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Je resserrais l’écharpe autour de mon cou avant de souffler dans mes gants. Yavait pas idée de s’installer dans un pays aussi froid. Et pourtant, je venais de Lille, dans le Nord de la France. C’est comme qui dirait l’autre, pas la région la plus chaude de France. Mais même dans nos biens bonnes périodes, on se gelait pas comme ici. Même si on avait fait les boutiques hier pour s’acheter des vêtements bien chaud, je me caillais quand même. Bordel, qu’est-ce que je ne donnerais pas pour coller ma peau à celle d’un homme et qu’il me réchauffe avec ses intentions. Un semi-démon bien évidement. Cela faisait longtemps que les humains étaient incapables de me satisfaire. Mes appétits sont trop bestiaux, pour violent pour qu’ils les supportent. Ouais, y’en avait certains qui pourraient en être capables mais franchement vous m’avez bien vu ? Vous pensez vraiment que je suis le genre de femme à courir après les hommes et à être patiente ? Je suis pas une putain de princesse qui veut bien embrasser trente-six milles crapaud pour trouver son Prince Charmant. Moi les Princes charmants, je l’ai bouffe au petit dej !

Je commençais à m’impatienter. Je n’aimais pas attendre et le semi-démon était pas en avance. Oh, il était pas en retard, mais il était pas en avance et je détestais ça. Il aurait pu faire un effort. Alors pour passer le temps, je devais me trouver une occupation. En voyant un gentil petit couple passer devant moi, je convoquais le pouvoir de ma sœur et commençait à étouffer la femme. Elle s’arrêta, une main sur la gorge cherchant son souffle, suppliant du regard l’homme qui criait des mots que je ne comprenais pas mais j’imaginais sans mal qu’il demandait de l’aide. A l’ombre d’un mur pas éclairé, je les regardais avant de relâcher mon emprise. La femme toussa ne remarquant pas tout de suite que c’était désormais l’autre qui s’étouffait. Je fis une pression sur son dos pour qu’il s’écrase dans la neige et la mange. Puis je relâchais une nouvelle fois ma prise. D’autres personnes les avaient rejoint, me permettant d’avoir de nouvelles victimes.

Je venais de choisir une vieille dame quand je sentis un autre pouvoir dont je pouvais me saisir. Je n’hésitais pas une seule seconde et augmentais aussitôt la flamme du briquet d’un homme qui s’allumait une cloque. Il lâcha le tout en criant, les doigts et le bout du nez brûlés. Malheureusement pour moi il eut le réflexe de se saisir de neige pour en mettre sur son nez et ses doigts. Puff même pas possible de s’amuser correctement dans le coin. Bref. Je me retournais vers le semi-démon qui venait d’arriver en voiture. J’entrais dans l’habitacle rapidement, puis ôtais mes gants et les plaçais devant le chauffage. Dis moi que les températures vont bientôt remonter lui dis-je en anglais. Baël m’avait dit que le fameux pyromane du groupe me servirait de chauffeur et de guide le temps que je trouve un endroit où nous installer, et que je fasse les démarches nécessaires pour Caleb. Et comme tous les enfants du Prince, ce dernier maitrisait parfaitement l’anglais, donc nous n’aurions pas de problème pour nous comprendre vu que je ne parlais pas un traitre mot de Norvégien. J’ouvrais mon manteau et l’ôtais ainsi que mn écharpe et mon bonnet, puis les posais sur le siège arrière. Là seulement je me tournais vers lui pour lui faire la bise, comme si nous étions amis de longues dates. Tu dois être Samuel c’est ça ? Pyro pour les intimes ? lui laissais-je avant de lui dire Moi c’est Cassiopeia mais mes amis, enfin ceux qui restent, m'appelle Andro... Enfin je veux dire Cassi. Cassi... Andro, c'est un peu la même chose. Va donc savoir qui je suis ! Tu n'as qu'à m'appeler Martine, ou Monique ou même Albert... Comme ça tu es sûre de ne pas te tromper et de ne pas me vexer ! . C’était un truc entre Andro et moi. On adorait tourner les autres en bourriques. Et je comptais bien le faire tout de suite avec l’homme. Vraies jumelles, il était impossible de nous différencier. Il n’y avait que deux personnes qui en était capable, Caleb et Baël. En dehors d’eux, personne n’y arrivait. On était trop semblable, tant sur le caractère que sur notre manière d’être. J’allais jusqu’à me faire tatouer comme ma sœur pour forcer ce trait. Alors Pyro, on commence par où ? finis-je par lui demander en tapotant légèrement sa cuisse avec mon plus beau sourire.  

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J’étais avocat… et je comptais parmi les meilleurs de la ville, si ce n’était le meilleur d’ailleurs. Bael n’était pas sans ignorer cela et c’est sûrement pour cela qu’il m’avait proposé de rejoindre le cabinet de Prince & Prince. L’offre était alléchante mais j’avais préféré ouvrir mon propre cabinet afin de garder une part d’indépendance et ne pas me retrouver dans un nid de semi-démons. Je n’avais pas amené les choses de cette manière car le Prince des démons avait mon entière loyauté mais regrouper autant de rejetons du chaos au même endroit était risqué. Que se passerait-il si notre existence était découverte et qu’une descente était faite dans le cabinet ? Un carnage ! Comme celui que nous avions provoqué chez ses putains de buveurs de sang. Et personnellement je voulais atteindre le pouvoir suprême et non pas crever entouré de semi-démon de seconde zone !
Mais je m’égare. En même temps il n’y a rien de surprenant à cela quand on voit la mission qui m’avait été confié par le Maître. Je suis un avocat bordel ! Tout dans mon apparence, que j’avais longuement travaillé, le prouvais. Mais aujourd’hui je devais fermer mon cabinet car Bael m’avait confié une mission de babysitteur ? guide touristique ? agent immobilier peut-être ? le jour où mon assistante commençait son stage. Voilà pourquoi je claquais la porte de ma voiture de sport en maudissant déjà la personne que j’allais retrouver.

Lorsque j’arrivais au point de rendez-vous je ressentais immédiatement la présence d’un rejeton du chaos et avant de voir la personne en question mon regard se posa sur une vieille qui semblait s’étouffer. J’admirais le spectacle durant quelques secondes tout en laissant le chaos ambiant m’envahir, réveillant ainsi mon propre don que j’avais utilisé à maintes reprises lors du carnage… Je ne quittais pas la scène des yeux. C’était tellement beau de voir quelqu’un s’étouffer… Voir cette gestuelle macabre semblable à une danse pour tenter de trouver un souffle d’air. Mais très vite mon attention fut détournée par un type qui venait de se cramer les doigts et le nez en s’allumant une clope. Le résultat de mon propre don en action. Je lâchais le spectacle du regard pour trouver la personne que je devais venir chercher. Soit il s’agissait d’un pyrokinésiste, soit c’étaient elles ! Ces deux brunes qui avaient attisés ma curiosité pendant le massacre.
Mais je n’eus pas besoin de chercher. Alors que je venais de me garer à nouveau, une brune entra dans la voiture. Une seule ! Mais je reconnaissais immédiatement la jeune femme qui avait été accompagnée de sa jumelle lors de cette fameuse nuit. Je ne disais pas un mot et la regardais faire… Une frileuse et une râleuse ! Mais quelle chance j’avais là.


- Tu peux toujours rêver ! répondis-je concernant les températures dans un anglais parfait teinté d’un accent allemand. Mais si tu veux vraiment être réchauffé je peux m’occuper de toi ! annonçais-je en la fixant avec un sourire carnassier.  


Je me retenais de dire que cela m’éviterait de me prendre la tête à jouer à l’agent immobilier. Il ne serait pas bon pour moi que Bael apprenne que je me plaignais des missions qu’il me confiait. Et puis la nana était canon et avait assez capté mon attention la première fois que je l’avais vu pour que je sois véritablement déçu de ma journée à venir.
Lorsque la brune reprit la parole se fut pour que je confirme mon prénom et je hochais la tête de manière positive. Pour le surnom, elle eut droit à un regard glacial. Pyro ? Non mais elle se croyait dans les X-men là ? Si certains avaient pu le penser, personne ne m’avait jamais surnommé de la sorte. Non mais franchement ! J’étais un SD pas un petit dragon violet crachant du feu. Oui ! Je sais… Le dragon c’est Spyro mais je m’en tape.
Concernant son prénom, je gardais pour moi le fait que je le trouvais chouette et sexy car je me rendais compte qu’elle tentait de m’embrouiller avec son surnom ou celui de sa sœur. D’ailleurs est-ce qu’elle était vraiment celle qu’elle prétendait être ? Je fronçais les sourcils alors que la question me traversais l’esprit… Et au final je me disais que je n’en avais rien à foutre !


- Peu importe qui tu es ! Je ne retiens pas les prénoms... mentais-je en souriant. Et « Froggy » ce sera parfait comme surnom selon moi.


Je me penchais ensuite vers elle, me trouvant assez près pour sentir l’odeur de ses cheveux et je récupérais un dossier à l’arrière. Je lui donnais pour qu’elle jette un coup d’œil aux appartements et maisons sélectionnés et au même moment Froggy me demanda où on allait pour commencer. Mais sa question contenait une erreur !
Après un bref coup d’œil à sa main posée sur ma cuisse, je la fixais dans les yeux et passais ma main droite derrière sa nuque pour l’attirer vers moi.


- A toi de choisir, dis-je mon regard ancré dans le sien. Mais prononce encore une fois ce surnom et je t’arrache la langue !
 

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Je souriais et fis un clin d’œil au semi-démon lorsqu’il me propose de me réchauffer. Je ne réponds ni pas par la parole, mais mes yeux eux le font à la place de ma voix, tout comme ma bouche qui se fait malicieuse elle aussi. Je le laisse interpréter cela comme il le sent. La phase séduction a commencé dès l’instant ou j’étais entrée dans la voiture après tout. Je me présente à moitié, laissant planer le doute sur mon identité. Je compte d’ailleurs l’embrouiller plus d’une fois à ce sujet là pendant cette journée de visites / paperasse. J’ai toujours adoré faire tourner les gens en bourrique et les semi-démons ne faisaient pas exception à cette règle. Bien au contraire. Ils aiment autant le chaos que moi, alors c’est le genre de choses qui leur plaise. Et puis il y a cette touche de mystère aussi, de doute, de manque totale de contrôle de la situation… bref que des choses qui renforce un peu plus cette anarchie que provoque que le chaos. Tout ce que j’aime en somme.

Je lâche un rire à son surnom. Froggy hein ? On a vu plus sexy comme surnom, mais peu importe. Si cela peut lui faire plaisir à Pyro de m’appeler ainsi, je me prêtais bien volontiers à ce petit jeu. Et puis les grenouilles ne sont-elles pas connues pour leur cuisse et les écarts et sauts qu’elles peuvent faire ? Ouais, je préfère le voir dans ce sens là. Et puis il ne retient pas les prénoms d’après ce qu’il dit… Je le mets au défi de m’oublier. C’est tout simplement impossible, pas alors qu’il est comme moi. Je sais très bien l’effet que je fais sur les hommes et sur ceux comme moi. Je m’en délecte je m’en amuse aussi. Et je l’avoue il est de la même trempe. Ca se voit, ça se sent aussi. On ne peut pas être puissant comme il semble l’être et autant dans les petits souliers de notre Prince dans le cas contraire.

Je lui souris une fois de plus malicieusement quand il me demande de choisir après s’être penché pour récupérer un dossier, un dossier qu’il aurait pu atteindre sans s’approcher autant de moi. Non pas que je vais m’en plaindre non. Il y a plus horrible comme situation… Comme se retrouver dans un restaurant bondé d’enfants qui jouent et rient joyeusement… Jusqu’à ce qu’avec Andro on mette notre grain de sel bien évidement… En retour de ma main posée sur sa cuisse, il me fixe avant de passer la sienne derrière ma nuque pour m’attirer vers lui. Quand il me dit qu’il va m’arracher la langue j’éclate de rire à quelques millimètres de son visage. Sans hésiter une seule seconde, j’attraper le pouvoir de ma sœur et le renvoie sur l’homme. Je visualise une sorte de globe autour de son corps sans plus une once d’air. Je pose ma seconde main sous son menton et d’une pichenette je le repousse brutalement contre sa portière, me servant de l’air autour de nous pour cela. Puis je relâche ma pression aussitôt. Tout cela n’a duré qu’une poignée de secondes mais cela suffit. Sans me défaire de mon sourire malicieux, je lui réponds S’il était si simple de me menacer, je ne serais plus de ce monde depuis bien longtemps Pyro. Soit un mauvais garçon autant que tu le désires, mais n’oublie jamais que je suis une très très très mais alors très vilaine fille aussi. je remontais ma main de sa cuisse bien plus haut, m’arrêtant juste en dessous de sa masculinité puis je me penchais à son oreille pour lui susurrer. Tu ne sais pas non plus tout ce que je sais faire avec ma langue, cette même langue que tu veux m’arracher Pyro… Ce serait une trop grande perte. Et Baël n’appréciera pas que tu abimes ses deux nouveaux jouets. Je me reculais et me réinstallais sur mon siège mine de rien. J’attachais ma ceinture et récupérais le dossier posé sur mes genoux. Je fermais les yeux et ouvrais au hasard une page avant de poser mon doigt tout aussi aléatoirement sur la page. Nous irooooooonnnns…. ICI ! Puis je lui montrais en levant le document ce que le hasard avait désigné. Moi choisir ? Pourquoi faire ? Ce serait plus droit de faire ça sans aucune préméditation, et lui faire faire des détours. J’imaginais sans mal qu’il devait détester jouer les baby sitter alors j’allais m’en donner à cœur joie. Alors comme ça Pyro, tu es avocat mais à ton propre compte ? Tu as quitté le nid, c’était osé, mais payant vu la classe que tu affiches. Ca doit être barbant comme boulot d’être assis sur une chaise à consulter des dossiers… Quoi que défendre des criminels, éliminer la concurrence en l’écrasant, et libérer un coupable ça doit te faire prendre ton pied… lui dis-je sur un ton enjouée, le même que j’avais adopté en entrant dans la voiture.

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Si je servais Bael tout en restant à l’écart c’est que je ne supportais que très peu les semi-démons embauché dans le cabinet. Ils parlaient pour ne rien dire et la plupart étaient des hommes ! Ils n’avaient donc rien d’intéressant de mon point et n’étaient que de la concurrence à éliminer ou du moins à humilier. Avec la nouvelle, enfin, le duo de nouvelles, c’était différent. Pour commencer, elles étaient sexy et elles le savaient… La jeune femme qui venait de monter dans la voiture était une séductrice ! Je le devinais en voyant son sourire, son regard… Je n’avais pas manqué les coups d’œil qu’elle et sa sœur m’avaient jetés lors de cette fameuse soirée où je les avais aperçus pour la première fois. Elles avaient su capter mon attention par leur beauté certes, mais aussi par leur comportement. Elles étaient de véritables enfants du Chaos comme on en faisait rarement. Tout comme moi elles étaient dangereuses et j’allais devoir me rendre compte à quel point pour ne pas prendre de risques inconsidérés.
J’avais imaginé qu’en parfaites filles des enfers elles devaient jouer de leur gémellité et visiblement je ne m’étais pas trompé. Cassi ou Andro essayait déjà de m’embrouiller quant à son identité ! Cela n’était pas pour me plaire et je leur trouvais de suite un surnom en rapport avec leur pays d’origine. Cette nouvelle fit rire la demoiselle et m’amusa… J’inventais comme quoi je ne retenais pas les prénoms alors que c’était totalement faux. Le prénom des jumelles étaient enregistrés dans mon cerveau tout comme celui du gamin. J’avais juste envie de l’agacer !


Après avoir récupéré le dossier contenant la liste des appartements et maisons à visiter je ne pus m’empêcher de passer à l’offensive. Pourquoi ? Non pas parce que je ne supportais pas le surnom que la brune m’avait attribué. Je m’en fichais royalement à vrai dire. Je la menaçais de lui arracher la langue pour être sûr que je ne m’étais pas trompé à son sujet, à leur sujet… Avec les loups qui venaient de se révéler et les vampires qui devaient rêver de nous arracher la tête, il fallait avoir des semi-démons dignes de ce nom dans le groupe.  
La réaction de la brune fut immédiate et me plut même si je n’étais pas du genre à aimer subir le pouvoir d’autre semi-démon. J’éclatais de rire lorsque je retrouvais mon souffle et me massais l’épaule qui avait tapé contre la portière tout en écoutant les paroles de la belle.


- Tu es à couper le souffle ma parole, dis-je en la regardant amusé. Mais si je vous ai bien observé, ce pouvoir est celui de ta sœur et toi tu es un caméléon !  Je marquais une pause. C’était très sexy et intéressante cette façon d’attiser mon feu la dernière fois, déclarais-je en la dévisageant.


Mon regard se posa ensuite sur sa main qui remontait le long de ma cuisse… Non, je ne savais pas ce qu’elle pouvait faire avec sa langue mais je ne doutais pas qu’elle devait savoir s’en servir de manière beaucoup plus intéressante et sensuelle que pour parler…


- Non, je ne sais pas tout ce que tu peux faire… Mais tu pourrais me le montrer plutôt que de bavarder, déclarais-je taquin.


Je ne disais rien concernant Bael. Je ne ferais rien qui puisse aller à l’encontre de ses projets ! Au contraire, je lui avais d’ailleurs demandé s’il ne voulait pas que j’héberge les jumelles et le jeune chez moi, enfin dans ma garconnière. J’étais plutôt solitaire mais pour rester dans les petits papiers du Prince il fallait faire des exceptions. Les nouveaux arrivants seraient mieux installés et gratuitement. J’attendais juste une réponse positive de sa part ! Je ne voulais pas faire de propositions que Bael n’avait pas validées.
Mon regard se posa sur l’adresse et je hochais la tête. Je démarrais la voiture et filais en direction de l’appartement à visiter. J’écoutais les paroles de la jeune femme en souriant.


- C’est ça, j’ai mon propre cabinet mais je ne reste pas constamment le cul sur une chaise… Heureusement d’ailleurs ! Avec mes clients je passe plus de temps au tribunal à effectivement faire passer les bourreaux pour des victimes et ces dernières pour des folles, répondis-je. Ou je m’occupe de divorce, précisais-je avec un sourire en coin. Je jetais un coup d’œil à la brune. Et toi Froggy ? Qu’est-ce que tu fais, enfin faisais de beau avant d’arriver là ?

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Je lâchais un grand éclat de rire lorsque l’homme démoniaque m’indiqua en anglais que j’étais le genre de femme à couper le souffle aux autres. Et ouais, c’était le genre de choses pour lesquelles j’étais coutumière. J’avais pas mal d’expérience derrière moi il faut dire et je n’en étais pas à mon coup d’essai. Et encore il n’avait rien vu pour l’instant, simplement entraperçu. J’avais encore bien des surprises à lui réserver et il était pas près de s’en remettre d’ailleurs. Je comptais bien faire de son existence un joyeux chaos dans lequel il finirait par adorer se baigner. C’était une mission que je venais de me fixer et je savais que ma sœur et mon fils adoreraient m’aider dans mon entreprise. Ou est-ce elle le caméléon. Va donc savoir alors que je m’y perds moi-même. Elle moi, quelle différence ? lui répondis-je alors qu’il me dévisageait. Je haussais les épaules quand il indiqua qu’il avait bien noté ma manière d’user et d’utiliser son pouvoir. Si tu le dis Pyro Intérieurement je n’étais pas peu fière même si je n’en montrais rien. Après tout c’était la première fois que je subtilisais ce pouvoir et j’avais plutôt bien mené mon affaire. Baël avait été satisfait de mon travail alors je l’étais aussi. Seule son approbation à lui comptait après tout.

Je laissais mes mains trainer sur lui et faire monter un peu la pression en lui. Je savais comment m’y prendre à les hommes et putain mais quelle mauvaise idée avais-je eu de lancer ce pari à ma sœur. Ce semi-démon dégageait des relents chaotiques dont je n’étais pas insensible. Et il était assez canon pour ne rien gâché, viril quand je les aime. Pas de doute à avoir quant à la violence dont il saurait faire preuve dans un pieu. Ce mec c’est de l’extase luxurieuse bestiale à l’état pur. Il me tardait de le gouter même si j’allais devoir prendre mon mal en patience. Et j’étais bien décidée à l’avoir en premier bien évidement. J’aimais l’idée qu’Andro se contente de mes reste, tout comme je savais que l’idée que je passe après elle lui plaisait aussi énormément. Comme je venais de lui dire, elle et moi nous étions identiques. Ca dépend… On ne se contente que du meilleur vois-tu, pas de la bleusaille. lui répondis-je non sans malice. Ouais, il allait devoir faire ses preuves le pyro et en chier pour nous avoir. On était pas des Semi-démones faciles… OK si on l’était à certains égards mais on ne le serait pas le concernant. Il allait devoir mériter notre attention, mériter de s’enfoncer entre nos cuisses tatouées.

Je choisissais au hasard notre destination et lui montrais. Puis je balançais le dossier sur la banquette arrière, sans en prendre le moindre soin, et ne me souciant pas que des feuilles s’éparpillent. Le joyeux bordel qu’il allait subir de notre part commençait tout de suite. Je lui parlais joyeusement de son travail alors qu’il conduisait et un sourire se dessina sur ses lèvres. Ouais, pas de doute je lui faisais de l’effet. En même temps il y avait de quoi. Je ne manquais pas de charme démoniaque non plus après tout. Je fis mine de bailler quand il embraya dans ma lignée pour parler de son travail. Je n’en démordais pas, ça devait être assommant et ennuyeux à bien des égards et je lui faisais savoir. Et bien évidement il me questionna en retour sur mon propre travail. Je le regardais malicieusement avant de détacher ma ceinture. Une alarme bipa sur sa voiture, mais je m’en foutais. Maintenant qu’il faisait plus chaud dans la bagnole j’enlevais les deux pulls que je portais, pour les balancer derrière moi et me retrouvais en chemisier noir. Je remontais les manches les manches et écartais légèrement le haut du col pour laisser apercevoir le début de mon décolleté, et l’encre qui ornait ma peau ; aussi bien la licorne hyper colorée qui fait un fuck aux gens qui la regardaient - dernier tatouage en date - qui se trouvait sur mon avant-bras droit, que la ligne de battements de cœur qui commençait à la naissance de ma poitrine et qui était rapidement cachée par du tissu. A ton avis ? Vas-y Maitre Pyro, épate moi avec ton sens de la déduction et de l’analyse et devine ce que je faisais avant de débarquer en ville me contentais-je de lui répondre avant sortir mon téléphone et d’envoyer un rapidement message à Andro pour lui raconter ce qu’on s’était dit avec Pyro. On se tenait toujours au courant de tout, impératif qu’on se devait de tenir pour arriver à se faire passer l’une pour l’autre.

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J’arquais un sourcil lorsque Cassi ou Froggy comme j’avais décidé de les appeler elle et sa sœur tenta de m’embrouiller, encore ! J’étais persuadé qu’elle était le caméléon puisqu’elle venait d’user de deux pouvoirs différents. Si elle avait été l’autre elle n’aurait pas pu prendre le contrôle du feu lorsque l’homme avait voulu s’allumer une clope, d’ailleurs j’aurais adoré pouvoir m’en griller une mais l’envie était beaucoup moins intense après le petit spectacle que la belle m’avait offert. Je souriais d’ailleurs en y repensant et en me remémorant la soirée où je les avais vues pour la première fois. Leur arrivée était un don de l’Enfer lui-même car l’ennui m’avait gagné à force de ne fréquenter que des SD de bas étages. Je maudissais d’ailleurs Aslaug de nous avoir tourné le dos, de m’avoir laissé en plan pour son projet fou !
Avec un sourire, je la regardais avec curiosité lorsqu’elle me demanda qu’elle était la différence de savoir ou non si elle était le caméléon. Encore une question piège ! Mais je répondais du tac-o-tac.


- Tu viens d’utiliser deux pouvoirs, lui rappelais-je. La différence ? Et bien je vous ai observé comme vous l’avez fait et si tu es le caméléon, tu es beaucoup plus intéressante. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un ayant le même don que moi ou sachant le maitriser. A nous deux nous pourrions facilement faire monter la température et réduire des quartiers à néant !


Mais en attendant la température était belle et bien en train de monter puisqu’elle m’allumait comme pas permis. Si je me serais écouter, je l’aurais sauté à l’arrière de la voiture mais elle n’était pas une jeune nympho en mal de reconnaissance. Non ! Elle était démoniaque et puissante qui plus est… Le genre de personne que l’on ne doit pas compter parmi ses ennemis. Alors même si je me doutais qu’elle se jouait de moi, je la laissais faire. Cependant, cela avait le don de m’exaspérer au plus haut point.
Ses paroles n’arrangèrent pas la situation ! Mais je jouais la carte du m’en foutisme alors que je la regardais en coin.


- La bleusaille ! Intéressant comme propos de la part d’une jeunette, déclarais-je avec un sourire alors qu’une lueur que je connaissais attira mon attention vers la ruelle adjacente.


Un clochard s’était allumé un feu… Béni soit les Enfers pour un tel cadeau ! En une demi-seconde le petit feu inoffensif s’embrasa jusqu’à happer celui qui lui avait donné vie. Alors que des hurlements se faisant entendre je lâchais un « De quoi il se plaint ? Il n’a plus froid ! ».
Je laissais passé les imbéciles qui pensaient pouvoir le sauver et prenais la direction du premier logement que mademoiselle voulait visiter. Je ne relevais pas le fait qu’elle balance tous les dossiers puisque j’avais déjà enregistré les coordonnées dans le GPS. Une chance pour moi vu le caractère de la belle qui bailla quand je parlais de mon boulot. Mais je ne lui en tenais pas rigueur puisque le métier d’avocat n’était pas connu pour être intéressant.
Lorsque je retournais la question à la brune j’eus le plaisir de la voir s’ôter quelques couches de vêtements ce qui détourna légèrement mon attention de la route. Pas assez pour nous mettre en danger ! Il aurait été dommage qu’elle passe au travers du pare-brise par ma faute et la sienne. Avec intérêt je regardais les tatouages avant de reporter mon attention sur le visage de la belle. Tatoueuse ? Cela se tenait ! Ou c’était un piège. Comme je n’avais pas envie d’être pris pour un con et que j’avais envie de la faire chier j’avais répondre un truc au hasard.


- Tu es coiffeuse ! dis-je en regardant de nouveau la route puisque nous arriverions à destination d’ici quelques minutes. Vous avez une préférence pour le logement ? Maison, appartement, centre-ville ou non ?


Parce qu’en réalité les recherches étaient assez variées et si j’avais un moyen de faire le tri, autant tenter. Mais une petite voix me disait qu’elle ne ferait aucun effort et c’est pourquoi j’envoyais un message à Bael. La proposition était simple ! Mon appartement remplacerait l’hôtel comme logement aux jumelles si on ne trouvait rien aujourd’hui.

 

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Le semi-démon est observateur, et discret. Je ne pensais pas qu’il avait assisté à mon petit jeu alors que je l’attendais. C’était là le signe qu’on avait marqué son esprit et qu’il n’était pas du tout insensible à ma sœur et moi. Nous avions attiré son attention par le chaos que nous pouvions générer et par cette force qui est la nôtre. Bien. Au moins il sait à qui il se frotte, et ce qu’il pourrait lui en couter… ou ce qu’il pourrait gagner à nous côtoyer. Ce n’était pas pour rien que Baël nous avait demandé de venir alors même que sa fille était éliminée. Nous n’avions pas son pouvoir mais nous étions tout de même des semi-démones dignes de ce nom et de leur espèce. Nous n’avions pas à rougir de notre talent et de compétences. Le regard du rejeton des enfers était curieux. Nous l’intriguions. Bien. Après tout il était pas dénué de potentiel non plus et il pourrait être un atout dans notre manche, un allié de poids. Je souriais à ses déductions. Je l’avoue, j’étais flattée qu’il me trouve plus intéressante qu’Andromeda. Nous avions beau tout faire pour être les plus semblables l’une de l’autre nous avions notre propre caractère et nous étions bel et bien deux personnes différentes dans la sphère privée. Nous étions aussi semblables que différentes sur de nombreux points. Et, je devais bien l’avouer, il m’arrivait d’envier la force de son pouvoir, un pouvoir que je ne faisais qu’emprunter finalement, que je ne possédais pas. Sans démon à mes côtés, j’étais aussi démunie qu’une pauvre humaine pathétique et je détestais ça. Je détestais dépendre des autres. C’était là ma plus grande faiblesse. Alors qu’on vienne flatter mon pouvoir et non celui de ma sœur, je l’avoue, cela me faisait grandement plaisir. Des quartiers ? Une ville entière tu veux dire. Je haussais les épaules avant d’ajouter malicieusement. Qui te dit que ma sœur n’était pas cachée quelque part pour te faire croire que je suis la caméléon ? Et que tu sois au côté de la caméléon ou de la maitresse du vent, tu pourrais je te cite « facilement faire monter ta température ». Le feu et le vent vont de pair lorsqu’il s’agit de tout ravager. J’aurais pu ne rien dire sur ce point, ne pas lui faire remarquer qu’il avait tout aussi à gagner à côtoyer ma sœur. Mais nous n’étions pas ainsi. Nous étions rivale entre nous deux, pas vis-à-vis des autres. Au contraire, avec du public, nous étions plus solidaires et unis que jamais. Et nier le potentiel et le pouvoir de ma sœur serait une grosse bêtise. De nous deux, elle était la plus forte. J’étais assez réaliste pour le savoir.

Il n’était pas le seul à savoir faire grimper la température. Je laissais ma main remonter le long de sa cuisse pour l’aguicher et cela fonctionnait. En même temps, mise à part s’il avait été gai, le contraire aurait été étonnant. Il est enfant du chaos et moi aussi. Nous nous attirions comme des aimants. De plus la nature ne m’avait pas dénuée de charmes et de qualités corporelles. Je n’étais peut-être pas la femme la plus belle du monde et je ne le prétendrais jamais d’ailleurs, mais j’étais charmante et je savais mettre mes atouts, aussi maigres pouvaient-ils être en avant et en valeur. Je n’étais pas un laideron et je le savais parfaitement. Je n’avais pas à rougir de mon expérience avec les mâles et j’adorais jouer avec eux au jeu du chat et de la souris, même si je devais bien l’avouer, ce serait plus difficile avec lui. Il dégageait tellement de chaos que j’étais indéniablement attirée par lui. Et son corps était plutôt sympa en plus. Mais je comptais bien emporter le pari sur Andromeda le concernant. Alors je ne me laisserai pas aller à une joyeuse luxure chaotique avec lui aussi rapidement. Je le provoquais avec mes paroles en toute connaissance de cause, souriant à ses paroles. Jeunette… Peut-être en âge mais pas en expérience. lui répondis-je alors que je sentais son pouvoir se répandre dans l’habitacle et c’était existant. Il aurait été tentant de m’en saisir, de l’utiliser moi aussi, mais je n’en fis rien. Je ne voulais ni le conforter, ni le démentir quant au pouvoir qui était le mien. J’entendis un cri de douleur signe qu’un humain était en train de devenir une vrai torche humaine alors qu’il me lâchait qu’il n’aurait désormais plus froid. Je remontais ma main bien plus haut jusqu’à légèrement presser sa virilité, avant de la caresser de haut en bas par-dessus son jean sans le quitter des yeux, succombant légèrement à l’excitation de la situation et bien décidée à lui prouver la véracité de mes paroles. Juste assez pour qu’il en prenne conscience, et pas assez longuement pour qu’il ne puisse plus résister à la tentation. J’en connais un autre qui brûle lui aussi... lui soufflais-je à l’oreille sensuellement avant de le lâcher et de reprendre ma place comme si de rien n’était.

Je balançais le dosser de l’avocat à l’arrière sans prendre soin de ses recherches. Le bordel et le chaos commencent par de petites choses, de petits gestes quotidiens. Et je comptais bien le prouver et le montrer à Samuel. J’allumais ensuite une cigarette avec l’allume cigare de sa bagnole, puis lui crachais une bouffé dans le visage. Je la callais dans le cendrier pour la laisser se consumer totalement sans y retoucher avant d’enlever mon manteau et mon pull. La voiture signala ma ceinture détachant, de plus en plus fortement sans que cela me dérange. Je sentais le regard de l’homme sur mon corps et m’en régaler quelques instants même si je n’en montrais rien. Il finit par se reconcentrer sur la route, ce qui me déçu légèrement. Pourquoi ne pas avoir laissé le hasard décider ? Dommage. Non pas que j’étais suicidaire loin de là, mais laisser le chaos décider à notre place avait quelque chose de plutôt attirant. Je ne regardais jamais par exemple avant de traverser une route. Et je le faisais toujours en dehors des passages piétons. Il avait encore à apprendre et je me ferais un plaisir de lui enseigner. Je lui proposais de deviner mon métier et lâchais un rire alors qu’il tapait dans le mile Mais bien sûr, je ne comptais pas lui donner raison. Coiffeuse ? Tu m’as bien regardé ? répondis-je en suivant du bout des doigts la ligne cardiaque qui courait sur le haut de ma poitrine. Essayes encore Pyro. Je suis sûre que tu es capable de mieux. ajoutais-je sans répondre à sa seconde question. Ne commençait-il pas à comprendre ? Andro et moi n’avions pas vraiment de plan. Nous prenions les choses comme elles venaient sans rien préméditer. Et c’était ça qui était bon.

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Le hasard avait voulu que je voie la semi-démon en action car je m’étais arrêté uniquement pour récupérer mon téléphone portable. Ce dernier était tombé de son support au moment même où je recevais un message et j’avais voulu vérifier que la belle brune n’avait pas changé d’avis ou de lieu de rendez-vous. Pour être bien casse-couille c’est ce que j’aurais fais. Mais non, il s’agissait d’un fichu message publicitaire comme on en reçoit trop. Cela étant, mon avance et mon arrêt improvisé m’avait donné le droit à un spectacle chaotiquement intéressant et j’étais ravi de ces nouvelles arrivées au sein de notre groupe. Bien entendu je ne formulais pas ces idées à voix haute et testais même la jeune femme. Certains auraient pu voir cela comme une mauvaise idée mais son attaque, certes puissante, ne m’effraya pas. J’avais vu pire !
Étant certain que j’avais la caméléon à mes côtés je ne lui cachais pas que son don m’intriguait. Elle pouvait accentuer, attiser le feu grâce à mon don et j’étais depuis toujours fasciné par les flammes. J’esquissais un sourire lorsqu’elle déclara à ma suite que nous pourrions même brûler des villes entières. Elle avait raison ! Et c’était également le cas concernant ce qu’elle dit à propos du pouvoir de sa sœur. Mais cette dernière était plus dangereuse pour moi ! Si Androméda pouvait attiser le feu par le vent qu’elle était capable de créer, elle pouvait aussi le tuer en le privant d’air. Tout ce qui pouvait nuire à mon don me déplaisait fortement même si je n’en laissais rien paraître. Ma plus grande force était de connaître mes faiblesses tandis que mes alliés et ennemis les ignoraient. Sans perdre mon sourire je répondis à la jeune femme…


- Effectivement, elle pourrait s’être cachée, avouais-je sans même y croire. Si c’est le cas, il est dommage qu’elle nous prive de sa compagnie. Et tu as raison, le vent est un allié précieux du feu.


Je n’en disais pas plus et observais avec intérêt la main de l’allumeuse en train de glisser sur ma jambe pour monter toujours plus haut. Il n’y avait aucun doute quand au fait que Froggy et moi étions attirés l’un par l’autre mais je savais tout aussi bien qu’il ne serait pas aisé de l’avoir… ni sa sœur d’ailleurs. J’étais persuadé qu’elles devaient jouer avec les hommes comme elles s’amusaient à fausser les pistes au sujet de leur identité. D’ailleurs elle me confirma cette pensée ce qui m’amusa autant que cela m’excita ! Ou alors ce second état était du à sa main baladeuse qui se faisait de plus en plus provocatrice ? Puis Froggy cessa ce petit jeu sensuel alors que mon rythme cardiaque s’était accéléré.
N’aimant pas être privé de ce que je souhaitais obtenir ce fut un pauvre SDF qui en fit les frais. En même temps je venais de lui faire un cadeau en l’arrachant à cette misérable vie. Oui ! Je venais de faire, selon moi, une bonne action et envers un pauvre petit humain pathétique. Je ne contemplais pas plus longtemps mon spectacle morbide puisque la voix sensuelle de la brune se fit entendre à mon oreille.


- Attention de ne pas te brûler en t’amusant avec le feu, déclarais-je avant de démarrer. Et sache que j’aime aussi jouer !


Puis je me fichais de son manque de respect pour les dossiers que j’avais fait faire… Et bien oui, je n’avais fait que trouver les appartements ! La paperasse je l’avais refilé. Je jetais ensuite un coup d’œil à la cigarette que la brune s’alluma avant de se dévêtir… et j’esquissais un sourire carnassier en pouvant la détailler davantage. Elle savait qu’elle avait du sex-appeal et elle en jouait ce qui la rendait encore plus désirable… malheureusement pour moi ! N’aurait-elle pas pu être une de ces SD qui ne cherchait pas à se compliquer la vie et s’envoyait en l’air dès qu’un semi-démon débarquait ? Non ! Visiblement elle ne pouvait pas et je pariais que sa sœur me ferait le même coup. Je récupérais la cigarette en me disant que c’était peut-être un jeu entre d’elles, voir même un pari. Du genre : la première qui s’envoie en l’air avec lui a perdu ! Je souriais à cette pensée et gardais la cigarette sans même m’en rendre compte.
Je me concentrais plutôt sur un moyen d’emmerder la jeune femme et je déclarais, au hasard, qu’elle était coiffeuse. Je l’observais tandis qu’elle éclatait de rire et grillais la priorité à un vélo qui se vautra royalement mais pas mortellement. Dommage !


- Essaie d’en enlever encore une couche et je suis persuadé que je te verrais très bien ! déclarais-je du tac-o-tac. Tatoueuse ? Mais ce serait décevant, précisais-je amusé. C’est ici, ajoutais-je en freinant brusquement.


Je bloquais en même temps la jeune femme de mon bras gauche pour qu’elle ne se mange pas mon pare-brise. Une fois à l’arrêt je l’observais en glissant mon téléphone dans ma poche.


- J’avais pas envie d’avoir des comptes à rendre au boss parce que ton joli minois se serait écrasé contre mon pare-brise.


Devant nous se trouvait une sublime résidence avec un espace boisée, un spa et salle de sport privés. Le grand luxe avec tout un tas de bourgeois à emmerder.

 

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Je riais lorsque l’avocat m’indiquait qu’il aurait été dommage qu’Andromeda nous prive de sa compagnie. S’il savait…. S’il savait vraiment à qui il avait affaire il ne dirait pas cela. Nous étions individuellement déjà terribles. Mais à deux ? Nous étions bien pire, et il n’était pas encore prêt à nous côtoyer toutes les deux, même si cela ne saurait tarder. Et lorsque Caleb s’ajoutera à l’équation… Aucun doute sur le fait qu’il s’en tirerait des cheveux blancs… Et que nous, nous nous amuserons comme des petits fous. Bael lui aussi allait bien rire. Son petit Samuel, tout aussi puissant soit-il était encore trop sage. Nous allions nous éclater à lui faire embrasser totalement le chaos dans tous les aspects de sa vie. Il finira par adorer ça, aucun doute là-dessus. Mais il allait plus d’une fois nous maudire malgré tout au début. Ce qui ne fera que plus nous amuser. Passes déjà donc une après-midi en ma compagnie Pyro et ensuite nous verrons si tu es capable d’en supporter deux comme moi… lui dis-je franchement et sans détour. Au moins, il ne pourra pas dire que je ne l’avais pas prévenu… Même si rien ne pourrait le préparer à ce qui allait l’attendre. Il avait attiré notre attention avec son pouvoir et son physique qui n’a rien de dégeu. Et il allait en payer le prix fort.

Je me jouais un peu de lui. Ce n’était que des préliminaires, un petit échauffement, un aperçu de ce qu’il allait devoir endurer à notre contact. Et bien évidement j’adorais ça… Et s’il pouvait s’en plaindre un peu il ne pouvait le faire totalement. Je n’étais peut-être pas la plus belle femme du monde mais je ne manquais pas non plus d’atouts. Et il n’y était pas insensible. Mise à part s’il aurait aimé les hommes, il n’aurait pas pu l’être. Je laissais trainer ma main sur sa cuisse, en remontant sur sa masculinité, que je frottais légèrement. Son cœur devait surement s’être emballé et il allait détester que je m’arrête. Il se soulagea d’ailleurs sur un SDF, signe que j’avais fait mon petit effet ce qui m’arracha un grand sourire puis une fois de plus un grand rire franc quand il me mit en garde. Mais qui te dit que ce n’est pas ce que je veux justement ? Et que je n’y ai jamais gouté non plus ? Lui répondis-je non sans sensualité en me mordant légèrement la lèvre inférieure.

Je balançais le dossier puis me délestais de quelques vêtements. Sa voiture protesta de mon manque de ceinture, mais je m’en foutais. Ca ne faisait que rajouter un peu plus de carnage et de chaos. Et l’homme ne manqua pas de laisser trainer son regard sur ma peau qui apparaissait peu à peu à mesure que j’enlevais mon manteau et mn pull. Il récupéra ma cigarette avant de griller une priorité. Je n’étais pas certaine qu’il l’ait fait réellement exprès, et plus persuadé qu’il était devenu un peu moins attentif parce que j’avais des couches de vêtements en moins sur le dos. Il m’indiqua d’ailleurs d’enlever un peu plus de vêtement pour l’aider à deviner quel était mon métier ce qui me fit éclater de rire, rire qui se bloqua dans ma poitrine quand il freina brusquement tout en retenant mon corps avant qu’il ne s’écrase contre le pare brise. J’eu un instant la respiration bloquée et frappais en retour violemment son bras. Je le foudroyais du regard quelques secondes avant de me masser le thorax. J’allais être marquée ça ne faisait aucun doute vu la violence de son arrêt et son bras qui m’avait bloqué. Je soulevais d’ailleurs mon tee-shirt et constatais en jurant qu’une marque bleue avait déjà commencé à éclore sur ma peau. Je lui foutais alors mon poing dans la gueule en guise de revanche. Je n’avais pas autant de force que lui, mais au moins le message serait clair. Va te faire foutre connard, ça te va comme réponse ? Et abimes moi encore ma permission et les comptes que tu devras rendre à Bael t’apparaitront doux après ce que nous te ferons subir. Lui dis-je d’une voix menaçante au possible et plus sérieusement du monde. Nous étions les dignes élèves de Bael et lorsque nous étions déterminés à causer de la souffrance, nous en étions au même stade que le démon. C’était d’ailleurs pour cela qu’il nous avait fait venir après la débâcle de son enfant légitime. Il ne nous avait pas engendrés, mais nous étions ses dignes héritières. Andro et moi poussions le chaos toujours plus et nous aimions cela.

J’attrapais mes affaires et je sortais de la voiture en colère. J’enfilais mon pull, mon manteau et mon écharpe non sans pester en français contre le froid. Puis sans un mot ni un regard, je m’éloignais de l’autre con et de cette foutue maison de banlieue. Il n’avait qu’à la visiter tout seul. C’était clairement pas le genre d’endroit qui nous correspondait. Et je ne comptais pas lui faire le plaisir d’être sympa. Pas après ce qu’il venait de faire. Je pouvais supporter et m’amuser de bien des choses… Mais pas qu’il ait pu me marquer sans mon consentement… Et pas alors que j’étais démunie. Parce que j’étais loin d’être aussi sotte que je pouvais le faire croire parfois. Sans Andro à mes côtés, j’étais faible. Je n’avais pas accès à son pouvoir, et même si ‘j’avais accès à celui de l’autre con qui m’avait mise en colère, il resterait toujours plus fort que moi en combat singulier s’il n’y avait pas d’autres pouvoirs à portée de main. A la fois faible et forte comme me le répétait ma jumelle.

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Est-ce que j’étais cinglé ? Sûrement ! Cette jeune femme me semblait insupportable et voilà que je me disais déçu de ne pas avoir la numéro deux. Je ne savais pas à quoi m’attendre mais chieuse comme elle était j’étais intimement persuadé que j’allais me coltiner cette clique pendant un bout de temps. Autant commencer à m’y préparer même si cela était difficile à faire puisque je ne les connaissais absolument pas.
J’imaginais donc le pire. Alors autant dire que j’espérais secrètement qu’un des logements lui plaise. Les recevoir chez moi risquait d’être folklorique mais en même temps si… chaotique ! Je la détaillais et haussais les épaules.


- Qu’est-ce qui te fait croire que je ne suis pas insupportable ? Ou tout simplement ennuyeux… Je suis sûr que vous détestez que l’on vous ignore et je suis doué pour n’accorder aucune importance à celles et ceux qui m’emmerdent.


Bien sûr, je n’étais pas certain d’avoir envie d’ignorer cette fille des enfers et sa main baladeuse n’était pas faite pour m’aider. Mais voilà qu’elle coupait court à ce délicieux moment et ma frustration me fit me passer les nerfs sur un type dont la vie était si misérable qu’il vivait dehors. Maintenant, il était libre ; mort d’ici peu mais libéré de cette existence pathétique.
La réponse de la brune lorsque je la mettais en garde sur la dangerosité de jouer avec feu me fit rire. Elle devenait de plus en plus attirante. Et je me contentais de répondre brièvement « Intéressant à savoir ! » avant de continuer ma route sans vraiment faire attention à la réglementation. Le spectacle qui s’offrait dans l’habitacle était bien plus intéressant et déconcentrant. Ce fut sûrement pour cela que je reconnaissais la résidence au dernier moment et que mon arrêt fut plus brutal que prévu. Mais au moins, j’évitais à la brune de se retrouver sur le capot de ma voiture…

Visiblement j’aurais du laisser cette furie s’éclater le crâne contre le pare-brise de ma voiture. C’est la pensée qui me vint à l’esprit en croisant le regard noir de la brune. Mais je m’en foutais royalement ! Je n’avais pas envie d’expliquer à Bael que l’une des petites nouvelles avait été défigurée en ma compagnie et surtout par ma faute. Elle aurait d’ailleurs du me remercier mais au lieu de ça elle préféra m’envoyer son poing dans la gueule. Je ne fus pas vraiment pris au dépourvu puisque je savais qu’elle ne resterait pas sans rien faire mais je dus reconnaître qu’elle avait plus de force que je ne l’aurais cru. Bien sûr j’avais connu pire mais cela ne m’empêcha pas de lui jeter un regard tout aussi froid que le sien quand elle me menaça. Un léger goût métallique m’emplit la bouche et je constatais une coupure très légère.
Je n’eus pas le temps de répliquer qu’elle était déjà sortie de la voiture en prenant la direction opposée à celle de l’immeuble. Je jurais en allemand et sortais de la voiture pour la suivre elle. Je commençais à comprendre ce qui l’avait énervé. Mon arrêt brutal allait laisser une trace sur sa peau pour quelques jours mais elle m’avait menacé au pluriel.


- Tu crois que je suis con au point de ne pas avoir compris votre stratégie Cassiopée ? demandais-je froidement. J’aime jouer, je te l’ai dit. Mais pas avec des horreurs visuelles ! Il vous aurait été très difficile de reproduire exactement les mêmes cicatrises que celles que t’aurait laissé le pare-brise et j’ai une très bonne mémoire. En plus de cela ta marque… votre marque ne risque pas d’être dans mon champ de vision dans les prochains jours. J’accélérais le pas et me plaçais devant elle pour la stopper. Le quartier est à chier… on bouge ? Et je te promets que je ne te marquerais plus… sans ta permission ! déclarais-je tandis que le goût du sang était toujours présent dans ma bouche. L’inverse n’est pas obligatoire, précisais-je en la détaillant.


Elle avait beaucoup avoir remis sa couche de vêtements, je savais ce qu’il y avait dessous, et surtout je savais le caractère qu’elle avait sans ignorer que ce n’était qu’un aperçu. Cela la rendait encore plus désirable, dangereuse aussi mais qu’est-ce que je n’aurais pas donné pour la prendre sur le champ.

 

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Ce me retournais vers le semi-démon furieuse. Si mon regard pouvait tuer, il ne resterait rien de lui rien du tout. J’envoyais mon sms à ma sœur en lui disant de rappliquer au plus tôt. Je ne lui avais pas encore dis qu’il m’avait marqué. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle le tuerait immédiatement avant de se rappeler que Baël l’aimait bien. Je le savais parce que c’était ainsi que j’aurais réagi si les rôles avaient été inversés. Il avait de la chance ce connard d’avocat, oh oui vraiment beaucoup de chance… Enfin aujourd’hui. Parce que je me faisais la promesse de rendre sa vie la plus chaotique qui soit et de semer les emmerdes dans sa vie, comme un agriculteur sème des graines de tournesol.

Il déforme mon nom et je le reprends sèchement en français CassiopeiA connard. avant de faire un vague signe de la main  blablabla. Je lève les yeux au ciel et lui réponds en anglais cette fois-ci après avoir lâché un ricanement T’es suicidaire ou quoi ? Qu’est-ce que tu n’as pas compris Pyro dans « va te faire foutre » ? Je le regarde de haut en bas avant d’ajouter. Le quartier n’est pas le seul à être à chier ici. Tu devrais rester, ta place est clairement ici. Maintenant si tu permets Pyro, j’ai d’autres chats bien plus intéressants à fouetter. Ton temps est écoulé. Alors sérieux casses-toi avant de le regretter. C’est mon dernier avertissement. lui dis-je le plus sérieusement du monde en le regardant droit dans les yeux tout en cherchant une source de pouvoir dans laquelle puiser.

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Moi qui voulais tester ses limites je devais reconnaître que j’étais fixé… et ces dernières étaient assez minces ! Toute cette crise pour une simple marque que je ne verrais sûrement pas avant qu’elle disparaisse. J’hallucinais. Aslaug était de meilleure compagnie comme semi-démone et nos jeux étaient beaucoup plus intéressants, sexuellement parlant bien entendu. Mais je m’égarais et voilà que j’écorchais le prénom de la furie. Oups ! La boulette… Du moins j’aurais pu le prendre comme ça si la brune ne s’était pas emballée de la sorte.
Elle oubliait sûrement que je n’avais pas demandé à jouer au baby-sitter et que j’aurais très bien pu ne pas être là. Bael aurait fait quoi franchement ? Hmm… Bonne question ! J’en aurais pris plein la tronche mais sûrement moins qu’avec cette folle. Une colère sourde monta en moi alors que je récupérais mon briquet mais cela ne fut rien. Les menaces de CassiopeiA finirent de m’exaspérer.


- Parce que tu crois vraiment que je vais te lâcher et faire ce que tu veux ? demandais-je en français. Tu peux toujours courir et tes menaces tu peux te les foutre où je pense.


Il était hors de question que je parte d’ici sans elle et je me fichais de ce qu’elle ferait pour m’en empêcher… comme chercher à m’attaquer par exemple ! Car j’étais presque certain qu’elle était en train de scruter les alentours pour trouver une source de pouvoir afin de s’en prendre à moi. Je soupirais… avant de sourire ! Un peu d’exercice ne ferait pas de mal. Et avant même que je n’allume mon briquet je vis en homme qui jetait un mégot… Avant que ce dernier ne touche le sol j’utilisais mon pouvoir pour qu’il s’embrasse et fasse même avec le banc en bois.

» PV ♦ 15
» FO ♦  0
» RL ♦  0
» AF ♦  0 / Pas d’arme à feu – pas de balle en argent.
» AB ♦  0 / Pas d’arme blanche.
» PM ♦  4 ( +3 action ponctuelle). – A utilisé sa « concentration »

» Actions effectuées dans ce post ♦ Samuel utilise sa concentration pour enflammer le banc (+relance)

 

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Je ricanais. Il croyait quoi ce petit semi-démon de pacotille ? Que j’allais lui obéir ? Que j’allais l’écouter ? Je n’en faisais toujours qu’à ma tête et cela ne changerait pour son beau cul. Ok il était vraiment sympa physiquement mais ca n’allait pas dicter ma conduite pour autant. Je ne recevais d’ordre que de Bael et uniquement de lui. Les autres pouvaient aller se faire foutre, mais bien profond. Encore plus ce connard qui avait osé me marquer. Il n‘était pas bon de me mettre en colère. Pas bon du tout. Et encore moins d’insister de la sorte. Je devais bien lui reconnaître qu’il ne manquait pas de cran. Il osait me braver alors qu’il avait bien vu de quoi j’étais capable. Ou peut-être était-il suicidaire ? Allez savoir.

Il enflamma le banc et je lâchais un grand rire. Tu crois impressionner qui ici ? Ais-je besoin de te rappeler quel est mon propre pouvoir lui dis-je avant de me servir de ma propre puissance pour appeler les flammes jusqu’à moi. J’en pris une partie dans ma main pour jouer avec, sans qu’elle ne me brûle. Je fis mine de la faire courir sur mes bras, attirant le regard d’une mère et de son gosse qui pensaient surement à un tour de magie. Et alors qu’ils applaudissaient, je leur balançais une boule de feu pour les cramer. Leurs vêtements commencèrent à prendre feu pour mon plus grand plaisir. Ils hurlèrent, se jetèrent dans la neige, mais j’attisais le feu, me concentrant sur le fait de les brûler, de les tuer. Ils firent par se traire derrière et tomber au sol. Leur chair dégageait une odeur de carbonisée, mais continuais de brûler. Et cet endroit était tellement pavillonnaire qu’il n’y avait pas un chat dans le coin à cette heure-ci de la journée. Ils ne trouveraient ce soir qu’un sol calciné, avec des traces de brûlure et penseront à une poubelle. Et un père de famille attendrait sa femme et son fils en vain et lancerait la police à leur recherche en vain puisqu’ils avaient fini éparpillé au quatre vent. Ca. Tu vois ça c’est du pouvoir. C’est pas comme brûler un banc parce que tu es trop faible pour en faire un véritable usage. Soit un bon garçon. Rentre chez toi et ne me suis pas. Sinon je te ferais regrettais d’être né. Je devais l’avouer. Avoir cramer ces deux humains avaient calmé mes nerfs. Il n’y a pas meilleur déstressant.

» PV ♦ 15
» FO ♦ 0
» RL ♦ 3
» AF ♦ 0
» AB ♦ 0
» PM ♦ 3 (+3 action ponctuelle)

» Actions effectuées dans ce post ♦ Cassi utilise le pouvoir de Samuel pour brûler les deux humains se trouvant dans les parages. 5 au dé +3 = 8/10. Cela fonctionne.

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J’esquissais un sourire en l’entendant ricaner ! Elle tenait bon la petite et ce qui m’agaçait au départ commençait presque à m’amuser. Je comprenais que la brune fougueuse n’aimait pas qu’on lui donne des ordres et sur ce point j’étais comme elle. Une seule personne était autorisée à me dire ce que je pouvais faire ou non et ce n’était sûrement pas ce canon qui me plantais comme un con. Non ! Seul Bael me disait quoi faire et je comprenais qu’il en était de même pour Cassiopeia. Cela n’empêcha pas une colère sourde de m’envahir alors que mon attention ce portait sur un type avec un paquet d’allumettes. Sombre crétin de simple humain !
Je l’aurais volontiers grillé mais je me ravisais. Bon, ok ! Je visais la poubelle pour faire agir la garce qui me tenait tête. Elle aimait le pouvoir et utiliser mon don à cet effet était du gaspillage ! Elle allait détester cela et forcément réagir.

J’éclatais alors de rire en voyant que j’avais visé juste. Je haussais les épaules à sa première question et m’allumais même une clope. Tirant une latte, je la fixais droit dans les yeux.


- Je serais déçu que tu sois impressionnée par ce genre de merde !


Puis je me taisais en la voyant agir. Utiliser mon pouvoir était jouissif mais le voir attiser par un autre semi-démon l’était encore plus… le sex-appeal de la brune en rajoutant une dose. Cependant, ma contemplation fut interrompue par des applaudissements qui me firent lever les yeux au ciel en jurant en allemand. Mais comme je m’en étais douté en voyant la mère et son mioche, cette interruption devint très vite divertissante. Bien que trop brève !
Je quittais du regard la masse informe carbonisée pour fixer la brune et éclater de rire. Mieux valait être sourd que d’entendre cela ! Bien que j’avouerais que je m’étais laissé aller ces derniers temps. Trop de fréquentations avec des SD de seconde zone m’avait peut-être rendu trop tendre.  


- Tu déteste ça, j’en étais sûr… Les SD qui utilisent leur don inutilement, voir même qui le gaspillent ! Je marquais une pause, tirant une nouvelle bouffée de nicotine. Rentrer chez moi ! Après ce genre de spectacle ! Alors là tu peux toujours… Puis je me penchais sur le côté en voyant le type arrivé. Attention ! Derrière toi ma belle…


Et en plus un flic ! Mauvais endroit, mauvais moment… Il devait avoir vu la fumée pendant sa gentille patrouille habituelle. Avec un sourire je rallumais mon briquet.
Le type en uniforme ralentit sans trop comprendre ce qui se passait et déjà il se roulait par terre en hurlant. Il avait les bons réflexes pour éteindre le feu qui grignotait ses vêtements mais c'était sans compter sur le fait que je ne cessais d'attiser les flammes en m'approchant lentement de ma sœur des enfers.

» PV ♦ 15
» FO ♦  0
» RL ♦  0
» AF ♦  0 / Pas d’arme à feu – pas de balle en argent.
» AB ♦  0 / Pas d’arme blanche.
» PM ♦  4 ( +3 action ponctuelle). – A utilisé sa « concentration »

» Actions effectuées dans ce post ♦ Samuel attise le feu de son briquet pour faire rôtir le poulet (+relance)
6 aux dés + 4 = 10/10, cela fonctionne !

 

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J’étais en colère, et dans ces moments, il valait mieux me foutre la paix que de me chercher des noises comme le faisait le semi-démon. Qu’est-ce qu’il ne comprenait pas dans le fait d’aller se faire foutre et voir ailleurs si j’y étais ? J’avais pourtant été claire, voir limpide nan ? Mais non, monsieur essayait de jouer les gros bras, pensant m’impressionner avec ses petits tours de passe-passe. Comme si cela allait marcher. Ma sœur était bien plus puissante qu’il ne le serait jamais. Et quand j’étais avec elle, personne ne pouvait nous surpasser à part notre Prince. Nous étions indestructibles à deux. Personne ne pouvait venir à bout de nous, personne.

Ma jumelle n’était pas là et j’étais peut-être plus faible sans elle. Mais je n’étais pas non plus sans défense bien au contraire. Je suis un caméléon, et tant qu’il restait à me faire chier, je pouvais utiliser son pouvoir, un pouvoir qu’il gâchait bêtement et dont je me moquais. Je n’étais pas le genre de personne à être facilement impressionnable. Il en fallait bien plus pour m’atteindre et pour y arriver. Et clairement il jouait encore dans la cour de maternelle alors que moi je suis dans la cour des grandes depuis bien longtemps déjà. Lui crame des bancs… Et moi je crame des humains. Sur une échelle de niveau chaotique, je le battais à plate couture et sans aucune difficulté d’ailleurs. Un pecno. Voilà ce qu’il était en fait. Ouais, il restait canon. Mais bordel, il avait vraiment besoin qu’on le remue et fasse de lui un vrai semi-démon. Parce que là, le terme approprié sera « lavette ».

Je le mettais une dernière fois en garde et lui disais de rentrer à sa niniche faire coucouche panier. J’aurais tôt fait de le retrouver plus tard et de lui rendre la vie impossible. A nous trois, nous allions faire de lui un digne rejeton des enfers. La chaos allait envahir toute sa vie, ça ne faisait aucun doute. Je finissais de cramer la mère et le gosse avant de reprendre mon chemin faisant mine de ne pas l’entendre. Je ne me retournais pas quand il me dit de faire attention. Non. Je ne me retournais qu’en sentant une vague de pouvoir se lever. Prête à riposter contre l’homme, je constatais qu’il suivait mon exemple et qu’il cramait à son tour un être vivant. Et bah il fallait vraiment tout lui montrer à lui. Au moins, il savait bien copier, je pouvais lui reconnaitre ça.Rentres chez toi. lui dis-je avant de continuer mon chemin. Je commandais un uber et étant tout prêt, je grimpais rapidement dans la voiture. Je lui ordonnais de rouler vers le centre-ville sans autre indication. Je ne comptais pas le payer, mais lui faire du temps, bien sûr que si. Et cela me donnerait le temps de réfléchir à mon plan d’action pour faire de la vie du semi démon… Un véritable enfer.



// Je termine le rp vu qu'il commence à dater en termes in game. On peut s'en faire un bien plus récent si tu veux avec grand plaisir  

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