Mai 2015.

Je ne sais pas bien comment le petit Ezeÿel dont je me rappelle lorsque nous étions enfants s’est transformé en ce loup si assuré et affamé, mais je trouve cela amusant, ce fabuleux pied de nez qu’il a fait au destin qu’on lui donnait à l’époque. Et maintenant, il est infernal, une épine dans le pied de ses aînés. Ça aussi, c’est amusant. On parle avec facilité de se partager une – ou des – fille lors d’une partie de jambes en l’air, et je ne dis pas non. Zeÿ précise qu’il s’arrête aux préliminaires avec les mecs, ce qui me va bien au final, puisqu’il n’est pas vraiment mon type. Ou alors, peut-être dans une autre vie. Et ça l’étonne fortement, le blond, que je résiste ainsi à ses charmes, puisqu’il se vante d’être justement le type de tout le monde, en montrant ses abdos au passage. Je secouais la tête, avec un soupire désabusé. « Tu manques jamais une occasion de t’désapper hein ? » dis-je avant de tourner la tête pour suivre son regard, et j’aperçois ainsi l’hôtesse de toute à l’heure. « Oh, je vois », rajoutais-je avec un sourire en coin, avant de prendre une gorgée de vin. « Ton égo va très bien arrête, surtout avec cette p’tite nana qu’tu pourrais tirer lors de sa prochaine pause. Pis t’es pas moche, j’ai pas dit ça, mais j’aime pas les gamins. » Sans déconner, on se retrouvera jamais dans le même pieu si y’a pas une meuf au milieu.

C’est peut-être un peu un gamin, mais il connait beaucoup de réussite avec ses conquêtes et je l’interroge à ce sujet, car ses approches sont souvent presque lourdes, ou en tout cas de mon point de vue. C’est presque un miracle qu’il couche autant. En fait, ce n’est ni plus ni moins qu’une chasse ; comprendre ce que la fille attend, donc observer beaucoup, et il est étonnement fort à ce jeu-là. Au final, après toutes ses explications, je conclus que ce ne sont que des humaines. Avec des louves, c’est bien différent. Amusé, Ezeÿel fait une remarque bien machiste sur l’intelligence limitée des femmes et j’ai un ricanement. A l’entendre on est revenu des décennies en arrière, mais soit. Un peu d’humour de mon côté, mais je crois qu’il le pense vraiment. Au fond une femme peut faire autant qu’un homme, mais les humains restent dans leur globalité une race inférieure qui inspire avant tout ma pitié.

En riant, je fais remarquer que s’il était aussi doué à la chasse au gibier qu’à celle aux filles, aucun loup n’aurait de soucis à s’en faire pour manger. Même si je sais qu’il a ses raisons de ne pas se plier aux volontés de son père et de son grand-père, il en fait le minimum vital, ni trop pour ne pas remonter dans leur estime, et ni trop peu pour ne pas s’en prendre encore davantage dans la gueule. J’expose au passage mon point de vue, après avoir entendu le sien. Il me répond qu’au final, la meute ne pourrait se passer de moi, alors qu’elle pourrait se passer de lui. Je grimace simplement à cette vérité dure, mais Ez’ a l’air de l’avoir accepté depuis un moment. « T’as pas tort, malheureusement... Chaque loup est utile je pense, mais rares sont ceux qui sont réellement indispensables à l’ensemble de la meute. » Il n’est pas le seul dans ce cas-là. Après tout, mis à part un oméga, personne n’est irremplaçable. Je ne pourrais être remplacé à ma mort que par un autre oméga, alors que n’importe qui avec les qualités nécessaires peut se retrouver exécuteurs ou même Ulfric, avec le cran qu’il faut. M’enfin encore une fois, ce n’est pas tous de gaîté de cœur qu’ils reconnaissent avoir besoin de moi.

Finalement la discussion s’atténue d’elle-même et nous parlons alors de l’université, ce qui est plus facile. Nous nous comprenons sur notre besoin de nous lâcher sur du papier et de la toile, à coup de crayon ou de pinceau. J’allais rebondir sur ses paroles lorsque nos plats arrivent, et l’odeur délicieuse qui s’en dégage coupe court à tout autre pensée. Pendant un moment, ce n’est plus que nous, et notre part de viande. Notre nez ne nous a, encore une fois, pas trompé. Ez’ et moi sommes alors sur la même longueur d’onde. C’est presque difficile de reprendre ce que je disais plus tôt – et le blond ne m’est d’aucune aide, pas un pour rattraper l’autre – mais, après avoir savouré ma première bouchée, mes esprits se remettent dans l’ordre. Nous parlions donc de notre besoin de peindre et globalement, nous avons la vision des choses. Cela nous permet, l’un comme l’autre, de nous évader, d’oublier qui nous sommes pour les autres et d’être juste nous-mêmes. « C’est exactement ça... J’aurais pas mieux dit mec. » Et je n’ai rien à ajouter, il a bien résumé le sujet. Et puis, à côté de ça, il y a mon assiette qui attend, et que je rattaque avec bonheur et tout d’abord en silence. Le vin se marrie très bien avec tout ça, et je regrette encore moins ce week-end.

« C’est p’t’être un peu tôt pour y penser mais tu projette de faire quoi après la fac ? Tu comptes exposer c’que tu fais et tout, genre devenir un vrai artiste ? Ou finir prof ? » ajoutais-je avec un peu de malice dans la voix. Nos études ne mènent pas à grand-chose ; rares sont ceux qui finissent par vivre réellement de leur art, on en a tous conscience. Dans le meute, nous ne sommes pas obligés de suivre un parcours humain, mais j’imagine qu’Ezeÿel, qui a besoin de s’échapper de sa famille envahissante et stressante, ne compte pas rester au domaine à se tourner les pouces.

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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyLun 17 Juil - 18:12

Le 17 mai 2015


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J’lâchais un rire spontané à la réflexion d’Bibi. Les vêtements c’est surfait. Ose me dire l’contraire. lui répondis-je non sans rire. Ouais j’avoue j’m’arrangeais toujours pour m’dessapper mais qu’est-ce j’y pouvais ? J’étais trop beau pour m’cacher. Ce s’rait vraiment dommage pour les donzelles en plus. J’veux dire, j’suis une merveille mondiale à poil. Et j’vous parle pas seulement d’la taille de mon pénis hein – bien que très impressionnante j’vous l’cache pas - mais d’tout mon corps. J’suis un dieu tout simplement. Nan j’te jure, tu as percé un énorme trou d’dans. J’sais pas si j’vais m’en remettre. Tu m’as mis à terre mon gars lui lançais-je en faisant semblant qu’il m’avait touché en plein cœur. Il l’savait comme moi : j’m’en foutais total de ce qu’il pensait… Comme tous les autres d’ailleurs. J’avais appris d’puis longtemps d’plus attendre après les autres et leur consentement ou leur accord, j’men tapais comme de mon premier calub’. C’est pas comme si en plus on était proche. C’était un Oméga. On pouvait pas être pote. Et même si sa nature m’posait pas d’problème ma lignée le permettrait pas. L’ufric m’avait déjà fait savoir qu’j’avais pas ma place dans le sillage du cœur d’la meute. J’suis qu’un simple loup, un loup incontrôlable d’ailleurs si on écoutait bien c’qu’il disait. C’était drôle quand on pensait qu’son fils avait manqué d’me butté par excès d’colère…

J’riais de nouveau mais cette fois c’était un rire froid. Je l’vais les yeux au ciel d’ailleurs pour appuyer c’que je pensais d’ses paroles, même si j’lui répondais. Pas tous. J’en suis la preuve. J’suis pas utile dans la meute. Et c’était complètement vrai. Ils avaient pas b’soin de moi. Mais moi j’avais b’soin d’eux pour aller bien. Et J’détestais ça. Ca me rendait furieux cette dépendance aux autres. Ouais j’le cachais bien mais j’leurrais personne. J’m’étais jamais cassé même après tout c’que subissait. J’pouvais l’faire, mais j’le f’rais jamais. Mon lou avait besoin d’autres loups. Et j’pouvais pas rester loin de Jay. Il était mon phare, mon putain de phare au milieu d’cette méga tempête qu’est ma putain d’vie.

J’l’avoue, j’suis content que le sujet s’cloture et on parle d’autre chose. J’aime pas parlé d’la meute et de c’que j’y subit, de ce que j’suis dans cette première. Ca me fout toujours en boule et j’ai pas b’soin ça là. Là j’veux bouffer cette bouffe qui sent trop bon et continuer à m’régaler. Ca c’est un bon plan.

Bibi m’parle de la fac et on s’trouve un terrain d’discussion pas trop glissant. C’est un bon sujet d’ailleurs car j’kiffe ce que j’fais comme étude. C’est tellement mieux que c’te fac de médecine qu’j’avais été obligé d’suivre. Clairement même. Pourtant sa question m’prit au dépourvu. J’réfléchissais quelques instant avant de hausser les épaules. J’sais pas. On verra déjà si j’peux finir mon cursus. Exposer pourquoi pas si mes œuvres plaisent. Ouais ce s’rait cool d’exposer mais c’est rare. On verra bien. Prof ? Tu m’vois face à un amphi pas attentif ? Je lâchais un rire. J’mordrais les élèves indisciplinés et j’finirais en tôle. Enfin si les flics arrivent à m’chopper. Pas profs nan. J’sais pas. J’finirais p’t être au crochet d’la meute, va savoir. Ouais j’en avais que dalle. J’pense pas qu’j’pourrais supporter être une charge supplémentaire pour notre espèce. C’était même sur que non. Même si j’devais faire des ménages, j’me débrouillerais seul comme j’l’avais toujours fait. Et toi ? Tu ambitionnes quoi ?.


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MessageSujet: Re: [Livre I] [FB] You Sound Good To Me   [Livre I] [FB] You Sound Good To Me EmptyLun 24 Juil - 16:50


You sound good to me.
Ezeÿel & Brishen

______17 Mai 2015.

Je lève les mains en signe d’innocence lorsqu’Ez’ fait remarquer que les vêtements ne servent à rien. « Mais j’ai jamais dit l’contraire. » approuvai-je avec un sourire amusé, après lui avoir fait une réflexion au sujet de sa tendance à se montrer. Ce gars n’a pas une once d’humilité, je comprends sans mal que certains ne puissent le supporter. Mais il est sympa, au fond, il faut le connaître c’est tout. Et donc, ce loup blond pas modeste pour un sou joue sa petite comédie sur le fait que j’ai crevé son égo surdimensionné. J’en rajoute même un peu une couche, et il continu. « Et ben restes-y, à terre, mon pote, ton égo doit t’faire un matelas super », ricanais-je en l’observant mimer une blessure au thorax. Aucun avis ne compte pour Ezeÿel, il a dépassé tout ça depuis bien longtemps. Surtout, je dois dire, de mon petit avis d’oméga. Mais globalement, personne n’en a autant rien à faire de ce que pense les autres, c’est assez admirable.

Et ce crétin pense, encore et toujours, ne pas être nécessaire à la meute. J’esquisse un léger sourire, mais je m’en tape aussi de ce qu’il croit, c’est ainsi, c’est tout. Si le loup n’est rien sans la meute, la meute n’est rien sans le loup. Il faut dire aussi que son enfance ne l’a pas aidé du tout. Plus jeune, j’avais même peur de son père, surtout après l’accès de colère qui avait failli coûter la vie à son cadet. Mais je deviendrais plus facilement ami avec un vampire que je ne ferais changer d’avis le loup. On passe à autre chose, du coup, d’art, de la fac, ce genre de bricole, tout en se régalant de notre début de repas de carnivore. Nous nous retrouvons dans notre passion pour l’art, notre besoin de nous exprimer.

De fil en aiguille, je lui demande non sans humour ce qu’il compte faire plus tard. Nos études dans l’art ne mènent pas toujours à grand-chose, finir artiste et vivre de son art n’est pas du tout évident. Alors je plaisante en évoquant la possibilité qu’il devienne prof. Ez’, en prof, ça doit valoir son pesant d’or. Il réfléchit un petit peu tout de même, ne s’attendant pas à une telle question. La réponse me surprit peu. Il n’a pas vraiment d’idée, mais au fond il aimerait exposer. Il faut aussi qu’il puisse terminer son cursus ce qui, avec son paternel et le vieux, n’est pas forcément garantie. Peut-être, à sa grande répulsion, il finira aux crochets de la meute. En tout cas, professeur, jamais. J’hoche la tête, en finissant de mâcher avant de parler.

« Tu trouveras bien un truc, j’te vois pas finir encore plus dépendant d’la meute. » Puis lorsqu’il me pose la question de mon avenir, j’hausse les épaules. « Je sais pas non plus, mais j’compte pas plus que toi finir aux crochets d’la meute, j’ai d’jà l’impression d’y passer ma vie. Du coup, p’t’être un truc dans un musée, mais bosser à l’intérieur ça va m’faire bizarre j’pense. » Je lâche un soupire. « J’ai pas plus d’idées qu’toi en fait. » Ce qui conclue bien la discussion. Même en y réfléchissant, je ne sais pas du tout ce que je vais bien pouvoir faire après mes études. L’art me passionne, certes, mais je ne sais pas si j’ai ce qu’il faut pour en vivre.

Un court silence suit nos paroles, tandis que nous mangeons nos bouts de viandes superbement préparés. Finalement, une discussion nait à nouveau, sur le musée que nous venons de visiter. Et plus généralement sur tout le week-end organisé par l’université pour ses petits élèves en art. Celle-ci privilégie d’ordinaire les sciences et ce qui s’en rapproche – étant même renommée pour cela –, du coup, ce petit voyage est plus que le bienvenu. Au final, notre repas se déroule pour le mieux et les deux assiettes de viande parviennent à nous caler une dent. La note est un poil salé, mais bon, c’est la meute qui régale.

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