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[Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.
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MessageSujet: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 30 Mar - 14:03


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

J’ai une journée chargée aujourd’hui. On m’a collé un cours surprise dès le matin alors que je devais bosser au bar. Ce qui me fera enchaîner, car trop tard pour changer mon jour de taf. Dès la fin de mon cours, somme toute intéressant, sur les prédateurs, je devrais donc filer direct prendre mon poste. Puis tenir jusqu’à la fermeture. Avec le couvre-feu, nous sommes obligés de fermer plus tôt, donc ça n’est pas impossible d’enchainer les heures. Ça ne va pas être marrant quand même. Se lever a été très difficile, je ne me suis pas encore remis de la grosse nuit blanche qui a entraîné un décalage dans mon rythme. De nature, je suis plus un oiseau de nuit ; plus je me lève tard, plus je me couche tard, mieux je porte. Mais avec les cours et le boulot, garder un rythme classique s’avère obligatoire et difficile. Cette nuit à courir les bois avec Tao m’a quelque peu épuisé. J’ai dormi jusqu’au milieu de l’après-midi. Je n’ai pas vu le jour en fait. Le lendemain, rebelote, vu que j’ai bien sûr eu du mal à m’endormir, j’ai donc eu du mal à me lever pour les cours.

Et là, en début de soirée, après une bonne heure de pause quand même dans le creux de l’aprèm’, et plusieurs petites pauses clope pour survivre, je n’ai qu’une hâte : que ça se finisse. C’est justement l’heure où les gens sortent du travail, et aiment encore se retrouver pour boire un coup avant de rentrer chacun chez soi. L’ambiance se réchauffe, par contraste avec les températures extérieures. J’aime beaucoup travailler ici au fond, il y a tant à observer, à écouter, à rire. Mais ce soir je ne suis pas réellement d’humeur. Je m’acquitte de ma tâche de serveur en salle avec le maximum d’efficacité, néanmoins le cœur n’y est pas. Je souris bien, mais les habitués comprennent sans mal que je commence à fatiguer. Normal, la plupart sont des loups. Le bar appartient à notre Lupa, la gérante est une louve, et tous les employés sont loups. La clientèle aussi majoritairement, mais les humains sont de plus en plus nombreux à trouver l’endroit chaleureux.

Je m’occupe d’une commande, trois bières à servir à une table près du billard en fond de salle. Rien de compliqué. Tout ça sur un plateau, avec une petite note pour une autre table. Je m’en vais dans la salle, je dépose la note à la table en question avec un sourire, puis repars aussitôt pour apporter les bières aux gaillards qui les attendent. Bien heureux de les voir arriver, j’ai droit à quelques rires francs et de grands sourires communicatifs. Ces gars-là sont nouveaux, mais je pense qu’ils se sont trouvé un QG ici... En repartant de leur table, j’en repère une à présent vide. Ses occupants sont à présent au bar pour payer rapidement. Je vais ramasser le pourboire laissé bien gentiment et débarrasse les verres vides en les posant sur mon plateau.

En relevant la tête à l’entente de la porte qui s’ouvre (on devient bien plus précis pour extirper les sons intéressants dans ce brouhaha incessant pour une ouïe lupine), je marque une courte pause en écarquillant les yeux. Je me redresse imperceptiblement, dévisageant clairement l’homme qui vient d’entrer. Sa carrure est immanquable, de toute façon. Je finis rapidement en passant un coup de chiffon sur la table avant de me diriger vers le bar. Vers lequel s’est dirigé Tao. Plusieurs regards sont accrochés à lui, comme des aimants. Amusant. Je dépose mon plateau plein de vaisselle en prévision derrière le bar – je m’en occuperais plus tard – avant d’apparaître devant mon flic préféré avant qu’un de mes collègues n’aient pu le faire.

« Salut mon beau, j’te sers quoi ? » lançais-je avec un sourire sincère. Et le plus grand depuis de longues heures. Enfin une tête que j’ai bien envie de voir. « S’tu préfères t’assoir choisi une table, j’t’apporterais ta commande. » dis-je avec un mouvement de tête indiquant la salle, et surtout le côté dont je m’occupe.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 30 Mar - 18:09


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Je fait toujours un certain effet sur les gens lorsque j'entre dans un endroit. Je ne saurais dire comment ni pourquoi, fait est que j'accroche les regards malgré moi. Sans doute a cause de ma carrure de Maori imposante ? Je ne saurais le dire exactement. Tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui j'en ai vraiment rien à foutre, au contraire. Je trouves même ça assez désagréable qu'on me dévisage de la sorte. Je me dirige vers le bar et m'installe sur un tabouret en soupirant lourdement.

Dure journée. Pas physiquement, mais moralement. Ma blessure au mollet me fait bien plus souffrir que je n'aimerais l'avouer. J'ai dit que je me suis fait mordre par un chien, ce qui, en soit, n'est pas totalement faux, les chiens étant les descendants des loups. Je suis passé par la case hôpital -après que mon chef ait été obligé de pas mal insister. Le médecin m'a prescrit pas mal de repos et du coup j'ai été mit à l'arrêt pendant au moins deux semaines. Deux semaines à m'ennuyer grave. Je le sens déjà maintenant, lors du deuxième jour. Je tourne en rond chez moi, je m'emmerde. Je ne suis pas quelqu'un qui sait rester sur place, allongé dans son canapé, sans rien faire. Si je ne bouge pas, je suis intenable et carrément imbuvable. Ça mes amis l'ont bien compris. C'est d'ailleurs eux que je devais rejoindre ce soir. Mais que bien plus tard. Une fête chez un pote. Je décide de passer encore un peu de temps avec moi-même avant de le rejoindre.

Et c'est pour ça que je suis ici, dans ce bar. Je l'ai choisi un peu au hasard, je dois avouer. La devanture était accueillante. L'intérieur est sympas, la déco très jolie. Mais même la plus belle décoration ne sert à rien si le whisky n'est pas bon. C'est ce que je suis venu tester ici. M'installant sur le tabouret je m’apprête à interpeller le barman lorsqu'une voix s'adresse à moi. Je me tourne vers la droite et arque un sourcil de surprise. Autant parce qu'il s'agit là du gamin de la dernière fois au lac mais surtout parce qu'il m'a appeler 'mon beau'. Enfin peu importe.

 «Eh ben, si c'est pas le gamin ... » dis-je, avec un sourire amusé  «ça va ? T'es pas tombé malade ? » rayais-je avant de laisser mon regard couler sur les bouteilles  « Hm … met moi un double whisky, sec. Le meilleur que vous avez » je pose mon regard sur le jeune homme alors que je l'observe me servir un verre  « Tu m'avais pas dit qu't'étais serveur ici » dis-je en m'accoudant sur le comptoir.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 30 Mar - 18:50


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

En remarquant Tao entrer dans l’établissement, et s’avancer jusqu’au bar, je me dépêche de le retrouver là-bas pour m’occuper de lui. Il ne m’a pas vu et aura ainsi une petite surprise. J’ai noté qu’il boitait légèrement ; sans aucune doute sa blessure qui le fait souffrir. Les crocs de loup, même normal, font de beaux dégâts. Pour ma part, j’ai de la chance, mes blessures se sont toutes déjà refermées. Certaines ont totalement disparues, et les marques encore visibles sont par chance cachées par mes vêtements. Je dois d’ailleurs me forcer à ne pas remonter mes manches, sinon on verra les traces sur mon avant-bras gauche. Ça attire les questions. Déjà que je me justifier auprès de la meute a été compliqué... Et là, le Maori ne serait pas stupide au point de ne pas remarquer l’étrange coïncidence en mes cicatrices et la blessure du loup noir. Mais d’ici encore un ou deux jours, tout souvenir de cette nuit encore sur ma peau aura disparu.

Ce n’est pas mon rôle d’être barman, pas ce soir en tout cas, mais je déroge à la règle pour l’homme. D’ailleurs, après lui avoir demandé ce qu’il désirait, je lui souffle l’idée d’aller s’assoir à une table dans la partie de la salle sous ma surveillance, histoire de ne plus piquer le boulot de mon collègue. Mais Tao s’est choisi un tabouret. En tout cas je fais mon petit effet car il est assez surpris de me voir. Je résiste à l’envie de lui rappeler mon prénom lorsqu’il m’appelle gamin.

« Nope ! Je suis plus résistant qu’il n’y paraît, crois-moi », l’informais-je par rapport à mon petit saut dans le lac qui aurait pu – et dû, si j’avais été humain – me rendre malade. Or, comme tout loup, je suis en effet plus résistant que mon apparence peut le laisser penser. Lorsqu’il me demande un double whisky de notre meilleure bouteille, j’hoche la tête et lui attrape rapidement un verre. « Tout d’suite m’sieur. » Je vais m’emparer de ladite bouteille, puis reviens le servir avec une certaine dextérité. Je suis réellement de plus en plus à l’aise ; je suis employé ici depuis l’ouverture, même si ça ne fait pas longtemps, on gagne vite de la technicité.

« A mi-temps seulement. Mais j’ai encore quelques secrets figure-toi, j’balance pas tout au premier type que je rencontre ou qui me file une cigarette », lançais-je en lui jetant un regard rieur, avant de me détourner pour reposer la bouteille. Puis je vais me placer devant lui, m’appuyant d’une main sur le bar. « Et toi ça va ? J’vais vu qu’tu- » « Brishen. » Je sursaute légèrement, et me tourne vers mon collègue. Je pousse un léger soupir. « Oui oui, j’y retourne. » marmonnais-je, avant de jeter un regard désolé à Tao.

Je ne vais pas le lâcher comme ça, mais j’ai d’abord quelques petites choses à faire. Je vais retrouver mon plateau et disparaît à l’arrière pour me débarrasser des verres sales et autres cannettes vides. Je ressors bien vite en salle, et me remets à mon travail avec encore plus d’entrain, dans l’espoir de grapiller plus tard quelques minutes de discussions avec le Maori. Je débarrasse une table et prends encore deux commandes avant de revenir au bar, pour préparer ces dernières. Bières, encore, soda et autres cocktails. « Alors Tao. J’disais, j’ai eu l’impression que tu boitais, il t’est arrivé quoi ? » demandais-je nonchalamment, en remplissant une chope de bière pression.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 30 Mar - 20:29


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Je n'imaginais pas une seule seconde retrouver le gamin du lac ici, dans ce bar. Qui plus est, derrière le comptoir. Certes, on n'a pas vraiment parlé de ce qu'on faisait dans la vie et puis il a bien raison quand il dit qu'il ne balance pas tout au premier venu. Je rigole doucement en secouant la tête, attrapant mon verre de whisky  « Prudence est mère de sûreté, comme on dit » dis-je, amusé. Je lève mon regard et le pose à nouveau sur le jeune homme lorsqu'il va pour poser une question qui, d'après la lueur dans ses yeux et ses traits, risque d'être une question plutôt sérieuse et, évidement aussi, personnelle. Mais l'autre barman me coupe dans son élan et j'avoue que je lui en suis un peu reconnaissant, à cet autre homme.

Je souris doucement à Brishen lorsqu'il me lance un regard désolé et porte mon verre à mes lèvres. Je trempe, songeur, mes lèvres dans le liquide ambré, goûte avec une certaine délicatesse puis, jugeant que ce whisky est à mon goût, j'en prends une gorgé. Avalant le liquide et profitant de la sensation de chaleur qui se propage dans ma gorge, je repose le verre et grimace de douleur lorsqu'un faux mouvement tiraille sur ma blessure sur le côté. Je soupire doucement et pose une main sur mon flanc, soufflant doucement. J'ai eu droit à quelques points de sutures. Le médecin m'a dit de ne pas trop forcé au risque que la cicatrice de s'ouvre à nouveau. C'est ce que je comptes faire. Mais il y a toujours une différence entre ce que je veux faire et ce que je fais vraiment.

Soit. Le jeune Brishen, revenant à la charge, me sort de mes pensées en réitérant la question qu'il allait me poser avant : il a vu que je semblais boité et souhaite savoir ce qui s'est passé. Je le regarde et l'espace d'une demi seconde j'ai envie de lui avouer la vérité. Mais ce n'est pas le moment et surtout pas l'endroit pour parler d'une attaque de loup. Des personnes malhonnêtes pourraient entendre mon histoire et tout raconter à la patrouille. Alors, flic ou pas flic, la prochaine fois qu'ils me croiseront j'aurais besoin de bien plus d'un loup pour m'aider à m'en sortir.

 «Oh, ça  » dis-je finalement, baissant le regard sur ma jambe  «Une mission de routine qui a mal tourné » dis-je en haussant les épaules  « Avec mon partenaire on enquête sur une série de meurtre, on est allé posé quelques questions à un éventuel témoin et y avait ce chien, un gros malinois, tu sais ? Les chiens de garde. Ben il avait pas mangé depuis quelques temps et pensait qu'une jambe lui suffirait pour caler son petit creux » je rigole doucement, prenant le tout à la légèrement, alors qu'au final ce n'est pas si anodin que ça  « La morsure est assez conséquente, mais ça va. Un peu de repos et je serais de nouveau sur pied » je souris doucement et prends une gorgé de ma boisson, haussant les épaules  «Les risques du métier, que veux-tu » concluais-je.

 « A mi temps tu travail ici, donc ?» reprenais-je, changeant ainsi complètement de sujet  « Depuis combien de temps ? Je ne t'ai jamais vu ici» j'hausse les épaules  «Enfin après, c'est pas comme si je venais régulièrement ici. Avec Jayden, mon partenaire, on préfères l'autre bar qui est juste en face d'ici » je fixe mon regard avec un sourire amusé sur Brishen  «La concurrence quoi  » j'arque un sourcil, mystérieux, avant de lever mon verre et observer le liquide  « Cela-dit, le whisky est meilleur ici. Bon point pour vous, donc »

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 30 Mar - 21:48


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Ce n’était qu’une question de temps avant de Tao ne vienne dans ce bar, non ? Déjà car il connaît Jayden et si les deux sont un peu proches, et même si je ne suis pas sûr que ce soit le genre de Jay’, le Maori aurait fini par se retrouver ici. Il rit un peu, d’ailleurs, en me donnant raison sur mon habitude de ne pas tout dévoiler à tout le monde. Simple bon sens. De toute façon en côtoyant les humains, même très peu, on apprend à dissimuler sa vraie nature, à la passer sous silence. Même encore maintenant, alors que tous savent que nous existons. J’allais ensuite poser une question à Tao, au sujet de sa jambe, mais mon collègue m’en empêche. A contre-cœur, je retourne travailler. Seulement pour quelques minutes, en fait. Lorsque je reviens vers le part pour remplir mon plateau de boissons commandées, j’en profite pour poser correctement ma question à l’homme du sud.

Elle concerne la blessure à sa jambe, que j’évoque par le fait de l’avoir vu boiter. Je suis curieux, j’ai bien envie de voir ce qu’il va me sortir, car je ne l’imagine pas me dire de but en blanc s’être battu avec un loup. Mais ça pourrait être drôle, de devoir jouer la surprise. Tao n’a pas l’air très emballé de me parler de sa blessure, ou tout du moins, il cherche pas son attitude à en minimiser l’importance. Il commence alors à me raconter que lors d’une mission de routine qui a mal tournée, il s’est fait mordre par le gros chien de garde d’un témoin. J’ai finis de remplir la pinte de bière que j’avais en main puis je n’ai plus rien fait, l’écoutant seulement. J’essaie de paraître sérieux, et un peu choqué, mais je sais que mon sourire en coin ne veut pas s’effacer. Le voir me raconter ces bobards, tout en sachant la vérité, c’est une situation qui prête à rire. Ma chance réside dans le fait qu’il essaie lui-même d’en rire, ainsi je ne parais pas trop décalé.

Il rajoute que même si la blessure est assez conséquente, il n’y a rien de vraiment grave. Du repos et ça ira ! Là, je grimace légèrement, me sentant toujours un peu coupable de ne pas avoir su le protéger entièrement. J’aurais dû me méfier plus tôt de ces loups, j’aurais dû prévoir leur attaque. Alors que moi je m’en sors bien, l’humain traîne encore ses blessures. « Désolé. Tu dois être en arrêt de travail non ? » demandais-je rapidement pour noyer mon excuse. « En tout cas, sortir boire un verre dans un bar est tout de même une drôle de façon de prendre sur repos », le taquinais-je en reprenant mon travail.

Je continu de remplir mon plateau de quelques verres alors que Tao change de cap ; la conversation s’oriente sur mon boulot ici. Il me demande depuis combien de temps j’ai ce poste car il ne m’a encore jamais vu ici, je doute de toute façon qu’il soit jamais venu. Quand il mentionne Jayden, je lui jette un coup d’œil appuyé. Son partenaire. Et bien, on en apprend des choses, voilà bien pourquoi j’aime ce job. Je pense en faire la remarque à Jay’, quel vilain loup d’avoir ses habitudes dans un autre bar que celui tenu par sa propre famille. Mais Tao trouve notre whisky meilleur. J’hausse les épaules. « Ouais c’est d’jà pas mal, mais y’a pas qu’notre whisky qu’est bon. On en est meilleur en tout. Tu vas finir par devenir un habitué crois-moi. » lançais-je, assuré, avec un petit sourire et un clin d’œil. Puis je récupère de mon sérieux. « J’suis là depuis l’ouverture de l’établissement », commençais-je à expliquer alors que j’ai terminé de remplir mon plateau. « Ca fait environ.. un mois et demi je dirais, un peu plus sans doute. Et j’t’ai jamais vu ici. » affirmais-je en le fixant un instant dans les yeux.

Puis je rreprends mon plateau et repasse de l’autre côté du bar. « Je reviens, j’ai du travail moi. » J’esquisse un sourire taquin – mon dieu, je le lâche jamais le pauvre, il va regretter de me connaître bientôt. Je file donc, le plateau aisément en équilibre sur une main. Être un lycan a ses quelques avantages ici, plus de force, plus d’habilité, plus de rapidité et plus d’endurance, ce qui est assez primordial. Je m’occupe de servir les clients qui attendaient impatiemment leur consommation, et continu mon ballet entre les tables. Je reviens bientôt près du bar avec quelques verres vides, et un client qui veut régler sa note. Je finis de m’occuper de lui quand une dispute éclate non loin. Deux loups se prennent le bec à propos de je ne sais quel sujet, mais les insultes fusent déjà. Je finis rapidement d’encaisser avant de rejoindre les deux hommes, debout, se grognant presque dessus.

« Hé, hé, calmons-nous les gars, y’a pas de raison d’élever la voix comme- » Je suis bien vite coupé par un nom d’oiseau en ma direction, qui me fait rouler des yeux. « Surveille tes paroles Erik. » reprenais-je en tentant de poser une main sur son bras, mais il me repousse sans ménagement. « On n’a pas b’soin d’ton avis Cub, r’tourne derrière ton bar. » Encore un peu et il m’appelait ‘saleté d’oméga’, comme j’ai l’impression que la coutume le veut lorsque j’interviens dans leurs disputes personnelles. Je m’incruste, je le sais, mais ici c’est encore moins l’endroit pour un tel étalage d’impulsivité. Les loups se tiennent à carreau ici, c’est le deal. « Calme-toi Erik, et rentre chez toi. » lui intimais-je en saisissant son bras. Il ne pourra plus lutter contre ma magie, il le sait, et me maudit. « Toi aussi, rentre. » lançais-je à l’autre, qui m’oppose moins de résistance. Je n’ai qu’à posé une main sur son épaule, tandis que je relâche Erik après m’être assuré qu’il est apaisé. « Ça sera votre ardoise. Mais filez avant que la patronne arrive, vous voulez pas la voir en colère, hm ? » ajoutais-je avec une petite moue, puis un sourire quand les deux finissent par récupérer leur manteau et se diriger vers la sortie.

Je ramasse leurs deux verres au passage, passe un coup de chiffon sur la table, puis revient au bar. Des problèmes évités, c’est une journée gagnée.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 30 Mar - 21:50


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
J'hoche la tête lorsqu'il me demande si je suis en arrêt de travail. Au vu de sa grimace et de son air désolé, je crois qu'il compatit pas mal. Pourquoi ? On dirait presque qu'il est désolé, alors qu'il n'a rien à voir là-dedans quoi. Enfin, peu importe. Je rigole doucement lorsqu'il m'annonce que boire un verre n'est pas forcément synonyme de repos.  «Ouais enfin moi ça me convient bien » dis-je en reprenant mon verre en main  « Je suis assez résistant, et c'pas un whisky et une morsure qui vont avoir affaire à moi » expliquais-je avec sérieux.

Je remarque bien le regard plus appuyé et plus long qu'il me lance lorsque je parle de Jayden et dans ma tête je me dis qu'ils se connaissent. Comment ? Ils ne sont clairement pas du même milieu, ont une différence d'âge trop importante... je fronce légèrement les sourcils mais ne dit rien et souris simplement lorsqu'il me dit qu'ils sont meilleurs en tout, ici, dans ce bar, et que je vais très rapidement devenir un habitué. J'apprends, en même temps, qu'il travail ici depuis l'ouverture donc un an et demi et qu'il ne m'a jamais vu ici.  «T'as dis que tu travail à mi temps ici. Je pense que c'est pour ça qu'on ne s'est jamais croisé ici. Tes horaires ne concordent sans doute pas avec les miennes » j'hausse les épaules  « Mais maintenant que je sais que vous servez un aussi bon whisky j'vais venir plus souvent» dis-je en rigolant doucement, reprenant une plus longue gorgé de ma boisson.  «Vous servez aussi à manger ? » demandais-je en me penchant un peu  «Tu proposes qu-... ? » je ne peux en dire d'avantage car le gamin est déjà parti pour aller servir une autre table.

Je soupire doucement, ayant tout de même préféré ne l'avoir que pour moi, ce petit, mais il est serveur ici, donc il doit être un peu partout en même temps. D'ailleurs, il est occupé à éviter qu'une dispute n'éclate trop violemment. Tourné sur son mon siège, regard posé sur la scène, j'hallucine pas mal en voyant avec quel calme et surtout quel dextérité le gamin calme les plus âgés. Je crois qu'il en connaît un, cet Erik qui l'insulte puis le traite de 'cub'. J'arque un sourcil en entendant ce qui doit être une insulte mais je me dis que ce n'est pas totalement différent de mon 'gamin'. Cela dit, Cub c'est quand même bizarre. Je ne viendrais, personnellement, pas sur l'idée d’appeler ainsi un petit humain.

Je suis ensuite Brishen du regard lorsqu'il revient vers le bar. Après avoir lancé un dernier coup d’œil vers la sortie, je reprends mon verre en main  « Eh ben … tu n'as pas fini de m'étonner je penses» souriais-je en levant mon verre à mes lèvres  «C'est pas trop dur de travailler ici ? Ils vous forme en auto défenses aussi ou s'est inné chez toi ? » demandais-je, curieux. Là, ça va, la disputa n'a pas éclaté au point qu'ils en soient venu aux mains -Brishen n'aurait sans doute pas survécu à une telle attaque- mais tout de même... Il devient de plus en plus intriguant.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyVen 31 Mar - 0:01


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Tao ne se laissera pas abattre par une blessure, et un verre de whisky ne peut visiblement que l’aider, si je comprends bien. Ce n’est pas étonnant, vu la taille et la largeur du bonhomme. Il doit en falloir bien plus pour l’amener à terre. Je suis en tout content de savoir qu’il se remet bien de cette nuit dans la forêt. Je pensais aussi ne pas le croiser avant un moment, mais les recommandations du médecin ne sont pour lui que des.. et bien, recommandations. On n’ordonne pas à un type comme ça, on conseille. Donc je finis par lui affirmer avec confiance qu’il sera bientôt un habitué ; notre whisky n’est pas la seule chose que nous avons de meilleur ici. Pure fierté, je l’avoue, mais je défends bien mon bar. Je ne fais aucun commentaire sur Jayden, je garde tout ça uniquement pour moi. Mais ça me donne une raison d’aller voir le grand-frère Skoëll. Car j’ai bien quelques questions, notamment sur le fait que Tao s’est débrouillé pour faire du mal à un loup sans le toucher. Mais soit.

Je lui raconte que je travaille ici depuis plus d’un mois, depuis l’ouverture en fait. Il a sûrement raison en disant que nos horaires n’ont pas dû correspondre, ce qui explique que je ne l’ai jamais vu dans le coin. Mais il promet de revenir plus souvent en raison de notre merveilleux whisky, en prenant une gorgée de son breuvage. Je souris aussi, cependant mon job se rappelle à moi. Si je ne fais pas ma part à cause d’un client, humain en plus, je vais en entendre parler. J’enregistre à peine sa question sur la nourriture que nous proposons, et file déjà vers les tables. Je fais mon petit traintrain en vitesse, pour revenir rapidement vers Tao, lorsqu’une dispute éclate entre deux loups. Je retiens une injure en terminant d’encaisser un paiement puis me précipite vers les deux hommes, dont les voix résonnent déjà dans le bar, surpassant tout autre son.

Comme d’habitude, j’agis avec calme, et un poil d’exaspération quand Erik ne mâche pas ses mots. Comme d’habitude, vraiment. Il tente d’abord de ne me repousser, mais c’est mal me connaître. Je n’ai que faire du surnom qu’il emploi ; on m’appelle louveteau depuis toujours, je suis le seul chez qui ce surnom est resté en grandissant. J’ai toujours été plus petit, plus frêle, et même si l’adolescence m’a fait rattraper mon retard, on continu de m’appeler ainsi. Je suis le petit oméga, après tout. On sent parfois l’insulte, suivant le ton employé. Néanmoins, je ne perds pas le nord et force l’apaisement chez Erik. L’autre loup est plus sensible à mon pouvoir, et se calme sans que je n’aie besoin de le toucher. Après une dernière menace pour la forme, impliquant la patronne louve du bar, ils sortent tout deux. Je reviens ensuite vers le bar avec un soupir, déposant les deux pauvres verres dans l’évier. Je relève les yeux sur Tao quand celui-ci observe que je l’étonne encore une fois de plus. J’esquisse un sourire en coin. « Je t’avais dit que j’avais mes petits secrets, non ? » soufflais-je, amusé.

Portant son verre à ses lèvres, il en prend une gorgée tandis que je retourne à mes commandes. Il me demande ensuite si ce n’est pas trop difficile de bosser dans cet endroit. Et si une formation en self-défense est nécessaire, ou si chez moi, c’est naturel. J’hausse les épaules. « Non c’est pas dur, ça arrive pas si souvent, pis sinon y’a la boss qui gère ça, ça rigole encore moins. » lui signalais-je. « Mais ouais, on peut dire qu’c’est inné chez moi. Faut dire aussi que j’connais Erik, alors ça aide. C’est un pote de mon père. » Et le plus beau dans tout ça, je ne mens même pas. La nature d’oméga ne s’apprend pas, en effet. On nait avec, ou non. Et c’est bien rare. « Par contre je sais me défendre aussi hein. Va pas t’imaginer qu’chui un pacifiste ou que sais-je encore. Si on m’agresse j’me défends. C’est juste qu’au bar y’a pas la place pour les disputes. » Pourquoi ai-je eu le besoin de préciser tout ça ? Surtout qu’en y réfléchissant, pacifiste me convient assez. Les conflits, je les résous, je ne les lance pas. En revanche, il est vrai que si on m’attaque, comme les loups de l’autre nuit, je n’aurais aucun remords à me défendre et défendre ceux à qui je tiens. « Tu voulais m’demander quelque chose avant que je parte toute à l’heure non ? » dis-je naturellement pour noyer le poisson.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyVen 31 Mar - 16:55


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Je trouves cette scène assez incroyable je dois dire. Je n'imaginais vraiment pas Brishen ainsi. Certes, le côté 'je résous les problème par la parole et non la force' ça lui convient plutôt bien. Mais ça reste tout de même assez étonnant. Je lui pose d'ailleurs la question si c'est plutôt inné ou si on les forme pour ça. Évidement, c'est dit sur le ton de l'humour, mais Brishen est assez sérieux quand il répond que non, ce n'est pas dur car souvent c'est la bosse qui gère le tout, mais que oui, c'est inné chez lui mais qu'Erik est un pote à son père, donc ça aide.  « Je vois» dis-je doucement en hochant la tête  «Ceci explique donc cela » je souris en finissant mon verre et relève le regard sur Brishen lorsqu'il juge bon de préciser qu'il sait aussi se défendre quand besoin il y a.  « Je n'en doute pas, bizarrement» dis-je, mystérieux.

Pourquoi ? Pourquoi avoir dit ça ? C'est la première chose qui m'est passé par la tête, ça peut très bien être un énième trait d'humour. Et pourtant, dans le fond quelque chose me dit que ce Brishen n'est pas comme les autres garçons de son âge. En quoi est-il différent ? Je ne saurais le dire avec exactitude. Mais il m'intrigue et très peu de gens m'intrigue de la sorte. Je trouves ça bizarre. Bonne ou mauvaise chose ? Je verrais en apprenant à le connaître.

Il fini par changer de sujet, me demandant ce que je voulais lui demander avant. J'arque un sourcil et réfléchis pendant un quart de seconde, avant de me redresser  « Ah oui, je demandais ce que vous proposez à manger » je lance un coup d’œil à ma montre puis reporte mon attention sur le jeune serveur, lorsque la porte s'ouvre à nouveau sur trois hommes. Je les suis du regard discrètement, les observe s'avancer vers le bar et écoute parler entre eux d'une voix assez forte.

Si je ne les ai pas reconnu physiquement, je les reconnais à leur voix. Et surtout leur paroles ne font que confirmer qu'il s'agit là des trois gars de la patrouille desquels nous avons dû nous cacher, le petit loup et moi. J'attrape une carte et fait mine de la lire tout en écoutant un peu la conversation des gens. Ils parlent d'un loup qui a été découvert, mort. Non pas déchiqueté par une attaque animalier ou vampirique, mais tué par une flèche en plein cœur. Évidement qu'ils parlent du premier loup que j'ai tué. Ils parlent ensuite du fait qu'ils ont trouvé des traces de chaussures non loin du lieu de crime, qu'ils ont suivit ces traces mais qu'ils les ont perdu assez rapidement. Sauf que, plus loin, il ont découvert du sang coagulé sur une feuille. Ils ont prit des échantillons et l'ont envoyé dans un laboratoire pour l'analyser.

Je lève mon regard sur Brishen, lui lance un rapide coup d’œil puis désigne la carte  «Tu m’amènes la pomme de terre au four au saumon, s'teup ? » lui demandais-je en désignant la carte. Le gamin hoche la tête et passe la commande au cuisinier, alors que je vois qu'un des mec m'observe. Je lui lance un rapide coup d’œil et souris poliment.  « T'es nouveau toi ?» dit-il en se tournant vers moi. Je lève mon visage et pose un regard totalement innocent sur lui  «Tout à fait » annonçais-je  «Arrivé hier soir avec le vol de 19h50, tout droit de Reykjavík » expliquais-je de manière très naturelle. Je prends même un petit accent islandais quand je parle. J'ai vu un reportage sur ce pays ce matin et, mon cerveau étant une éponge, il parvient à se rappeler de tout ce qu'il entends. Je n'ai donc aucun mal à parler comme un habitant de cette île. « Ah ouais ...» dit-il «Et tu t'appelles ? » je me redresse  « Oh, excuse mon impolitesse... Olaf. Olaf Ægirson » m'exclamais-je avec un large sourire en lui tendant la main. «Janiz » se présente-il à son tour « Et tu viens faire quoi ici ?» me demande-t-il «Serveur ! Mettez lui une bière à mon nom ! » interpelle-t-il Brishen avant de se tourner vers moi. J'hausse les épaules  «La peinture. J'adore peindre  » il arque un sourcil «Vraiment ? On peut voir vos peintures quelque part ou … ? » je secoue la tête  «Non, je ne peints que pour moi, mon plaisir personnelle. J'ai penser exposer, mais au final, non, pas envie. » je souris doucement  «Et toi alors, Janiz, tu fais quoi ? » demandais-je, l'air de rien.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptySam 1 Avr - 1:08


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Les loups le savent, si ça dégénère, ou risque de s’envenimer, j’interviens. Ou alors c’est la patronne, qui est moins gentille que moi. Ils sont tous prévenus, ce bar est une sorte de lieu d’échange, de mélange avec les humains pour nous autres lycans. Une façon de se faire accepter et bien voir pour ce que nous sommes vraiment au fond, sans le côté « bête sanguinaire » qui peut nous coller à la peau. Cependant, ces petites incartades au bon comportement arrivent de temps à autre. J’ai agi naturellement, sans réfléchir à ce qu’on pourrait en penser. La plupart n’apporte pas d’attention aux employés, mais Tao ne fait pas parti de la plupart. Il s’étonne de ma capacité d’avoir pu ramener ces deux hommes, et je lui apprends qu’en effet, on peut dire que c’est inné chez moi. Mais j’ajoute qu’un d’eux est un ami de mon père, donc je le connais un peu. Ça sonne un peu plus plausible ainsi. Le Maori paraît satisfait de ma réponse, pourtant je m’empêche d’ajouter que je sais aussi me défendre si y’a besoin. J’ai pas envie qu’un autre me croit incapable de prendre soin de moi. Néanmoins, il me dit d’un ton étrange qu’il n’en doute pas.

Je fronce à peine les sourcils, avant de passer à un tout autre sujet. Heureusement qu’il m’avait posé une question tout à l’heure, avant que je file, ainsi je sais quoi lui demander. Ça lui revient rapidement ; la nourriture. J’hoche simplement la tête et va chercher un menu que je place devant lui. Je note au passage les trois nouveaux venus. Ils s’approchent du bar, et un léger frisson me parcourt l’échine, alors que je leur jette un regard un coin net et dur. J’ai reconnu leur odeur, leur voix, et pour ça je n’ai même pas besoin de tendre l’oreille tant ils parlent fort. Ce sont les gars de la patrouille, de l’autre nuit en forêt. Je n’ai honnêtement rien contre ces types, globalement, c’est sympa qu’ils veuillent défendre les loups, mais ce n’est pas leur combat. Comme s’ils pouvaient être d’une quelconque utilité, d’ailleurs. Pathétiques humains.

Je profite du fait que Tao soit occupé avec la carte et ses nouveaux voisins de comptoir pour retourner en salle, où l’on m’attend. Ça ne dure que quelques minutes avant que je ne revienne derrière le bar. J’ai pu entendre un peu les sujets de discussion des types, et ils parlaient d’un loup tué d’une flèche. Je n’en apprends guère plus avec ce brouhaha, donc c’est aussi pour ça que je me rapproche d’eux. Ils parlent à présent d’analyse de sang, prélevé sur une feuille. Bon, soit ils tomberont sur de l’humain, soit sur du loup, soit sur du loup-garou. Le loto. J’ai une expression peut-être trop fermée, car je sens les muscles de ma mâchoire se détendre et mes sourcils se relever quand la voix de Tao m’interpelle. Saumon, patate, ok. J’acquiesce pour lui signifier que j’ai compris et passe la commande au cuisto. Ce que mes oreilles captent ensuite me fait presque halluciner. Le néo-zélandais adopte une pointe d’accent islandais pour répondre à ces types qui lui demande s’il est nouveau. Je n’en reviens tellement pas que je reste bloqué devant la machine à café. Mon collègue vient me voir après avoir servi les trois gars, pour s’assurer que tout va bien.

J’hoche rapidement la tête, et dans un murmure lui demande de prendre mon service en salle – ça lui fera pas de mal – pour quelque temps. Je dégaine mes yeux de chiens battus, expliquant qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Bien sûr, il ricane, mais accepte tout de même. Je le mets rapidement au courant des commandes en cours, puis va nettoyer des verres, ce qui passionnait mon collègue quelques minutes plus tôt. Tao leur ment, sans raison apparente je dois dire, mais c’est trop incroyable la façon dont il le fait. Le pur-sang froid, en passant non loin, je n’entends pas de pouls résonner, ce qui veut dire qu’il est tout à fait calme et sûr de lui. Un Olaf arrivé de Reykjavik, il va en entendre parler de celle-là ! Les types le croient, et l’un deux m’interpelle pour demander une bière, pour Tao. Je m’exécute, surveillant leur conversation discrètement. Il parle de peinture maintenant, lui ce grand machin de près de deux mètres de haut et quasiment autant de large ! (Ok, c’est un peu exagéré ça.) Je dépose bientôt le verre devant Tao, nonchalamment.

« Voulez-vous quelque chose à manger avec ça messieurs ? » les interrompis-je un instant, en m’adressant clairement aux trois hommes. Un secoue la tête négativement, l’autre refuse poliment, et le dernier est un peu moins enclin à la sympathie. « On te sonne si on a besoin de toi ok ? On était en train de discuter là. » Je souris légèrement avec un signe de la tête, m’excusant, et me recule d’un pas. Pas assez rapidement à son goût. « T’as pas des trucs à faire non ? » Plus sympathique avec les loups qu’avec les hommes. Et il me prend pour un sale gosse. Encore. S’il savait, ce faible humain débile. Mon expression se durcit, mais je ne laisse rien passer de plus. Mes ongles, un peu longs, se plantent sans mal dans la paume de mes mains, alors que je me détourne et retourne à mes activités d’employé de bar.

Une cliente me sauve, pour ainsi dire, en voulant payer la note, ce qui m’éloigne des patrouilleurs. Je lance un regard appuyé à Tao, ne comprenant pas ses motivations. Ces gars n’ont aucune chance de le retrouver, il est flic, ça doit vachement aider ! Je reviens bien vite à la jeune femme et ses amies, qui vont payer chacune leur part. Je leur souris, demande si tout s’est bien passé, et me détends au passage les épaules d’un mouvement de celles-ci. Pourtant je reste concentré sur le Maori et ses nouveaux potes, alors que j’encaisse les clientes et leur souhaite une bonne fin de soirée.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptySam 1 Avr - 18:46


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Mentir c'est ce qui me semble le plus logique à faire, finalement. Pourquoi ? Aucune idée. C'est venu naturellement. Ils n'ont aucunes raisons de me connaître ni même de vouloir me traquer, bien au contraire. Mais on n'est jamais trop prudent, pas vrai ? Ainsi donc je me décide de me créer une nouvelle identité. Pour cet homme et ses amis je serais un peintre islandais qui répond au nom d'Olaf. Ça me conviens bien, je dois dire. Le truc c'est de changer juste assez pour pas que ma véritable identité de soit révélée. J'adore la peinture, en vrai. Je m'y connais pas mal, je dois avouer. Je sais même dessiner un peu, mais sans plus. Mais peu importe. Je leur parle avec assez de naturel pour qu'ils me croient sur parole.

Du coin de l’œil je vois bien que Brishen nous observe avec une certaine attention. Et je me dis que je vais rapidement devoir trouver une explication parce que pour lui je suis Tao le Maori de Nouvelle Zélande. Il me connaît sous ma vraie identité. Et s'il dit un seul mot de travers ça risque de mal se finir. Enfin pour l'instant il se tient calme et en retrait. C'est bien. Je reporte donc mon attention sur l'homme à qui je parlait juste avant, lorsqu'il s'en prends au gamin qui se montre juste polis et attentionné. Je fronce légèrement les sourcils puis affiche un sourire et pose une main sur l'épaule du mec.  «Allons, il n'a rien fait. Laisse le gamin faire son boulot » dis-je en lançant un coup d’œil à Brishen pour lui signifier d'effectivement faire son boulot.

L'homme grommelle quelque chose d'incompréhensible puis hoche la tête et prend une gorgé de sa bière.  «Bon et toi alors ? Parles moi un peu de toi ? » dis-je en attrapant mon verre en main  «Tu t'appelles comment, tu viens d'où, qu'est-ce que tu fais dans la vie... j'veux tout savoir » dis-je d'un ton enjoué. L'homme se redresse, attendant visiblement cet instant là pour commencer à parler. J'ai l'impression qu'il aime bien parler de lui. Lorsque le jeune homme arrive avec mon repas, je le gratifie d'un sourire et d'un hochement de tête tout en gardant mon attention portée sur l'inconnu.

Un certain Thorsten, mécanicien, marié, originaire de Suède mais ayant immigré ici en suivant sa femme. Il a un fils de 15 ans et une fille de 10 ans, il est heureux. Enfin, il était heureux jusqu'à ce qu'il ne voit cette vidéo de Vampire et de loup garou. Depuis, il a peur pour la vie de sa famille. Mais au lieu de se terrer chez lui, il décide de combattre le mal par le mal. Il n'en dit pas plus, reste mystérieux sur la suite, mais je comprends un peu mieux se motivations, pourquoi il patrouille et tout ça. Je me garde bien de lui poser la question, évidement, je suis le nouveau, je ne suis pas sensé savoir tout ça, lorsque je vois Brishen arriver dans mon champs de vision.

A la lueur que je vois dans ses yeux, je sais qu'il va dire une connerie. Laquelle, je sais pas. Mais je sais, en moi, qu'il risque de tout casser. Alors je n'hésite pas et, posant mon regard sur lui, envoie mon esprit rencontrer le sien. D'abord doucement, j'accentue légèrement la pression sur son cerveau pour lui faire un peu mal. Pas beaucoup. Juste assez pour qu'il pense être pris d'une fulgurante migraine. En le voyant froncer les sourcils et grimacer de douleurs, s'appuyant sur le comptoir, je fronce les sourcils  « ça va monsieur ?» demandais-je, inquiet, en relâchant légèrement son cerveau. Je le vois qui se redresse, cligne des yeux puis hocher la tête, avant de se pencher à nouveau en gémissant de douleur lorsque je malaxe un peu plus fort son esprit. Je me lève instantanément, contourne le comptoir et le rejoins rapidement. J'ignore son collègue qui cri que je n'ai pas le droit de passer de l'autre côté du comptoir et passe un bras autour des épaules du jeune homme  « Allez vient, un peu d'air frais te fera du bien» dis-je en l’entraînant de force.

Enfin de force … c'est une bien grande expression. Il ne résiste pas, et même s'il voulait résister, il ne pourrait pas, je pense. Mais peu importe. Je passe la porte et une fois à l'air libre j'avance de quelques pas vers la droite puis dépose Brishen sur un mur et relâche très très lentement la pression sur son esprit. Juste assez pour qu'il pense que l'air libre lui fait du bien  «ça va mieux ? » demandais-je, inquiet en m'accroupissant à sa hauteur. Je pose mon regard dans le sien et souris doucement  « ça t'arrive souvent, ce genre de malaise ?» demandais-je. Je devrais avoir honte de lui infliger ça, fait est que ces gens à l'intérieur commencent à me mettre mal à l'aise et j'utilise cette excuse juste pour m'en sortir.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptySam 1 Avr - 19:32


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Je ne sais pas pourquoi Tao ment ainsi. Tellement facilement, sans se poser de question, il décline une toute autre identité. J’en viens à me demander s’il ne m’a pas menti, à moi aussi. S’appelle-t-il vraiment Tao ? Vient-il vraiment de Nouvelle-Zélande ? Est-il même vraiment maori ? Après une parole un peu sèche du gars de la patrouille, je retourne à mes occupations. Ce n’est rien d’inhabituel. Même si j’aime à rappeler aux clients casse-burnes qu’on ne doit pas s’embrouiller avec la personne qui t’apporte ta boisson et ta nourriture. On ne sait pas ce qu’elle peut mettre dedans. Pure logique, non ? Cette fois-ci je ne dis rien, il n’est pas encore trop saoulant. Tao prend un peu ma défense, en essayant de calmer son nouvel ami, puis il actionne le bon levier. L’homme aime parler de lui et le fait pendant un bon moment. Je commence même à en avoir marre, en apportant le repas du Maori, alors que ça ne fait que quelques minutes qu’il est lancé.

Ainsi je fais mon travail, en laissant parfois une oreille traîner du côté de Tao et de son pote, mais ça ne m’apporte rien d’intéressant. Il a une famille, et a peur depuis que l’existence des loups garous et des vampires a été exposée. Ça explique à peine son rôle de patrouilleur ; ces gens-là veulent défendre les loups, les vrais, ceux qui habitent dans la forêt, mais aussi nous autres lycans, pour pallier à l’absence de réaction du gouvernement. Donc il doit bien penser que quelque part, les miens sont ‘les gentils’. Au fond, je m’en fiche, et la plupart des infos sont déjà parties aux oubliettes de mon cerveau. A part son identité et ses motivations. Au bout d’un moment, je reviens vers Tao, prêt à lui demander s’il a besoin de quoique ce soit, si tout se passe bien... Et une douleur migraineuse me prend à l’instant même. Je croise le regard de Tao, puis le mal s’accentue et je suis obligé de m’appuyer sur le bar. Je grimace, fronce les sourcils, et tente de me concentrer sur ma respiration.

J’entends bientôt Tao s’inquiéter de mon état. Ça commence à aller mieux, alors j’hoche la tête, en me redressant doucement. La douleur aiguë revient à l’assaut. Sous la surprise, j’étouffe un gémissement inopportun. Soudain le Maori est à mes côtés, passe un bras autour de mes épaules, et m’entraine dehors. Mon collègue s’est offusqué de le voir passer derrière le bar, et il s’inquiète surement énormément pour moi. Lui jetant un regard, je lui murmure que ça va aller. Je ne lutte pas lorsque Tao me traine dehors ; l’air pourrait en effet m’être bénéfique. Et puis je ne suis pas sûr de pouvoir faire quoique ce soit avec cette migraine. Bientôt, je suis assis sur un muret, ou un rebord, je ne sais pas trop, mais je suis assis et ça commence à aller mieux. J’inspire profondément, les yeux fermés, pendant quelques moments.

« Ca va ouais, j’crois que c’est en train d’passer... » soufflais-je alors, rouvrant les yeux. Ceux-ci s’ajustent sans mal à l’obscurité, et je crois que cette dernière me fait du bien aussi. Je regarde Tao, désormais plus bas que moi car accroupi – et c’est presque dérangeant de le voir de haut. « Non jamais, c’est la première fois », secouais-je la tête, en commençant déjà à réfléchir. Les lycans ont une plus forte constitution, une plus forte résistance, une migraine n’est pas si courante. Surtout une aussi fulgurante et violente. Je me passe une main dans les cheveux, avec un léger soupire, alors que je sens la douleur s’enfuir totalement. Je continu de respirer tranquillement pendant quelques instants, avant de reprendre la parole. « Je crois qu’on peut rentrer, c’est bon. » Je commence même à me lever quand, le regard posé sur le Maori, une pensée me traverse l’esprit.

« Attends. T’en as marre de ces types et tu voulais te barrer en fait, ben putain ma migraine était pile au bon moment pour toi ! » lançais-je en riant légèrement. Il me manque une pièce du puzzle, mais je suis sûrement trop méfiant pour le coup. Aucune chance que Tao ne puisse être responsable de la douleur dans ma tête. Dans. Ma. Tête. Impossible, à moins qu’il ne soit un vampire et je suis sûr que non. Puis je le fixe, sérieux. « Tu t’appelles vraiment Tao ? »

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyDim 2 Avr - 9:48


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Un des avantages, sur ce coup, c'est que je suis tellement fort en torture de l'esprit que je sais dosé sans problème, juste assez pour lui faire mal. Je ne vais quand même pas lui bousiller le cerveau quoi. A vrai dire, je veux juste utiliser Brishen comme excuse pour sortir de là. Je sentais comment ma blessure au flanc commence à me tirailler. J'ai même l'impression que le sang commence à traverser le pansement, et ça, ça risque de me causer des problèmes. Pour l'instant, ça reste simplement sensible, rien de grave. Mais si ça empire je risque gros.

Ainsi donc je profite du mal de crâne que j'inflige à Brishen pour lui dire de me suivre prendre l'aire. Je le dépose sur un muret non loin du café et relâche lentement l'emprise sur son cerveau tout en lui demandant si ça va et si ça lui arrive souvent. Il me répond que non, que c'est la première fois. Mais étant donné que c'est passé, il propose que nous rentrions de nouveau. Il se lève, fait quelques pas puis se retourne et me demande si je voulais fuir ces gens, si j'ai profité de sa migraine pour m'en aller. Je souris, amusé  «Oui, bien sur » dis-je avec cynisme avant de rigoler doucement  «Non en vrai je comptais partir de toute manière. Il s'est juste avéré que t'avais besoin d'air frais en même temps que j'allais partir, c'est tout » mentais-je tranquillement en haussant les épaules.

Je me redresse ensuite en réprime une grimace de douleur lorsque ma blessure se rappelle à nouveau à moi. Je n'ai, pourtant, pas l'occasion de perdre plus de temps à la réflexion, que Brishen revient à la charge, me demandant si je m'appelle réellement Tao. J'hoche la tête simplement  «yep, je m'appelle réellement Tao » dis-je avec sincérité. Et c'est vrai. Tao est écrit sur ma carte d'identité, je ne mens donc qu'à moitié à vrai dire.  «Pourquoi ? Tu ...- » commençais-je avant que la douleur ne soit trop forte pour que je puisse ne pas grimacer de douleur.

Je pose une main sur mon côté et me penche un peu en avant, me concentrant sur ma respiration qui se doit d'être lente et régulière. Merde, s'il y avait un autre illuminati dans le coin je me serais connecté à lui et je lui aurais demandé s'il peut pas me soigner à distance parce que là ça devient vraiment chiant. Je prends une profonde inspiration et soupire doucement en me redressant  « Pourquoi tu demandes ça ?» réitérais-je ma question, comme si de rien n'était.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyDim 2 Avr - 15:18


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Après avoir repris mes esprits, et être à peu près sûr que le mal ne reviendra pas, je propose que nous rentrions. Je me lève, doucement pour ne pas prendre de risques inutiles, puis fait quelques pas. Et c’est alors que j’y réfléchis. J’arrive très vite à la conclusion que ma migraine arrangeait bien Tao, en lui donnant une excuse pour sortir. Je n’imagine pas qu’il puisse y avoir un lien direct entre le mal de crâne et le Maori. La fatigue doit être à l’origine de la douleur plutôt, ces derniers jours n’ont pas été faciles après tout. Mais Tao en a profité pour s’éloigner de ses nouveaux potes, pour je ne sais quelle raison. Il me répond d’abord positivement, mais avec ironie, ce qui lui vaut de ma part un regard qui lui demande d’arrêter son cinéma. Il reprend son sérieux en m’expliquant qu’il comptait bientôt partir de toute façon, et que comme j’ai eu besoin de sortir, il a fait d’une pierre deux coups. Je fronce légèrement les sourcils, croisant les bras. « Tu sais que tu vas quand même devoir régler ta note hein ? Compte pas sur moi pour t’laisser partir comme ça. »

Là aussi, je suis assez sérieux. Un instant, je m’interroge ensuite sur la grimace de douleur de Tao, puis me rappelle de sa blessure au flanc. Une lueur d’inquiétude pointe dans mon regard avant que je ne la réprime. Je fixe le néo-zélandais, et l’interroge. S’appelle-t-il réellement Tao... ? Ou m’a-t-il menti à moi aussi ? Cette idée m’énerve, en fait. S’il m’avait menti, comme il l’a fait avec ces types, je le prendrais mal. Je ne sais pas pourquoi ça me touche autant, mais ça ne me plairait pas du tout. Il me répète qu’il s’appelle bien Tao, néanmoins mon instinct doute de la sincérité que je peux pourtant déceler dans ses yeux. Sa prochaine parole est alors coupée par une vague de douleur, qui se répercute dans son expression. Il se penche un peu en avant, une main au côté. Je l’observe, sans approcher, puis une légère odeur de sang me parvient. Cependant la voix de Tao me ramène aussitôt sur terre.

« Je ne sais pas, monsieur Olaf Ægirson. Peut-être parce que t’as menti à ces types sans raison, alors j’me disais que t’aurais pu me prendre moi aussi pour un con. » dis-je en haussant les épaules, en gardant un ton détaché. Comme si de rien n’était. J’aimerais bien ne pas lui venir en aide, car je me trouve un peu énervé et vexé à son encontre. Cependant, je pose quand même une main sur son épaule et le fais reculer doucement jusqu’au muret, où je le fais s’assoir. Tranquillement. « Alors, tu comptes m’expliquer c’que c’était ça ? Avec ces gars ? » dis-je nonchalamment en m’asseyant à ses côtés, puis je relève les yeux vers lui. « T’as des trucs à cacher... ? » C’était à peine une question. Il y avait plus d’affirmation dans cette phrase qu’autre chose. A le dévisager, j’en suis encore davantage persuadé ; il y a plein de choses qu’il passe sous silence.

Puis je m’intéresse à sa blessure. Plus proche de lui, je ne saisis que mieux la senteur ferrugineuse du sang. « Tu vas avoir un peu froid », lançais-je comme si de rien n’était en relevant les couches de vêtements jusqu’à voir le bandage de sa blessure. Je la voyais moins grande, je ne sais pas pourquoi. Ça m’inquiète un peu, aussi, et j’ai vraiment envie de lui dire que du repos aurait été plus bénéfique qu’une sortie au bar. Il a forcément eu des points de suture, j’imagine que quelques-uns ont lâchés, et qu’il a fait un mouvement qui a rouvert un peu la blessure en train de cicatriser. Ce qui explique l’odeur de sang. « Tu devrais faire un saut aux urgences, elle est en train de se rouvrir. » D’autant que, comme pour appuyer mes propos, une légère teinte rouge commence à poindre. Ça tombe à point nommé, en réalité, car je ne sais pas comment j’aurais expliqué mon ‘intuition’. Je rabaisse les tissus. « Viens, j’t’encaisse et tu pourras filer ensuite. » S’il le peut.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyLun 3 Avr - 21:32


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Brishen marque un point je dois dire, lorsqu'il dit que je vais quand même être obligé de rentrer et payer la note. S'il est vrai que je ne comptais pas partir sans payer, je n'ai aucune envie de remettre les pieds dans le bar. Ce n'est pas à cause de ces mec, mais vraiment dû au fait que je n'ai que peu envie qu'on ne remarque mes blessures. Je soupire simplement et hoche doucement la tête, prêt à suivre le jeune serveur, lorsqu'il me demande si je m'appelle réellement Tao. Il va de soit qu'il a entendu la manière dont je me suis présenté aux inconnus et j'avoue que ça m'amuse un peu de le voir douter.  «Je vois ... » dis-je doucement, souriant. Ce même sourire, par contre, s'efface de mon visage lorsqu'une douleur plus vive que les autres se fait sentir au niveau de mon pansement. Ce n'est pas bon signe. J'essaie du mieux que je peux de me contrôler et ne pas laisser la douleur trop se traduire dans mes traits, mais fait est que c'est plus facile à dire qu'à faire réellement.

Alors, lorsque Brishen insiste sur le fait que j'ai menti ouvertement aux gens et me demande si je compte lui fournir des explications, je soupire doucement  « Pas maintenant » dis-je avec un signe de la main. Peut-être aura-t-il assez pitié de moi pour cesser tout questionnement ? J'en doute un peu, quelque part, mais peu importe. Le jeune homme fini toutefois par me pousser vers le muret sur lequel il était assit avant, lui-même puis s'installe à mes côtés. Il me prévient que 'ça risque d'être froid' et, avant que je ne puisse dire ou faire quoique ce soit, il soulève mon pull et mon t-shirt, exposant ma peau au froid glaciale de cette soirée de Janvier.


Je grimace, autant parce que le froid est assez horrible que parce que je par dessus tout le contact physique non voulu. Je le laisse faire quelques instants puis repousse ses mains et me rhabille correctement alors qu'il me dit que je devrais aller faire un tour aux urgences, la plaie étant sur le point de s'ouvrir à nouveau. Je soupire et hoche la tête  « On verra ce que je fais» grommelais-je. Je lève mon regard sur Brishen lorsqu'il se lève et m'indique de le suivre afin qu'il m'encaisse.

Je me lève avec un peu plus de difficulté que je ne le voudrais réellement mais le suis tout de même à l'intérieur. J'ignore le regard des gens, me dirige directement vers la caisse et lui file un billet  « garde la monnaie» dis-je simplement avant de repartir sans plus attendre. Je ressors du bar et prends vers la droite en direction de mon appartement. Mais je ne parvient pas à aller bien loin car, pris d'un brusque vertige, je suis obligé de m'appuyer contre le mur pour ne pas tomber. C'est incroyable, je me pensais réellement plus résistant que ça. Ok, c'est une morsure de loup et on ne rigole pas avec les animaux sauvages, mais tout de même !
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyMar 4 Avr - 18:19


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Je veux bien que Tao souhaite partir, néanmoins m’utiliser ainsi est un peu débile – bien qu’au fond, il m’a aidé – car il va quand même devoir rentrer et payer la note. Mais avant tout ça, je lui demande s’il s’appelle vraiment Tao, vu comment il a débité un mensonge sans sourciller. Je n’apprécie pas du tout l’idée qu’il a pu aussi me mentir. Ça a l’air de d’abord l’amuser, avant que sa blessure au flanc ne se rappelle à lui. N’y faisant aucune allusion, je le pousse quand même à se rassoir sur le muret, avant de lui demander si j’aurais droit à des explications. Il rétorque que ce n’est pas le moment. Je compte bien revenir à la charge de toute façon. C’est mal me connaître que de croire que je vais renoncer aussi facilement. Je m’occupe donc d’examiner son bandage, comme j’avais de toute façon prévu. Je lui préviens qu’il va sentir un courant d’air juste avant de relever ses vêtements sans attendre de réponse. Je le sens un peu frissonner sous la température, j’en sourirais presque. Allez savoir pourquoi.

Cependant la blessure m’inquiète davantage. Elle est plus grande que je ne le croyais et l’odeur du sang est de plus en plus perceptible par mon odorat développé. Il ne faut pas attendre longtemps pour qu’une teinte rougeâtre ne commence à apparaître. Je rabaisse alors son t-shirt et son pull, et tandis qu’il remet le tout correctement, je lui dis qu’il devrait aller aux urgences. Sa plaie est en train de se rouvrir, quelques points de suture ont lâchés il me semble. Il n’a pas l’air motivé. En tout cas je me lève et lui demande de me suivre afin que je l’encaisse.

Nous rentrons tous les deux dans le bar, et je fais fi des regards tournés vers nous. Mon collègue me dévisage aussi. Je me dirige droit vers la caisse, fais les petites manip’ nécessaires, mais Tao me donne un billet avant que je ne puisse dire quoique ce soit. J’écarquille un peu les yeux ; si je garde la monnaie comme il me le demande, ça va me faire un sacré pourboire. Je souris simplement en coin. « Merci. » Et il repart tout de suite, sans s’éternisé. Je le suis du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse, puis pousse un soupire. Je finis d’encaisser l’argent puis m’occupe de débarrasser sa place. Le patrouilleur à qui il parlait me demande pourquoi est parti Tao, et je lui réponds qu’il avait simplement autre chose un faire ce soir, un rendez-vous sûrement. Mais aussitôt, je m’inquiète. Il n’ira pas aux urgences, j’en suis intimement convaincu. Je regarde l’heure, et termine rapidement la tâche que je viens d’entreprendre, puis je vais trouver mon collègue.

Il reste à peine une heure de travail, avant la fermeture, alors je lui demande, je l’implore de me donner la permission de filer. Je lui explique à voix basse que l’humain était bien ami et qu’il est mal en point. J’aimerais donc l’aider. Il soupire, en disant à demi-mot qu’un oméga ne devrait se soucier que de sa meute, ce qui est le plus important. Mais me faire changer d’avis prendrait trop de temps, alors il accepte. Je le remercie vivement, partant déjà. Je passe récupérer mes affaires en vitesse et sors par la sortie de derrière. J’enfile ma grosse veste de cuir en marchant, rejoignant la rue. Je ne le vois plus, il a dû tourner, mais impossible de deviner quelle direction il a prise. Je renifle un instant, maudissant toutes les odeurs qui m’empêche d’être précis. Ça prend quelques seconde avant que je ne sois certain de sa piste et m’élance.

J’arrive à le retrouver après un tournant. Il n’est pas bien vaillant vu de loin, il s’appuie alors contre un mur. « Tao ! » hélais-je de loin, avant d’arriver à son niveau et de ralentir l’allure, puis finalement de m’arrêter. « Tu vas pas aller aux urgences hein ? » demandais-je, connaissant déjà la réponse. « Pourtant tu devrais vraiment faire un truc pour ça, c’est pas bon signe quand ça se rouvre, ça peut amener des complications. » reprenais-je aussitôt. Je jette ensuite un coup d’œil à l’homme, en glissant mes mains dans mes poches. J’en ressors un paquet de clopes, j’en saisi deux, en cale une à mes lèvres et tends la seconde au Maori. « On est quittes. » Je sors alors mon briquet et allume ma cigarette. « C’est aussi un chien qui t’as fait ça ? »

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyMer 5 Avr - 22:25


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Je m'en fous de lui avoir laisser un pourboire conséquent, ça ne me dérange pas et ça lui fait sans doute plaisir. Et moi ça me permet de repartir rapidement. Du repos. Contrairement à ce que Brishen veut me faire croire, je n'ai pas besoin d'aller aux urgences. Du repos et un whisky, voilà ce dont j'ai réellement besoin. Et accessoirement aller voir mes collègues illuminatis pour savoir s'il n'y en a pas un dans le lot qui pourrait me guérir. Cela dit, pour l'instant j'ai juste envie d'aller retrouver mon lit et de m'écrouler dessus.

Mais mon corps me dit merde en sortant du restaurant. Je me suis a peine éloigné de quelques mètres que je suis pris d'un vertige qui m'oblige à m'adosser contre le mur pour assurer mon équilibre. Grimaçant, je pose une main sur mon flanc et appuie légèrement dessus, m’arrachant un râle de douleur. C'est alors qu'une voix m'interpelle. La voix que je reconnaîtrais déjà maintenant entre mille, celle du gamin. Je soupire presque lourdement lorsqu'il s'avance vers moi et affirme que je n'irais pas aux urgences mais que je devrais quand même y faire un tour parce qu'une telle blessure qui s'ouvre n'est absolument pas anodine.

Je ne dis rien, me pousse du mur et recommence à marcher d'un pas peu assurer. Le gamin n'abandonne pas, il est tenace ce con. Me suivant, il me demande si c'est aussi un chien qui à fait ça.  «Non, un loup garou » rayais-je avec ironie avant de secouer la tête  « A la prochaine pleine lune j'vais me transformer en bestiole et tuer toute ma famille » continuais-je, sur le même ton  « Au moins j'aurais une bonne excuse pour aller buter du vampire » marmonnais-je plus pour moi qu'autre chose, avant de soupirer  «Oui, c'est le même chien que celui qui m'a bouffé le mollet  » reprenais-je, plus sérieux. Je m'immobilise et me tourne vers le gamin  «Tu me lâcheras pas avant que je n'ailles à l'hôpital, j'me trompe ? » demandais-je avec une douceur qui contraste fortement avec le ton que j'ai utilisé à l'instant. Je secoue la tête et soupire  «ça va allez, vraiment. J'ai connu pire que ça, tu sais ? Du repos, du vrai repos chez moi, pas dans un bar, et ça le fera déjà » assurais-je. Et mine de rien, je suis pas mal sûr de moi sur ce coup.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyJeu 6 Avr - 15:00


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Je n’ai pas envie de laisser Tao seul alors qu’il a l’air mal en point. Je parie qu’il ne va pas aller voir de médecin, alors que quoiqu’il en pense, il en a besoin. Les humains sont fragiles, ils ont besoin de tout un tas de soins, de trucs, pour se remettre comme il faut de leurs blessures. Je supplie alors mon collègue de me laisser filer pour aider le Maori, après tout il ne reste qu’environ une heure avant la fermeture. Il accepte finalement, sachant qu’il n’aurait jamais pu me faire changer d’avis, et je pars sans attendre. Je retrouve la trace de Tao et le trouve plus près que prévu. Je l’interpelle en m’approchant ; ça m’a l’air encore pire que ce que je pensais, et ça ne va pas en s’arrangeant. Et je devine sans mal que je le fais chier, mais j’assume. Gardant le silence, il s’écarte du mur sur lequel il prenait appuie et recommence à marcher. Je le suis. Evidemment. Comme si j’allais abandonner maintenant. Je me fais du souci pour lui, alors soit je l’amène aux urgences, soit je m’assure qu’au moins il arrivera chez lui sain et sauf. Autant que faire se peut en tout cas.

Il se fiche totalement quand je lui répète qu’une blessure qui se rouvre doit être traitée, mais il répond quand je lui demande si c’est aussi un chien. Ironique, il raconte que c’est un loup-garou qui lui a fait ça, qu’à la prochaine pleine lune il se transformera, et tout le bazar habituel et débile qui me fait rouler des yeux d’exaspération. J’allais répliquer un truc quand il évoque les vampires – on a toujours une bonne excuse pour les buter ces sangsues –, mais il reprend rapidement que c’est effectivement le même chien qui l’a mordu et au mollet, et au flanc. « Devait avoir sacrément faim dis donc », marmonnais-je avec un léger sourire en coin. Je sais bien qu’il me ment, et ça m’amuse toujours un peu.

Puis, il me demande si je ne lâcherai que lorsqu’il sera à l’hôpital. Un peu décontenancé par le ton qu’il emploi, bien plus doux, bizarrement, je ne fais tout d’abord que hocher la tête en tirant sur ma clope, avant de trouver les mots. « Je- j’ai juste envie de t’aider, et j’pense que voir un médecin serait pas mal... » haussais-je les épaules, tâchant de ne pas paraître trop impliqué non plus. Je m’inquiète pour lui, mais il n’a pas à le savoir, hein ? Il m’assure que ça va aller cependant. Il n’a besoin que de repos, chez lui, au calme. Apparemment, il a déjà connu pire. Je fronce légèrement les sourcils. « Hm, tu m’étonne, la chasse aux vampires c’pas sans risques », lâchais-je, imperturbable, sans prendre conscience de ce que je dis réellement. Me rendant compte de ça, je garde autant que possible une attitude normale, prenant une taffe de tabac. Et passe à autre chose. « Bon, si j’peux pas te convaincre d’passer par les urgences, j’peux au moins te raccompagner chez toi non ? » Je lève un regard interrogateur vers lui. « J’veux simplement m’assurer que tu rentres en un seul morceau, ok ? » m’expliquais-je, sûrement un peu maladroitement.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyVen 7 Avr - 6:49


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______11 Janvier 2018.

Je m'y connais bien en Loup Garous. Du moins, assez pour savoir pertinemment que ce que je dis est totalement idiot. Je sais qu'un loup garou, un vrai, peu se transformer, finalement, quand il veut et que la pleine lune n'aide qu'à découpler ses facultés. Je vois, d'ailleurs, bien la réaction du gamin, comme s'il semblait ennuyé par mes propos. Pourquoi ? S'y connaît-il aussi bien que moi ? Plus ? Je n'en sais rien et j'avoue que je n'ai actuellement pas trop envie ni la tête à me poser la question. Je souris, amusé, lorsqu'il dit que les loups devaient avoir sacrément faim et, là, il marque un bon point. Les loups qui m'ont attaqués devaient, effectivement être affamé, sinon jamais ils n'auraient attaqués un humain de mon genre. J'hausse les épaules, ne réagissant pas d'avantage et me remet en route avant de lui adresser à nouveau la parole. Mon ton doux semble le contenance, car il met un certain temps avant d'avouer qu'il s'inquiète pour moi, finalement.

Mais la suite, elle, par contre, est bien plus surprenante : d'après lui, la chasse aux vampires n'est pas sans risques. Je le regarde et arque un sourcil  « Comment ça ? Pourquoi tu dis ça ?» demandais-je avant de me remettre en route. Est-ce là simplement à cause du fait que je lui ai dis qu'en Loup Garou j'aurais une bonne raison d'aller buter du vampire ? Pourtant, je n'ai pas parler fort, j'étais même relativement discret. Je ne pensais pas que Brishen allait entendre ce que je dis. Mais peu importe, maintenant c'est fait et va falloir que j'improvise une réponse correcte pour éviter d'en révéler encore plus sur ma personne.

Au final, le gamin change de sujet, laisse les vampires de côté, et me demande s'il peut au moins m'accompagner chez moi, voulant faire en sorte que je rentre en un morceau. J'arque un sourcil puis rigole doucement, moqueur  « Toi ? Tu veux me protéger du grand méchant loup s'il m'attaque de nouveau ?» demandais-je en le dévisageant de haut en bas. Je fini par hausser les épaules, nonchalant  « Enfin, si ça te fais plaisir » reprenais-je, abandonnant et n'ayant pas la force de me prendre la tête. Je me remet donc en route, d'un bas un peu plus assuré malgré tout.  «ça va sinon ? T'as fait quoi de ta journée ? » demandais-je, histoire de faire un peu la conversation.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyVen 7 Avr - 13:42


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Tao raconte des inepties au sujet des loups garous, et je ne fais aucun commentaire. Je lève simplement les yeux au ciel, d’une part à cause de ses erreurs, de l’autre parce que son sarcasme s’étire trop en longueur. Finalement, lorsqu’il revient sur son histoire de chien, je me rappelle qu’il avait dit que ce clebs avait la dalle. C’est à ce propos que je me permets un commentaire, lui aussi, sarcastique. Un haussement d’épaules de Tao fait écho à mes paroles, sans plus. Soudain il s’arrête et, me regardant, demande avec une douceur qui dénote chez le personnage si je vais le coller jusqu’à ce qu’il aille à l’hôpital. Désarçonné, je tire sur ma clope avec un léger hochement de tête. J’ai oublié qu’il y a ça en lui, aussi, ce côté que je pourrais qualifier sans problème d’adorable. Il était comme ça lorsque j’étais en loup. Bien sûr, s’il avait su que c’était moi sous ce pelage noir, il aurait sûrement agi autrement. Fait est que j’ai été témoin de près de cette facette de sa personnalité, et je ne m’attendais pas à ce qu’elle ressurgisse maintenant, alors qu’il doit me trouver chiant.

Finalement je retrouve mes mots, et avoue presque à contrecœur que je m’inquiète pour lui. Je pense qu’encore que voir un médecin est la bonne idée. Au moins pour refaire quelques points de suture, car je suis certain, vu l’odeur de sang que j’ai senti, que sa plaie s’est rouverte. Les morsures de loup ne sont pas à prendre à la légère, mais ce n’est pas un argument que je peux utiliser. Et puis il dit qu’il a juste besoin de repos, tranquille, chez lui, et qu’il a déjà connu pire. Je ne sais pas ce qui me prend de rétorquer qu’évidemment la chasse en vampire n’est pas sans risques. Comme s’il faisait ça de façon régulière. Je l’ai vu faire, après tout, mais ça, il ne le sait pas. Alors il s’interroge sur mes paroles. Je tente de rester calme, posé, et arque un sourcil en sa direction. « Ben t’as parlé d’buter des vampires tout à l’heure non ? J’imagine que si t’as d’jà fait ça alors effectivement t’as dû connaître pire comme blessure. » lançais-je en utilisant ce qu’il a à peine marmonner, mais que j’ai entendu clairement grâce à mon ouïe plus développée que celle des humains. Je fais comme si c’était normal que je l’ai entendu. Et surtout comme si c’était à cause de ça que j’ai lâché cette phrase au sujet de chasse de sangsues.

Puis je passe bien vite à autre chose. Tirant sur ma cigarette, je lui propose un marché. Vu qu’il est très probable qu’il ne foutra pas un pied aux urgences, je veux au moins l’accompagner chez lui. Rien que pour m’assurer qu’il y arrive, vivant. Se moquant un peu de moi, et me toisant ouvertement, Tao demande si je compte le protéger du grand méchant loup. « Peut-être bien. » rétorquais-je, ferme, décidé, les bras croisés sous l’affront. « Mais j’croyais que c’était un chien... ? » ajoutais-je, jouant l’interloqué. La tête légèrement penchée sur le côté, je parais bien innocent, en prenant soin de cacher le sourire en coin victorieux qui menace d’éclore. Il a fait une petite bourde dans son mensonge.

Finalement le Maori ne discute pas davantage – sans doute épuisé d’avance à l’idée de me faire changer d’avis – et accepte que je fasse le chemin avec lui, bien que ça m’éloigne du domaine. Je souris alors, tout content, comme un gosse. Nous nous remettons en route, tandis que je note au passage les rues que nous empruntons. Au cas où. Je n’aurais aucun mal à rentrer ensuite, j’arrive à me repérer dans la ville encore plus facilement qu’en forêt, c’est dire. J’essaie de deviner un peu où il nous emmène, et ça m’amuse d’essayer d’imaginer où il habite. « La routine, j’ai eu un cours ce matin puis j’ai dû enchainer avec le bar. » commençais-je à expliquer en me passant une mains dans les cheveux. « J’devais bosser toute la journée jusqu’à la fermeture, mon collègue a accepté de me laisser filer et d’me couvrir. Il reste à peine une heure de toute façon. Avec le couvre-feu on est obligé de fermer plus tôt. » Je tire sur ma cigarette, et entreprends de fermer correctement mon manteau, parce que le froid est assez pernicieux ce soir. Rien d’agréable. Je me réfugie un instant dans mes pensées, m’imaginant en loup, avec ma grosse fourrure, roulé en boule, et ça va un peu mieux. « Et toi alors ? » demandais-je en portant mon attention sur Tao.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyVen 7 Avr - 20:08


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______11 Janvier 2018.
Je fronce les sourcils, interrogeant les gamin du regard. J'ai parlé de buter des vampires tout à l'heure ? Sérieusement ? A part, évidement, quand j'ai dis que sous la forme de loup garou je pourrais avoir une bonne raison pour en buter quelques uns, je ne crois pas que j'ai évoqué quoique ce soit de ce genre.  «hm ... » dis-je en hochant la tête avant d'hausser les épaules, ne réagissant pas d'avantage. Brishen se propose de me raccompagner et je sais que je ne vais pas pouvoir me débarrasser de lui avant d'être arrivé à destination. Ainsi donc, j'accepte sa proposition et je me met en route. Je ne peux m'empêcher de faire la blague qu'il veuille me protéger du grand méchant loup, me référent évidement aux Loup Garous qui rodent, apparemment.

Mais je suis sûrement trop subtil et mon sous entendu ne fonctionne pas car le gamin me fait remarquer, malicieusement insolent, qu'il pensait que je m'étais fait attaquer par un chien. Je le regarde en coin puis roule des yeux  «J'parlais des loup garou, hein ? T'sais les truc qui ressemblent à des loups et qu'on peut confondre avec eux, sauf qu'ils sont plus imposant, puis puissant et qu'ils peuvent prendre la forme humaine ou animale comme ils veulent » expliquais-je, patiemment, prenant Brishen clairement pour un con. Je lui adresse alors un sourire, moqueur, puis reporte mon attention sur le chemin et lui demande, pour changer de sujet, ce qu'il a fait aujourd'hui.

Sa réponse est banale : la routine. Cours le matin, travail au bar la nuit. Il aurait dû faire la fermeture du bar mais que son collègue l'a laissé filer plus tôt.  « Juste pour mes beaux yeux?» demandais-je, sourire amusé sur les lèvres  « T'étais pas obligé, t'sais » dis-je, ironique avant d'hausser les épaules lorsqu'il me retourne la question.  «Rien. J'ai littéralement rien foutu de ma journée » répondais-je, dépité  « J'ai dormi, mangé, regardé Netflix, ennuyé et puis je suis aller au bar et maintenant je me tape tes conneries. Une belle journée de merde, en somme » je lui lance un coup d’œil en coin, une certaine lueur dans le regard qui montre bien que je ne suis pas totalement sérieux. Certes, c'est une journée de merde, mais elle se finit plutôt bien et en bonne compagnie surtout !
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptySam 8 Avr - 15:08


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Finalement je me sors plutôt bien de ma bourde. J’ai assez l’habitude des ennuis, et des situations compliquées, mais souvent, j’arrive à m’en sortir. Aujourd’hui n’est qu’une occasion de plus de prouver que je suis assez ingénieux pour berner un humain. Tao ne dit rien de plus, bien que je le sente un peu sceptique. Il l’air d’acheter mon explication, qui mêle son commentaire de tout à l’heure sur les vampires au fait de les buter réellement. Un raccourci que n’importe qui aurait pu faire, non ? Une plaisanterie qu’on prolonge... Il est vrai qu’entendre ses mots auraient été compliqués pour un humain, mais il doit penser qu’il a parlé plus fort que prévu. Le sujet part ensuite dans une toute autre direction et, comprenant bien que je n’ai aucune envie de lui foutre la paix, il accepte que je l’accompagne jusqu’à chez lui. Puisqu’il ne compte pas aller à l’hôpital, c’est le moins qu’il puisse m’accorder. Je m’inquiète après tout, au moins un peu.

Lorsqu’il parle du grand méchant loup, je m’offusque d’abord qu’il suppose que je serais incapable de le défendre. Et puis, avec un sourire amusé, je lui rappelle qu’il a parlé de ce chien d’abord, avant d’évoquer ce loup. Ses paroles peuvent prêter à confusion, quand bien même ce n’était que plaisanterie, ou qu’elles avaient un autre sens. Je le désespère à ne pas avoir saisi son allusion aux loups garous. « Je le sais bien, mon cher Tao, seulement tu parles de ça comme si c’était la chose qui t’avais attaqué, alors qu’on sait bien tous les deux que c’était un chien. N’est-ce pas ? Un malamute t’as dit non ? » répliquais-je, sans me répartir de mon calme, et n’étant pas affecté le moins du monde par son ton condescendant. J’ai bien assez en moi pour supporter ses moqueries, et je me doute que ne pas réagir comme il l’entend à ses provocations devraient l’horripiler.

Nous changeons bientôt de sujet pour parler de nos journées respectives. Je lui parle d’abord de la mienne, d’où les rebondissements sont absents. Après les cours, j’ai travaillé au bar, jusqu’à ce soir. Je lui explique au passage que je suis parti plus tôt, pour garder un œil sur lui et son état inquiétant. « C’est exactement ça, pour tes beaux yeux. J’veux pas découvrir dans l’journal qu’il t’est arrivé un truc, genre un autre chien méchant, ou un loup garou ou un vampire, comme tu préfères. » haussais-je les épaules. Il ajoute que je n’étais pas obligé, et j’hausse encore une fois les épaules en tirant sur ma clope. Je le sais, ça ne m’empêche pas de faire ce que je veux. Obligation ou pas d’ailleurs. Je lui retourne alors sa question, et j’apprends qu’il n’a littéralement rien fait de sa journée à par dormir, manger, et succomber à Netflix. Et maintenant, après être allé au bar, il doit me supporter, ce qui résulte en, je cite, ‘une belle journée de merde’. « Ravi d’en faire partie », lançais-je avec un immense sourire. Je me montre presque fier de prendre part à ce qui l’emmerde dans cette journée nulle. Bien sûr, tout ça n’est que plaisanterie. « Donc.. tu vas être en arrêt pour combien de temps ? Tes blessures m’ont l’air assez conséquentes non... ? » En disant cela, je remarque qu’il boite toujours un peu. « Si tu t’ennuies trop, t’as mon numéro j’crois, au pire tu m’trouvera au Fullmane », ajoutais-je avec un sourire amusé.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyMer 12 Avr - 23:02


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Il est pas croyable ce gamin. Lire entre les lignes n'est pas donné à tout le monde et, merde, il y arrive bien lui ! Il tombe même juste. Mais je ne peux pas dire que je me sois fait attaquer par un loup car cela impliquerait que je me sois égarer dans la forêt. Quoiqu'un loup garou aurait très bien pu profiter du couvre feu pour traquer les rebelles ? J'en sais rien et peu m'importe aussi. En tout cas Brishen, malgré ce qu'il dit, ne semble pas me croire. Il dit que de toute manière, peu importe ce qui m'a attaquer. Ça aurait pu être un loup, comme un loup garou, un chien ou même un vampire. Je soupire doucement lorsqu'il me parle d'un malamute.  « A quel moment j'ai parlé d'un malamute ?» demandais-je  «C'est un malinois, pas un malamute. C'est absolument pas la même chose, tu sais ? Ou tu veux que je te fasse un dessin ?  » demandais-je, ennuyé.

Nous continuons à marcher en nous racontant nos journées respectives. Aucunes n'est très incroyable, au contraire. Banal, du déjà vu. Je ne peux m'empêcher une petite pique, à laquelle Brishen me répond comme moi, lorsque j'ai proposé de le ramener la dernière fois : il ne veut pas dire dans le journal que je me sois fait attaqué par une bestiole quelconque. Je rigole doucement en me grattant le nez et hoche la tête  « Touché» dis-je en le regardant en coin, avant d'hausser les épaules lorsqu'il me demande si je vais être en arrête longtemps étant donné que mes blessures semblent assez conséquentes.  «Possiblement. Au moins une semaine » dis-je en me passant une main sur le flanc  « Je vais pas mourir tu sais ? » dis-je, amusé  « Sauf peut-être mourir d’ennui, ça c'est une possibilité ...» je grimace un peu et le regarde avec attention lorsqu'il me rappelle que j'ai son numéro si jamais l'ennuie devient trop mortel.  « Je … j'y penserais ouais. J't'inviterais à une soirée Netflix »

Nous continuons notre avancé qui devient de plus en plus laborieuse de mon côté. J'habite assez loin du quartier dans lequel se trouve le Fullmane, mais je ne pensais pas que le vieux Valhöl serait aussi loin. A moins que le chemin me paraisse tellement long parce que les douleurs sont de plus en plus intenses ? Tout ce que je sais c'est que j'essaie de me concentrer pour cacher mon malaise. Mais il devient de plus ne plus grand si bien que je suis obligé de m'arrêter un moment  «Deux minutes, ok ? » dis-je, à bout de souffles, tentant de reprendre ma respiration. Pris d'un vertige, je ferme les yeux et me pince l'arrête du nez, me sentant en même temps nauséeux. M'appuyant contre le mur, je tente du mieux que je peux de résister à mes jambes qui menacent de flancher.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyDim 16 Avr - 20:53


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Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

J’aime bien faire tourner Tao en bourrique. Il ne sait pas que je suis au courant de toute la vérité, puisque j’étais là. Je pointe ses petites incohérences, le faisant ainsi réfléchir tout en m’amusant. Il doit me croire sacrément futé. Ce que je suis, je dois bien l’avouer. Je pense qu’il a compris que je n’achetais pas complètement son histoire. J’essaie de le piéger en parlant dans malamute au lieu d’un malinois, juste pour voir s’il était déstabilisé. Mais comme prévu, il me reprend, ajoutant de la moquerie et de la condescendance. Peut-être pour avoir l’impression de reprendre la main sur la situation. « Je connais les différences entre les deux t’inquiète, je ne me souvenais plus de ce que t’avais dit c’est tout. Mais en fait, par rapport à ta carrure, un malinois c’est assez petit... » réfléchissais-je à voix haute.

Nous nous racontons ensuite nos journées. Rien de bien exceptionnel, d’un côté comme de l’autre. Chez moi il n’y a rien que sort de l’ordinaire en mes cours et le bar, et pour le Maori il y a encore moins de matière à discuter, car il est en repos forcé à cause de ses blessures. Je plaisante sur le fait que c’est bel et bien à cause de ses beaux yeux que j’ai décidé de sortir plus tôt, au risque de me faire rabrouer par la patronne. Au moins mon collègue couvre mon poste pour cette dernière heure. Et puis je retourne son propre argument contre Tao : je n’ai pas envie d’apprendre demain dans les journaux qu’il lui est arrivé quelque chose à cause d’une créature. Et je l’ai eu, là. J’en rigole doucement, d’ailleurs. Un point pour moi. Finalement je reviens sur un sujet un peu plus sérieux, en lui demandant combien de temps il va être en arrêt. Il me répond que ça sera au moins une semaine, car ses blessures ont l’air assez sérieuse. Il me taquine en disant qu’il ne mourra pas, sauf peut-être d’ennui. Et j’arbore à mon tour un sourire en coin en lui disant qu’à ce propos, il a mon numéro. Il n’a pas l’air contre l’idée.

Si je peux l’aider à passer le temps, je ne m’en priverais pas. Je comprends à quel point ça peut être frustrant de ne pas pouvoir faire ce que l’on veut, qu’on soit forcé par son propre corps ou par les autres. Je n’imagine même pas un instant être dans sa situation à devoir me tourner les pouces sans pouvoir rien faire. Bientôt, je remarque que Tao commence à faiblir. J’avais déjà noté un peu plus sa boiterie, et ça s’aggrave. Je ne sais pas où l’habite, mais pour son propre bien j’espère que ce n’est plus très loin. Je ne fais aucune remarque d’abord, et puis au bout de quelques minutes, il s’arrête en demandant deux minutes de pause. J’acquiesce, inquiet. « C’est encore loin chez toi... ? Tu vas pouvoir tenir ? Tu veux que j’appelle un taxi ? Ou.. une ambulance... ? » demandais-je en m’approchant de lui. Appuyé contre un mur pour ne pas finir tout simplement assis par terre, il essaye de reprendre sa respiration. L’odeur du sang me parvient à présent que je suis plus près. Et cela ne fait que renforcer mon idée de l’emmener à l’hôpital, mais il n’acceptera pas plus maintenant je suppose. Trop de fierté, sans doute.

J’ai le temps de terminer ma cigarette avant qu’il ne sente que c’est le bon pour repartir. Il a l’air un peu mieux, c’est vrai. Il respire plus facilement, a un peu plus de couleurs. Je lui souris, lui offrant quelque courage. J’allais dire une chose, alors qu’il gagne de l’assurance après quelques pas, mais sa jambe le prend en traître. Sa jambe ou son flanc, je ne sais pas, mais sa grimace exprime parfaitement la douleur. Ni une ni deux, je me précipite à ses côtés pour le soutenir. J’arrive à le maintenir debout, et passe bientôt un de ses bras autour de mes épaules. Il pèse son poids ce con. Si je n’étais un loup-garou je me serais tout bonnement écroulé avec lui. « T’es vraiment sûr que tu veux pas aller aux urgences ? » Ou vais-je devoir le porter comme un pote bourré que je ramène chez lui. « Parce que si tu dois t’appuyer sur moi tout le chemin, on n’est pas encore arrivés chez toi hein... »

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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptySam 29 Avr - 17:57


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.
Faut-il vraiment que je comprenne ce gamin ? Non, je ne penses pas. Je crois bien que ça ne changera pas grand chose. Lorsqu'il me dit que par rapport à ma carrure un malinois et un malamute c'est la même chose, je me contente de rouler des yeux en soupirant lourdement. Je n'ai de toute manière pas réellement la force de répondre quoique ce soit car tout à coup je me sens mal. Ma fierté m'oblige à continuer encore un moment mais au final je dois bien me rendre à l'évidence que je ne peux juste pas continuer comme ça éternellement. J'avoue que je suis carrément entrain de me demander si je vais réellement réussir à atteindre mon appartement ou ni je ne vais pas perdre connaissance avant. Un vertige m'oblige à me stopper et à m'appuyer contre le mur le plus proche. Je m'efforce à garder une respiration tranquille et profonde, mais ce n'est que partiellement possible.

Lorsque Brishen me demande si c'est encore loin jusqu'à chez moi, s'il doit appeler un taxi ou une ambulance, sa voix me semble venir de loin mais je secoue tout de même la tête et lève la main en lui demandant de me laisser 2 minutes. Au final j'en prends bien 5 en m’asseyant même sur le muret non loin. Mais je reprends assez rapidement mes esprits et me sens même assez en forme pour reprendre le chemin vers mon appartement.

Mais c'est sans compter sur cette foutue jambe qui me fait défaut au bout de même pas 5 mètres. Je me voyait déjà tombé au sol mais Brishen est plus rapide et me rattrape vivement. Je baisse mon regard sur lui et me demande un instant comment il fait pour ne pas s'écrouler à son tour, mais je ne dis rien et profite de ce soutient en plus. J'essaie tout de même de ne pas m'appuyer de trop sur lui, de peur de lui casser le dos. Il me demande alors si je veux vraiment ne pas aller aux urgences parce que si ça continue comme ça nous ne seront pas arriver chez moi avant la fin de la nuit.

Je soupire et m'immobilise, l'observant, hésitant puis secoue la tête  «Pas aujourd'hui, non » dis-je finalement en reprenant mon chemin  « C'est plus très loin de toute manière, on tourne la prochaine à gauche et après on continue sur dix ou vingt mètres et on y sera» expliquais-je  «J'ai vraiment juste besoin de repos » assurais-je avant de capter le regard de mon jeune ami  « Mais si demain ça ne va toujours pas mieux, oui, j'irais aux urgences » capitulais-je finalement  «On verra bien, mais ce soir j'ai envie de dormir dans mon lit » sous entendu que je risque de passer quelques jours à l'hôpital si j'y vais aujourd'hui. Enfin, peut-être que d'ici là j'aurais réussi à me connecté à un illuminati qui pourra m'aider un peu mieux.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time.   [Livre I] Just think of all the things we could do to pass the time. EmptyLun 1 Mai - 21:35


Just think of all the things we could do to pass the time.
Akahata & Brishen

______11 Janvier 2018.

Tout ne se passe pas si mal. Tao a l’air de plus ou moins tenir le coup, nous discutons sans problème, et bien que je me doute qu’il souffre, la douleur n’est pas assez puissante pour le contrôler. Mais je crois parler trop vite car bientôt, il a besoin d’un arrêt. Je lui laisse le temps dont il a besoin pour se remettre de ce qui me semble être un vertige, et je termine ma clope tranquilou pendant ce temps, en gardant un œil concerné sur le Maori. Il n’a l’air n’avoir tellement besoin pour se calmer et laisser passer le trouble, il respire profondément et le plus tranquillement possible. Je finis par lui demander si on est encore loin de chez lui, histoire que je me fasse une idée de si j’aurais besoin d’un taxi ou non pour ramener cette tête de mule chez lui. Ce qui se passe là, me donne simplement raison ; il devrait aller aux urgences.

Tao refuse, et me demande silencieusement encore un peu de temps. Grand prince, je lui accorde. Il va s’assoir sur un muret, et de longues minutes passent tandis que le froid nous entoure toujours et menace de pénétrer mes couches de vêtements. Lorsqu’il pense être finalement assez en forme, nous reprenons notre chemin. Néanmoins, son corps n’est pas du même avis et a un brusque accès de faiblesse. Heureusement, je suis à ses côtés, et assez vif, pur l’empêcher de se rétamer au sol. Il pèse son poids le bougre ! Simple humain, j’aurais tout simplement coulé avec lui, mais, étant lycanthrope, je tiens le coup. Je le sens qui tente ensuite de ne pas trop s’appuyer sur moi plus que de raison, par égard pour ma pauvre colonne vertébrale. Mais ça va, je résiste. Et, têtu comme lui, je lui repose ma question au sujet des urgences, car son état m’inquiète. Si j’arrive à paraître assez détacher dans mon expression, à l’intérieur, c’est tout autre chose. Les humains sont faibles, et que lui en particulier soit aussi mal en point... m’énerve presque. Et d’habitude, je garde mon calme sans problème.

Tao marque un temps d’hésitation en se stoppant. Il paraît, pour la première fois, réellement réfléchir à mon idée qui n’est pas si bête que ça. Mais il refuse, encore, en précisant toutefois que « pas aujourd’hui ». Je fronce légèrement les sourcils ; je n’imaginais pas ce gaillard-là flipper à l’idée d’aller à l’hôpital. Il daigne alors m’annoncer que nous arriverons bientôt, de toute façon, il m’indique même le chemin. Et puis, il m’assure avoir juste besoin de repos pour le moment mais que si demain ça ne va pas mieux, il bougera son cul aux urgences. « Bonne idée », soufflais-je alors, un peu sec, mais au fond ravi qu’il revienne à quelque sens. « Alors compte sur moi pour te ramener chez toi, direct dans ton pieu. » Je souris largement, pour lui donner un peu de courage. Nous recommençons alors à marcher. « Si t’as besoin d’aide pour quoique ce soit sinon, j’serais content de t’aider. » Après tout, c’est un peu de ma faute aussi, mais je vais garder ça pour moi.

Nous continuons à marcher donc, jusqu’à cette fameuse prochaine à gauche que nous empruntons. J’attends ses instructions pour savoir quelle porte c’est et, une fois devant, j’attends qu’il ouvre l’accès à son immeuble. Et m’appuie tranquillement contre le mur, en attendant. « Tu monteras pas les escaliers tout seul », lançais-je quand la porte s’ouvre. Profitant de ma taille plus petite et plus agile, je me faufile à l’intérieur. « Alors j’vais te faciliter les choses. » Sans qu’il ne puisse protester, je reviens lui servir de soutient et, lentement, suivant l’allure qui lui est la moins pénible, nous grimpons les marches jusqu’à son étage. « J’parie que t’as ni femme ni enfant. » Ce n’est pas une question, mais j’essaie tout de même de lancer un semblant de conversation qui ne tourne pas autour de la blessure ou de l’hosto. Et puis, j’en apprendrais peut-être un peu plus.

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