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[Livre I] Everything must end Now

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MessageSujet: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyDim 23 Juil - 16:40


Everything must End Now
Ezeÿel N. Skoëll & Sofia Strøm / Musique pour se mettre dans l'ambiance
Encore. Encore un sms de la part de Hollie qui se montrait au bras de Zeÿ. Encore. Encore un message du chauffeur qui m’amenait à l’université qui me disait «Qu’une jeune femme blonde avait encore tailladé la berline.» Encore. Encore Hollie qui me regardait de biais avant de me rentrer dedans car tu m’avais salué dans les couloirs. Sans parler des rumeurs qu’elle faisait suivre à mon encontre. J’avais le sang froid. Suffisamment pour comprendre à quel point tu pouvais faire de l’effet sur les femmes en manque d’attention. Suffisamment pour avoir tenu plusieurs semaines, découvrant quasiment chaque jour une nouvelle absurdité qu’elle faisait courir sur moi. Savais-tu que toi et moi on l’avait fait dans la piscine de la fac? Savais-tu qu’on l’avait aussi fait entre deux cours? Savais-tu que tu lui appartenais même si tu ne le savais pas encore?

Ce matin en arrivant à la fac je ne pouvais que pousser un soupir quand je la vis tourner autours de toi. Il fallait dire que tu semblais être un miel d’exception car tes nombreuses conquêtes ne semblaient jamais t’en vouloir de les collectionner. À moins que ma fierté était trop forte? À moins que je m’attachais à des choses qui même pour toi étaient jugées obsolètes? Je ne te connaissais pas et je ne te jugerai pas uniquement sur ce que tu laissais transparaître. J’aimais construire mon avis avec ce que l’autre - ici toi - ne laissait pas paraître. Comme la fois où j’ai contemplé ta peinture et où ce qui m’avait plu était cette profondeur que tu préférais taire au profit de tes beaux sourires. Cette profondeur que j’avais su entrevoir uniquement à travers ton art. À croire que l’on se ressemblait, les conquêtes en moins. Il était rare que je fréquente qui que ce soit, même juste pour une nuit. Certains m’ont trouvé farouches, ne m’ont pas compris. On me voit comme quelqu’un de sérieux et qui sait ce qu’elle veut. Mais personne ne comprend ce que je veux vraiment. Même pas toi. Surtout pas le Toi que je vois entouré de ses admirateurs, et surtout admiratrices.

Au début je n’avais pas voulu venir te parler de tout ça. Hollie était une amie, et j’aurais souhaité la raisonner. Mais le temps m’a donné tort. Ma dernière option avant de passer à l’offensive, est que ce soit toi qui lui dise qu’entre toi et moi il n’y a jamais rien eu dans la réserve de la galerie. Ni même dans la piscine ou encore entre deux cours. De toutes façons je doute que tu aies tes maîtresses régulières. Ces choses là sont surfaites pour toi n’est-ce pas?

C’est avec assurance que je m’approche de toi - de ton groupe - sentant le regard de ce dernier sur mon passage. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ma venue fait cesser les discussions, les rigolades, tandis que certaines me jalousent. Mais de quoi? Je ne le comprends pas en cet instant et je ne cherche aucune explication. Ce qui compte c’est toi, mon regard verdoyant cherchant le piquant du tien. Avec tact je t’invite à me suivre. «Zeÿ. Je peux te parler en privé?» Je vois ton regard changé, le sérieux emplir tes traits avant que tu ne me suives sans une blague envers tes potes. Je suis surprise, remarquant à quel point tu restes un mystère pour moi, toi qui semble être comme un livre ouvert.

Nous trouvons refuge dans une des alcôves du couloir. Cette université est prodigieuse en terme d’architecture moderne aux accents du passé. Je m’adosse contre le mur, mon regard délaissant le tien tandis que je cherche les mots justes à même le sol. Mais il se fait pénétrant quand je me mets à parler, ne lâchant tes yeux à aucun moment. «Je me dois de te parler de Hollie.» J’attends ta confirmation, celle que tu vois bien de qui je parle. Un soupir s’échappe doucement de mes lèvres tandis que les faits de ces dernières semaines défilent dans mes paroles: «Depuis l’exposition à la galerie elle croit dur comme fer qu’on a couché ensemble. Ce point ne serait pas embêtant si elle ne s’était pas mis en tête que tu lui appartiens...» Je me sentais ridicule à te raconter tout cela. Ça ressemblait à une mauvaise série B. «À savoir qu’elle pense qu’on a une relation de coucherie régulière...peut-être même qu’elle imagine que tu as des sentiments pour moi, à vrai dire je n’en sais rien. Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle ne cesse depuis des semaines de lancer des rumeurs à mon encontre, mais aussi de s’en prendre à moi physiquement par des bousculades ou encore en abîmant ma voiture par des griffures et j’en passe.»

Mon regard délaissa le tien, observant le va et vient des étudiants, certains nous regardant avec attention. «Je viens te voir en espérant que...en souhaitant que tu lui parles. Que tu lui dises une bonne fois pour toute qu’il n’y a rien entre nous et qu’il n’y a jamais rien eu. Vu comme elle t'idolâtre, j’ai foi que ta parole soit plus écouté que la mienne...sinon...je crains devoir porter plainte pour harcèlement. Elle m’envoie des messages sur mon téléphone pleins de haine...Ça ne peut plus durer» C’était un long syllabus. Je me redressais, délaissant le mur, tout en attendant ton avis sur tout ça.

19 janvier 2018
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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyDim 23 Juil - 20:32

Le 19 janvier 2018


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J’éclatais de rire à la blague de Karl. Ce mec était vraiment tordant quand il le voulait… Ou en l’occurrence quand il’le cherchait pas. Il essayait d’épater la galerie – comme à son habitude – mais cela n’avait pas fonctionné. Il n’avait fait qu’provoquer nos rires. Le bras autour d’l’épaule de l’une de mes anciennes conquête, j’me marrais comme pas possible alors que l’homme essayait tant bien que mal d’nous convaincre, avant de lui-même rire. On était nombreux ce midi pour déjeuner. De quatre, on était passé à une petite dizaine, dont majoritairement des filles. C’était d’ailleurs pour ça qu’Karl essayait de s’mettre en avant. On s’entendait bien ouais, mais j’savais très bien qu’il trainait avec moi et s’montrer toujours conciliant avec moi uniquement parce que beaucoup d’étudiantes gravitaient autour de moi. Ca aurait pu m’vexer ou m’foutre en rogne… Mais franchement ? J’m’en foutais complètement. S’il pouvait chopper comme ça, et bien qu’il se gêne pas. Ce n’était pas mon problème et tant qu’il m’en causait pas ça m’dérangeait pas. Et puis j’aurais été un piètre loup si j’avais pas remarqué qu’avant d’trainer avec moi, il était au bord d’la rupture, en pleine dépression. J’m’en foutais des humains ouais, mais j’étais pas non plus l’dernier des connards. Et j’vous l’ais, tant qu’il m’causa pas d’problème j’m’en tape qu’il traine avec moi.

On s’dirigeait vers la cafet’ quand il m’donna un coup d’coude. Yé Zeÿ regarde qui vient par là. J’tournais la tête vers la direction indiquée par Karl et vis avec étonnement Sofia s’rapprocher de notre groupe. Avait-elle finalement changer d’avis ? Franchement j’m’en plaindrais pas au contraire. Je lui fis un sourire alors que les conversations s’taisaient autour de nous. Mais il fana très vite en sentant les effluves qu’elle dégageait et le sérieux de sa question. Je hochais la tête et lui emboitais l’pas, repoussant légèrement la jeune femme qui s’accrochait à moi. J’suivais l’humaine jusqu’à l’alcôve d’un couloir. Si j’avais pas senti son odeur, j’aurais crû qu’elle voulait autre chose d’moi que d’parler. J’t’écoute Sofia. Sofia, pas Soso comme j’adorais l’appeler normalement pour l’embêter. Elle était sérieuse et elle avait toute mon attention. Je fronçais des sourcils quand elle m’indiqua qu’elle devait parler m’parler d’Hollie. J’venais juste d’la laisser. Si elle avait eu quelque chose à m’dire, elle m’l’aurait dit. Ou texter. Elle adorait ça, me texter. Genre tout l’temps, si bien j’répondrais pu quand c’était pertinent – c’qui était rare – . Souvent elle m’faisait perdre mon temps. Hollie. Hollie Pettersen ? lui demandais-je pour être sur qu’on parlait d’la même personne. Elle acquiesça avant d’soupirer et d’reprendre. Et à mesure qu’elle parlait mon visage s’fermait. Mais qu’est-ce qu’elle m’racontait là ? Si c’était un moyen d’attirer mon attention elle s’y prenait mal. Et pourtant, elle puait pas l’mensonge, mais la lassitude, et aussi la colère. J’l’écoutais sans dire un mot, jusqu’à bout.

Quand elle eut finit, j’récupérais son téléphone qui s’trouvait dans sa poche et sans lui d’mandé, j’le déverrouillais, l’schéma étant visible sur son smartphone pour l’loup qu’j’étais. J’parcourais les sms qu’elle avait reçu jusqu’à tomber sur son fil d’discussion d’Hollie. Je fronçais les sourcils à mesure qu’les mots défilaient sur l’écran, jusqu’à finir par jurer. De colère, je frappais dans le mur jusque à côté, laissant une empreinte de mon poing Bordel !. J’ me passais la main dans les cheveux, essayais d’me calmer puis rendais le téléphone d’Sofia après avoir transféré tous les messages sur mon mobile. Fait chier. Ecoute j’savais rien d’tout ça ok ? J’écoute pas c’que les gens disent sur mon compte. J’m’en tape de c’qu’on pense de moi. J’sais qu’t’a pas une haute opinion d’moi mais j’suis pas comme ça. T’es amie avec PERLAUG nan ? T’as qu’à lui d’mander, elle t’le confirm’ra. Ecoute pas Gaïa ok ? Elle et moi on peut pas s’voir. . Je me pinçais l’arrête du nez, et fermais un instant les yeux pour m’calmer. J’me doutais bien qu’Sofia se fiait à la réputation qu’j’avais et l’autre photographe avait dû en r’mettre une couche. J’savais très bien que beaucoup d’gens m’trouvait trop prétentieux, et pensais qu’j’étais un connard fini. Ouais j’suis pas un saint et j’ai une grande estime d’moi et d’mon corps. Mais j’suis pas un connard pour autant. Et Perlaug pourrait lui confirmer. J’l’avais aidé l’année passée quand son copain l’avait cogné parce qu’elle n’voulait plus sortir avec lui. J’avais entendu son cri et senti son sang. J’lui avais pété l’poignet en guise d’avertissement et lui indiquant qu’s’y s’approchait d’elle d’nouveau j’le tuais. Et j’avais été sérieux. Il s’tait dans son froque avant s’casser. Et bien sur, l’lendemain on criait sur tous les toits qu’Perlaug l’avait trompé avec moi et j’l’avais passé à tabac pour l’humilier un peu plus. J’avais pas démenti, m’en foutant complètement.

Ca dure depuis des mois Sofia. Pourquoi t’es pas v’nu m’en parler plus tôt ? En laissant trainer les choses, elle les avait laisser s’aggraver. Suis-moi lui grognais-je dessus avant de la prendre par la main et d’l’entrainer jusqu’au groupe que j’venais d’laisser. J’vis tout de suite une expression d’dégout passer sur l’visage d’Hollie en m’voyant tenir Sofia par la même, avant qu’elle n’arbore un grand sourire. Zeÿ te revoilà enf… J’l’arrêtais d’un signe de la main et lâchais celle de Sofia Ta gueule Pettersen. Mais putain pour qui tu t’es pris ? Qu’est-ce qui n’était pas clair dans le fait que j’te sauterais qu’une nuit et que tu signifiais rien pour moi ? Faut qu’j’te fasse un dessin c’est ça ? Le silence s’était fait autour de moi et la jeune femme se décomposait à mesure que je parlais, mais j’m’en foutais. J’me rapprochais d’elle pour l’acculer un peu plus. JE. NE. T’AIME PAS. ON. EST. PAS. UN. COUPLE. ON. LE S’RA. JAMAIS. ET. JE. SUIS. PAS. A. TOI. Est-ce que c’est assez clair comme ça ? lui soufflais-je une voix douce mais méprisante en détachant chacun de mes mots. Des yeux montèrent dans ses yeux, mais je m’en foutais une fois de plus. Elle me fit un signe de la tête affirmatif et essaya de se casser mais je la retenais. J’ai pas fini. Tu vas t’excuser auprès de Sofia. Immédiatement. Et peut-être, alors peut-être j’te laisserais trainer avec nous de nouveau. Mais j’te préviens. Tu recommences une fois, une seule fois, que ce soit envers elle ou quelqu’un d’autre, et j’vais porter plainte pour harcèlement et j’te fais renvoyer d’la fac. Et ca vaut pour tout le monde. J’n’appartiens à personne et si vous espérez me changer, vous pouvez vous casser. Puis je me tournais vers tous les autres et aboyais bien fort Et que ce soit clair pour tout le monde, j’ai pas sauté Sofia entre deux cours, dans un couloir, un piscine ou j’sais pas quelle autre connerie. Puis concluais en regardant l’intéressée droit dans les yeux. Et sachez qu’le jour où j’lui ferais l’amour, car on parle bien de ça et pas de baiser comme si c’était qu’une chienne contrairement à c’que fait circuler sur son compte Hollie, vous s’rez absolument pas concerné et ça vous regard’ra pas. Et ça s’ra pas dans un putain de couloir à la va vite. Et j’étais très sérieux. Elle le savait déjà, je la voulais pour une nuit et j’étais pas du genre à m’débiner. J’assumais entièrement l’envie qu’elle me donnait, même si pour l’instant elle s’refusait à moi. Car il s’était passé quelque chose dans l’arrière salle d’la galerie, et cela qu’elle le nie ou non. Elle avait du caractère, de la poigne. Elle finira bien par l’assumer elle aussi. Et ce jour là j’s’rais là pour mettre à exécution cette promesse que j’venais lui faire.

J’attendais qu’Hollie fasse ses excuses à Sofia avant d’entrainer plus loin la jeune femme par la main. J’nous fis sortir du campus, sans lui décrocher le moindre mot, jusqu’à l’un des cafés non loin. Je m’arrêtais d’vant et me retourner vers lui J’suis désolé ok ? J’ai jamais voulu t’causer des problèmes. j’étais sincère et ça me faisait putain de chier de savoir qu’elle avait été victime de cette conne pendant si longtemps. J’me passais la main dans les cheveux, avant de soupirer. Laisses moi  t’inviter au moins à manger c’midi ? Et ensuite t’entendra plus parler d’moi ok ? J’viendrais plus t’taquiner  sur l’campus. Et t’aura qu’à dire que tu m’as largué, que j’embrasse mal, j’suis un mauvais coup un truc du genre si on t’fait chier et si t’a envie. J’m’en tape. Mais si ça recommence, tu me préviens ok ? J’suis sérieux j’veux qu’tu me le promettes Sofia. J’sais qu’t’es une grande fille et qu’tu peux te démerder toute seule, mais j’ai l’droit savoir si ca m’concerne.
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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyDim 23 Juil - 22:34


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Tu m’écoutas. Sans jamais m’interrompre. Tu te montrais respectueux de mes paroles. Tu ne les remis pas en doute, allant toutefois vérifier mon téléphone, le débloquant sans que je ne sache comment. Occupé que tu étais à découvrir les messages d’Hollie, je te contemplais avec intérêt. Je voyais que tout ce que je venais de te dire - tout ce que tu découvrais sur mon téléphone - faisait monter ta colère autant que la mienne. Je remarquais chacune de tes expressions, et surtout cette énergie qui se dégageait de toi. Je sais, ce n’est pas habituel pour le monde de parler «d’énergie» mais en fonction de nos émotions, cette dernière changeait, je l’avais remarqué. Certains parlaient poliment «d’ambiance». Je pourrais parler de ça aussi, sauf que d’entrée de jeu, l’ambiance entre nous n’était pas à la rigolade. D’entrée de jeu tu avais pu voir à mon expression que tout cela était plus que sérieux. Désormais tu en avais la preuve. Hollie faisait une obsession sur toi, et du harcèlement sur moi. C’était la première fois de ma vie que j’étais spectatrice et victime de tout ça à la fois. Je me demandais si cela t’était déjà arrivé, mais là n’était pas la question. Ton poing s’abattait déjà contre le mur le défigurant à jamais. Tandis que tu prenais la parole, mon regard restait scotché sur la trace que tu venais de laisser.

Je récupérais mon téléphone, remarquant le message «transfert complet» avec un numéro de téléphone. Le tien. Mais je n’avais pas le temps de t’interroger là-dessus tant tes paroles me désarçonnèrent. Tu semblais encore plus en furie que moi. Je ne m’attendais pas à cette réaction, encore moins que tu viennes questionner le jugement que je pouvais porter sur toi. Gaïa ne m’avait pas parlé de toi en bien, que du contraire. Il fallait dire que ta réputation d’homme à femmes te précédait également et que j’avais été heureuse l’autre soir qu’elle nous ait interrompu. Je n’aurai pas voulu coucher avec toi sans savoir qui tu es vraiment. Bien que personne ne peut vraiment savoir cela n’est-ce pas? On porte tous des masques, et au moins le tien a le mérite d’être clair. Je n’allai pas démentir l’opinion que j’avais de toi. Je ne te connais qu’à partir de ce que chacun a dit de toi. Un peu à l’image des rumeurs qu’Hollie a lancé sur ma personne. Ces rumeurs je n’en avais eu rien à foutre dans un premier temps...Mais les semaines s’allongeant, cela venait à l’encontre de mon désir - mon besoin - de vérité. C’était ça qui m’avait mené jusqu’à toi aujourd’hui. Cet irrépressible besoin que la vérité éclate au grand jour.

«Je pensais pouvoir la raisonner. Ou qu’elle se lasserait de tout ça. Ce n’était pas comme si on se fréquentait toi et moi.» Bien sûr que tu étais venu me taquiner à quelques reprises, mais toujours en public et rien de plus que ce que tu faisais avec d’autres filles. Mais cela a semblé suffisant pour Hollie. Malgré ton énervement très marqué, je savais contenir le mien. Je le disais, j’ai le sang froid. Je sais retenir mes émotions quand le moment le demande, et clairement ici ce n’était pas la peine que j’en ajoute une couche. Ma main accueillit la tienne et je te suivis jusqu’à ton assemblée. Je ne pensais pas que tu l’incriminerais devant tout le monde. Je ne pensais même pas que tu prendrais ainsi ma défense. Malgré ce que les gens croient, j’avais l’habitude de me débrouiller seule, même si mon père ou mon frère aimaient me protéger. Devais-je te considérer comme l’un d’eux désormais? De ces hommes qui avaient le goût de me protéger? Mais à tes paroles, je compris bien vite que ce n’était pas cela. Tu avais un genre de présence, de prestance même tandis que tu remettais les choses à leur place.

Impuissante comme tout le monde, j’assistais à la décomposition faciale d’Hollie au fur et à mesure que tu avançais vers elle et lui jetais à la figure ce qu’elle se devait d’entendre une bonne fois pour toute. Mon regard restait figé sur elle, tandis que mes poings se serraient. Je contenais ma propre colère, tandis qu’une part de moi était subjuguée par la force qui se dégageait de toi. Je compris dans ce moment inopportun le pourquoi de ta popularité. Et bien que cela pouvait être attirant, j’en connaissais les ravages grâce à Hollie. Cette dernière qui semblait avoir les larmes aux yeux tant elle venait d’être percuté par la véracité de tes propos à son encontre.

Quand tu la retins, je sentis que l’assemblée garda son souffle, se demandant tout comme moi ce que tu pouvais bien encore lui vouloir. À tes premières paroles, le regard d’Hollie se porta sur moi. Il était clair qu’elle n’avait plus la force de me haïr en cet instant. Je la sentais au bord du désespoir comme une enfant qui avait si honte, qu’elle ferait tout ce qu’on lui demanderait. Mais ce qui me surprit le plus, après que tu aies précisé à tout le monde que nous n’avons pas couché ensemble, et cela peu importait l’endroit, était que tu me fixas pour me promettre de me faire l’amour. Mon regard se détendit à ces mots. J’aurai tant aimé te répondre que si cela devait arriver un jour, c’était moi qui te ferais l’amour et pas l’inverse. Mais je laissais couler, appréciant ton respect, tout en sachant que ce jour n’était pas encore levé.

Dire que je n’en avais pas eu envie l’autre soir serait mentir. Mais je ne comptais pas me laisser impressionner par ton masque de jour. J’avais largement apprécié découvrir ton âme que tu aimes à planter dans chacune de tes toiles. Hollie t’observa et s’approcha de moi quand elle fut certaine que tu avais fini de parler. Son regard était dégoulinant de mascara désormais et c’est d’une voix bredouillante qu’elle me fit ses excuses. Même si elle me faisait pitié en cet instant, je n’eu aucun mouvement vers elle. Mon regard resta ferme et j’hochais simplement la tête avant qu’elle s’éloigne en pleurant bruyamment, une de ses amies la rejoignant.

Sans tarder davantage, tu me saisis par la main - ça devenait une habitude - et tu nous fis sortir du campus. Tout ce que tu venais de dire, ton comportement, tout ça tournait encore dans mon esprit. Je me sentais rassurée, mais en même temps paumée. Tout avait été si vite...trop vite quelque part. Nous nous arrêtâmes devant le Chipotle Time, un café qui servait aussi des lunch assaisonnés le midi. C’est à cet endroit que tu me refis des excuses que j’étais bien loin d’attendre. Je ne savais pas que tu pouvais être aussi concerné par la vie de quelqu’un d’autre. Je fronçais alors légèrement les sourcils - signe que je réfléchissais - avant de me détendre et laisser un sourire fleurir sur mes lèvres. «Vas pas t’excuser, t’y es pour rien...du moins pas directement.» Je poussais un soupir - de soulagement cette fois - avant de poursuivre: «Je te remercie pour tout ce que tu viens de faire. Pour être sincère avec toi je ne m’attendais pas à ce que tu prennes tout cela si personnellement. J’ai limite envie de m’excuser d’avoir perturber ta journée sur ce coup là.» Je ris doucement. La pression redescendait au fur et à mesure. Naturellement, une de mes mains voulut toucher ton bras, mais je me ravisais, vu tout ce qu’il venait de se produire. J’étais quelqu’un tactile, mais je n’avais pas envie que tu comprennes mal le message, ou que tu crois que je vais m’amuser à t’allumer. Ce n’était définitivement pas mon genre.

«Pour que tu aies autant de femmes qui veulent recommencer avec toi, je doute que tu sois un mauvais coup.» Je te fis un clin d’oeil. «Mais sans vouloir te vexer ce n’est pas trop tes performances au lit qui m’intéressaient...» Je mordillais ma lèvre inférieure, signe que je n’étais pas à l’aise face à la tournure de la discussion. Ainsi, de but en blanc, je changeais de sujet: «J’accepte de déjeuner avec toi...et je verrai si je te sors définitivement de ma vie. Ça te va?» Et j’éviterai un maximum de parler de cette promesse que tu m’avais faite devant témoin...Par contre, je n’étais pas sûre de laisser passer la marque de ton poing dans le mur. Je veux bien que tu sois particulièrement fort, mais aux dernières nouvelles, les murs n’étaient pas en carton...


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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyLun 24 Juil - 16:29

Le 19 janvier 2018


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J’suis pas doux. Ni calme. Ni compréhensif. Il fallait pas m’pousser et la jeune femme l’savait très bien. Elle était allée trop loin, clairement. J’suis pas du genre à m’défiler. Et j’ai pas à cacher c’qu’elle m’inspire en cet instant. Cela servira d’exemple à celles qui pourraient avoir l’mêmes idées. J’suis un loup libre. J’appartiens à personne encore moins à une foutue humaine. Et j’fais c’que j’veux avec qui j’le veux. Ca regarde personne. Et putain, PUTAIN, j’suis pas un connard d’keutard. J’prends toujours mon temps avec les femmes, toujours. Et j’m’occupe à chaque fois, d’elle en premier, avant m’propre plaisir. Alors nan, j’couchais pas entre deux couleurs, contre l’mur d’un couloir, et tirais pas mon coup comme un connard en deux deux. J’m’en tapais d’s’qu’on racontait sur mon compte ouais, mais ça avait été la goutte d’eau d’trop. Alors non. J’étais pas doux, ni calme, ni compréhensif avec Hollie. Et fallait pas qu’elle vienne m’voir avant perpette. J’l’avais pas frappé alors qu’j’avais envie parce qu’elle était une femme et une humaine. Mais elle poussait l’bouchon encore une fois, j’me retiendrais pas. Elle m’avait pris pour un con, et allais l’regretter. Et j’en tapais comme d’l’an 40 d’ses larmes. Elle pouvait s’les garder.

Un silence régnait quand j’entrainais Sofia une fois de plus, plus loin. J’lui avais pris la main pour être certain qu’elle m’suive, en faisant gaffe de pas trop la serrer. Puis, arrivé d’devant l’un des cafés bordant la fac, j’m’excusais une fois d’plus. Elle pouvait penser c’qu’elle voulait de moi, mais j’avais pas voulu qu’elle s’en prenne autant dans la tête. Vraiment pas. Putain, j’m’étais comporté avec elle comme avec n’importe qui d’autre, la taquinant quand j’la croisais avant d’continuer mon chemin. J’avais jamais été incorrect. Bien sûr que j’avais envie d’passer une nuit avec elle. Faudrait être aveugle pour pas la trouver bandante. Et en plus elle était intéressante, le duo gagnant quoi. Mais j’avais jamais été lourd, ni laisser à penser qu’il s’était passé un truc entre nous deux. J’me passais une fois d’plus une main dans les cheveux, de colère, avant d’soupirer. T’as pas à me remercier. Et pourquoi tu pensais qu’j’le prendrais pas personnellement ? Elle t’a harcelé parce qu’elle faisait des films. Et pour enfoncer le clou, elle m’a fait passer encore plus pour un connard qu’j’suis pas. Et si tu veux t’excuser, fait le mais pour pas m’en avoir parlé plus tôt. J’étais on peut plus sérieux. Ok elle avait essayé d’la calmer mais elle aurait quand dû m’avertir, puisque j’étais impliqué. Elle m’avait tenu dans l’ignorance alors qu’j’avais le droit d’savoir. Mais nan. Elle avait préféré se fier aux ouïs dires… Et en m’en rendant compte, elle venait de baisser d’un cran dans mon estime d’elle.

Son rire détendit un peu l’atmosphère. J’en lâchais un moi-même suite à son clin d’œil. J’dis ça j’dis rien, mais je fais l’amour encore mieux qu’j’embrasse… Et t’avait l’air d’bien kiffer la dernière fois. lui répondis-je un grand sourire malicieux aux lèvres, sourire qui s’figea à la suite de ses paroles pour se faner totalement. Tu sais quoi ? Laisses tomber. Sois honnête deux minutes, t’as déjà une opinion bien précise sur l’mec que j’suis. J’ai pas d’temps à perdre avec des gens qui croient tout c’qu’on raconte. . J’étais passé du rire à la froideur. Elle croyait quoi ? Qu’elle pouvait me juger et estimer si j’étais assez bien pour elle ou non ? Elle pouvait toujours courir. J’ai besoin d’personne et j’ai pas à prouver ma valeur. J’sais ce que je vaux. T’as mon numéro. Préviens moi si elle recommence. Salut. Puis je lui tournais le dos, et les mains dans les poches, j’reprenais le chemin d’la fac. Non mais franchement… J’en rev’nais pas de c’qu’elle m’avait sorti. Même après c’qu’elle venait d’voir aujourd’hui, et ma réaction spontanée, elle continuait d’croire les bruits de couloir ? Ouais bah en fait elle était désormais tout l’contraire d’attirante. J’l’aurais pas pensé si influençable. Comme quoi, j’m’étais bien trompé sur son compte.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyLun 24 Juil - 17:39


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Le feu. Il savait crépiter et s’embraser. Mais il savait aussi mourir aussi rapidement qu’il était né. Tu étais à son image. Impétueux, intransigeant, sans aucun doute mortel pour celui qui n’y prendrait pas garde. Imprévisible aussi. Carrément imprévisible. La colère semblait avoir pris possession de toi, tant et si bien que tu mis court à notre entretien. Dire que j’étais choquée était loin de la vérité. Dire que j’étais énervée cela serait bien plus juste. N’était-ce pas toi qui venait de me proposer de déjeuner ensemble et ensuite de t’oublier? Ne reconnaissais-tu pas de l’humour là où il se trouvait? Mes pensées s’entrechoquèrent sans que je ne connaisse d’avance la réaction qui sera la mienne. Je ne savais même pas si j’avais réellement le goût de réagir. Si au final, quelqu’un qui part au quart de tour comme tu venais de le faire pouvait être une personne fiable et digne de confiance. Pourtant tu venais de me prouver cette dernière...alors pourquoi piétiner ce qui n’avait pas eu le temps de naître entre nous? Ma réponse était dans tes paroles. Tu me jugeais influençable alors que tu l’étais tout autant. Tu t’étais fié à ce que j’avais dis sans en comprendre l’essence, avant de me balancer toutes tes conneries sans me laisser le temps de riposter. C’était une erreur. Une erreur terrible.

Mon sang fit deux tours et déjà je me mettais en marche à ta suite. Mon pas était déterminé et je sentais tout mon sang être remonté à mon cerveau. Tu m’avais énervé, agacé. Comment pouvais-tu me faire sortir de mes gonds moi qui aimait me définir par mon sang froid. Peut-être car en cet instant je te trouvais bien plus égoïste qu’à n’importe quel autre moment. Je n’en avais rien à faire que tu aimes les femmes, mais que tu me juges sur comment je te perçois, je ne pardonne pas. Je me saisis de ton bras afin de t’obliger à te tourner vers moi. Mon regard était aussi furax que le tien et ma voix un peu plus tonique que d’habitude: «Tu vas arrêter de dire n’importe quoi?! T’es pas capable de reconnaître de l’humour là où il y en a? C’est toi qui vient de me proposer de déjeuner avec toi sans plus d’obligation et là tu te permets de...tu te permets de me juger?!» Je reprenais mon souffle, mon cœur battant à se rompre. Tu ne méritais sans doute pas que je m’ouvre ainsi, mais c’est ce qu’il se produisit: «Ça me fait plaisir de partager un repas avec toi! Ça me faisait plaisir car justement je ne crois pas tout ce qui se dit sur toi, et je ne crois surtout pas tout ce que tu préfères qu’on dise sur toi, ou encore tout ce que tu montres à qui veut l’entendre!» Ma voix s’apaisa quelque peu, tandis que mon regard observa le sol un instant. C’était un moyen comme un autre de me calmer. Tu m’avais blessé car je t’avais blessé quelque part, je ne sais trop où. «L’autre fois dans tes peintures...J’ai perçu ta douleur, celle que tu ne montres jamais. Celle que tu ne souhaites à personne...enfin peut-être à Hollie tout à l’heure.» Mes lèvres sourirent légèrement à cette évocation. Malgré moi, mon esprit aimait à détendre l’atmosphère...Mais je reprenais sérieusement: «Je pense que tu es plus qu’un bon coup au pieu, que tu as bien plus à offrir, tu me l’as montré tout à l’heure...et si j’ai déjà une opinion de toi, elle est bien loin de celle que tu crois que j’ai….» Mon regard se porta dans le tien. Je n’avais pas envie de t’en vouloir, de rester énervée car tu souffrais d’un manque de confiance en toi. Pas en tes performances, mais en toi. «Mais je devrais peut-être aussi arrêter de penser.»

Je portais une main dans mes cheveux avant de me détourner de toi et de regarder autours de nous. «À l’avenir, je préférerai que tu me parles plutôt que tu me tournes le dos...enfin si c’est envisageable pour toi.» Allais-tu entendre le «à l’avenir». Allais-tu comprendre qu’avec cet échange je savais que ce serait dommage de te laisser sortir de ma vie? C’était clair que j’avais une façon particulière de te le dire...Certains me trouverait sans doute trop ferme, peut-être même prétentieuse à m’exprimer ainsi. Seras-tu de ceux là?



19 janvier 2018
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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyLun 24 Juil - 20:40

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C’était VRAIMENT pas ma journée en fait. Et j’avais une furieuse envie de me transformer, d’aller courir et chasser. Ouais. Et d’baiser aussi, mais genre brutalement. J’sortais mon téléphone pour contacter Maëve. Avec un peu d’chance, elle s’rait pas au boulot… Ou aurait la possibilité d’prendre une pause. J’étais en train de la textoté quand on me saisit le bras. J’manquais de peu de bousculer la personne qui avait osé m’toucher de la sorte. Son odeur m’arrêta. Qu’est-ce qu’elle voulait encore ? Si j’m’étais pas imposé une discipline de fer depuis ma première transformation, j’l’aurais mordu. Elle avait d’la chance que j’contrôle autant mon loup, oui beaucoup de chance. Sa voix est colérique, son cœur bat fort. Je l’entends comme un bruit sourd dans ma tête. Il cogne comme ses mots d’ailleurs. J’la dévisage et j’recule d’un pas pour mettre d’la distance entre elle et moi. C’est plus sage et plus sécurisant... Pour elle bien évidement. J’étais pas impressionné. Il m’en faudrait plus pour ça. Mais elle avait du cran, j’devais bien l’reconnaitre. Peu d’personne oserait m’retenir et m’parler de la sorte. Pas en dehors de la meute tout du mien. J’pouvais l’écraser d’mes mains comme un vulgaire insecte. Elle avait tort de pas m’craindre, ne serait-ce qu’un peu.

Ma mâchoire serrée j’l’écoute vider son sac. Mes sourcils se froncent, se soulèvent parfois aussi à ce mots. Mais j’me tais. J’la laisse parler jusqu’à la fin, parce qu’j’suis qu’un putain de gentleman et qu’ça s’fait pas d’couper la parole des gens, encore moins d’une femme. Son ton se calme de plus en plus à mesure qu’elle dit c’qu’elle a à dire justement. Elle montre même des signes de nervosité. J’l’ai reconnais car j’ai les mêmes. C’t’un vrai tic chez moi qu’j’arrive pas à virer. J’prends une bonne inspiration puis lui répond finalement. Ne m’attrape plus jamais par derrière Sofia… Je ne rigole pas… Plus jamais. Mon regard est dur, dangereux. J’suis un prédateur, et non un mouton. Appelles moi, mais ne poses jamais tes mains de la sorte sur moi. Il faut qu’le message passe. J’ai des démons, de vieux réflexes. Elle a eu beaucoup d’chance, plus qu’elle n’le pense. Mon père avait l’habitude d’se comporter d’la sorte avec moi pour m’forcer à faire c’qu’il voulait. J’ai appris à mordre, à me défendre. Ma voix avait été basse, mais pleines d’avertissements. J’fis un pas vers elle, puis un deuxième. J’étais très proche d’elle et si elle voulait me regarder droit dans les yeux, elle devait l’lever D’la douleur tu dis ? j’vois pas d’quoi tu parles. Tu t’méprends sur mon compte. Y’a pas plus heureux qu’moi comme mec. mensonge, mais elle pouvait toujours courir pour qu’j’affirme un jour. J’avais rien à cacher, mais mes peintures étaient mon défouloir. Leur signification n’avait de sens que pour moi. Elle était assez intelligente pour voir au-delà des apparences ? C’était intéressant. Mais ca changeait rien au fait que ce n’était pas matière à discussion. Ca ne l’s’ra jamais. Ca t’faisait plaisir ? On aurait pas dit pourtant. T’as pas franchement montré d’signe dans c’sens et j’suis pourtant observateur comme mec. Je posais ma main sur sa joue, l’acculant consciemment. Je la glisse derrière sa nuque puis me penchais vers elle. J’l’embrassais pas nan. J’m’inclinais jusqu’à son oreille pour lui susurrer. Tu t’trompes… J’ai rien d’plus à offrir qu’du plaisir. J’l’ai pourtant bien indiqué tout à l’heure. J’respirais son odeur. Ouais, elle était vraiment très bandante comme nénette. Mais j’me reculais et r’mettais d’la distance entre nous deux. Un repas. Une amitié. Une nuit. Compréhension. Pas d’jugements. Honnêteté. Liberté. Pas d’question. finis-je par lui dire en haussant les épaules. Voilà ce que j’avais à offrir. Ni plus ni moins. C’était à prendre ou à laisser. La balle était dans son camp. J’pensais pas être exigeant ni d’mander la lune. Et on pouvait pas dire qu’j’étais pas clair. Je n’accepterais rien d’autre que cela.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyLun 24 Juil - 21:57


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Comme un orage qui grondait, ton ombre se fit menaçante au fur et à mesure que tu avançais sur moi jusqu’à m’acculer. J’étais téméraire mais pas idiote et en cet instant je sentis qu’il y avait réellement quelque chose de dangereux en toi. Là-dessus, Gaïa n’avait pas menti, elle l’avait perçu sans trop savoir me l’expliquer. Et moi qui me disais qu’elle exagérait, que tu restais un homme. Un homme dangereux. Tu me menaçais en me demandant de ne plus jamais te toucher par derrière ainsi. C’était étrange car tu me menaçais autant que tu me mettais en garde. Était-ce le son de ta voix qui me donnait cette sensation désagréable d’avoir risqué ma vie. Est-ce que tu serais capable de t’en prendre à une femme?Tandis que je lève les yeux pour continuer à te mirer dans les tiens je ne sais plus que penser. Que penser de toi. Tu es effrayant, et une part de moi a peur. Mais j’ai aussi cette autre part qui ne réfléchit pas, qui aime foncer, dénoncer. Mais celle-là tu ne l’aimes pas, venant dire que tu es l’être le plus heureux au monde. Foutaises. Autant tes premiers mots me semblaient sincères, même si je n’en comprenais pas le sens, autant ceux-là t’aurais mieux fait de te les garder.

Mais tu n’es qu’à moitié dans la retenue. Je sens que tu te maîtrises - maitriser quoi? - mais c’est ça que tu fais tandis que tu portes ta main sur ma joue, puis dans ma nuque avant de venir me glisser à l’oreille que je me trompais. Comme tu t’es trompé sur mon envie de te connaître. Je suis bonne à ne rien laisser voir de mes sentiments. Assez bonne pour que n’importe qui qui m’intéresserait ne s’en rende pas compte. J’ai appris à ne jamais m’attacher de trop, car tôt ou tard les liens se brisent. Tout comme tu recules désormais, mon regard n’ayant lâché le tien que lorsque tu ne m’étais plus visible. à tes dernières paroles, je lâchais: «Si ça peut te rassurer je ne cherche pas un copain.» C’est ça que tu veux entendre? Mais quitte à mettre ses conditions, j’ajoutais: «Ok...Mais pas de mensonge non plus.» Ca va avec l’honnêteté non? Et tu ne l’avais pas été avec moi jusque là. Tu ne me donnais pas ta vérité, et ça tu vois c’était quelque chose qui me tenait à cœur. Je sais que tout le monde porte un masque, même Gaïa me cache des choses, comme je ne crie pas sur tous les toits que je suis «Rose» ou encore que je suis adoptée...Mais personne ne me l’a demandé non plus. Alors c’était différent. Mais là, tu avais nié souffrir. Que croyais-tu? Que si tu l’avouais tu serais quelqu’un de faible? T’es tout le contraire, tu le sais. Mais tout ça là, en pleine rue, ça avait ressemblé à un animal blessé qui voulait mordre - faire mal - car il a eu mal.

Mais je me taisais là-dessus. Tout ce que tu voulais de moi c’était qu’on passe un bon moment, qu’on couche ensemble, que tu me fasses des sourires pour cacher ton passé. Fine, je verrai si je saurais faire l’autruche autant que toi. C’est à ce moment-là que se pointèrent Daphney et Syrielle. Des filles avec qui je trainais en histoire de l’art. À voir leurs regards, elles avaient assistés à la scène et elles s’approchèrent pour me demander si j’allai bien, te lançant des œillades lourdes de jugement. «Tout va bien les filles. Zeÿ et moi on s’apprêtait à aller déjeuner.» Je leur souris afin de dissiper leur suspicion, tout en souhaitant qu’elles aillent pas raconter des conneries sur le campus. Je sentais qu’elles étaient perplexes, mais elles se retirèrent, non sans se retourner pour nous regarder.

«T’as envie qu’on mange ensemble ce midi, ou on remet ça à une autre fois?» Après tout, nous avions nos numéros de téléphone désormais et...Daphney et Syrielle avaient pas tort. Je n’étais pas sûre de bien aller. Tu m’étais rentrée dedans...et après les mois à être harcelée par Hollie, je n’avais pas besoin de ça.


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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyLun 24 Juil - 22:47

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Sofia n’est pas stupide et prend mon avertissement pour c’qu’il est. Elle comprend, ca s’sent l’danger qu’elle a frôlé et qu’elle f’rait mieux d’m’écouter. J’la menace pas, j’lui explique simplement c’qu’elle encoure. J’suis un putain d’loup et son geste, alors que j’suis en colère et sur les nerfs étaient dangereux. Elle pouvait pas l’savoir, mais maintenant elle sait qu’j’suis pas un saint, ni quelqu’un de vraiment bien sur c’point. J’suis un mec qui peut être très dangereux. Elle oubliera pas. Non elle oubliera pas. J’sens qu’elle a peur et tant mieux. Elle est raisonnable au moins sur c’point là. Elle ne me répond rien, mais b’soin de toute manière. Tout a été clair et elle a assimilé mes propos alors j’passe à autre chose. J’lui fais clairement savoir c’qui l’attend. J’suis clair avec elle, précis. Elle sait où elle fout les pieds et quelles sont mes conditions. A prendre ou à laisser. J’peux donner des choses, mais jamais tout. Et j’en demande en r’tour ce qu’j’estime pas trop cher payer. Elle peut l’accepter comme le refuser. Elle m’a pas lâché du regard. Ouais, elle est vraiment pas stupide. J’éclate d’rire à sa demande, un rire franc. Très observatrice aussi la p’tite mais elle m’aura pas. Poses pas d’question d’ce genre et j’te mentirais pas. Et j’t’en poserais pas en retour. Ta vie te concerne, la mienne m’concerne. lui répondis-je avec le plus grand sérieux. Elle pouvait voir c’qu’elle voulait dans mes toiles, mais j’lui en parlerais jamais. Ca m’regardait. C’est mon jardin secret. Et moi j’lui en poserais pas en retour. J’lui demand’rais pourquoi elle roule dans une aussi belle bagnole, pourquoi ya des gardes qui la surveillent non plus. Elle v’nait le dire, elle cherche pas d’copain. Donc elle cherche pas une relation poussée avec des confidences et tout l’baratin qui va avec.

Deux humaines s’approchent d’nous. Elles pensent que j’veux du mal à Sofia. J’les ai entendu en parler. Au moins viennent elles s’enquérir d’leur copine. C’pour ça qu’j’dis rien. J’les laisse tirer les conclusions qu’elles veulent, j’m’en tape. Qu’elles me pensent violent, connard, franchement ça m’intéresse pas. j’me regarde même mon téléphone l’temps qu’elles interrogent Sofia. J’prend pas la parole, les ignorant totalement. Après tout elles m’ont pas salué, j’vois pas pourquoi j’le f’rais. Elles peuvent m’dévisager, j’m’en taponne l’oreille avec une babouche pour vous dire.  J’renchérie même pas sur les paroles qu’Sofia leur dit. J’continue à envoyer un sms à Maëve pour lui donner rendez-vous c’soir au domaine pour chasser et ensuite jouer dans ma piole au docteur. J’souris en l’imaginant l’lever les yeux au ciel et j’me trompe pas en voyant l’smiley qu’elle m’envoie. Et bien évidement elle est partante. Pas besoin d’lui faire un dessin pour qu’elle comprenne que c’soir j’ai b’soin ma meilleure amie et mon amante. J’relève la tête quand Sofia m’parle. J’l’avais pas fait avant même en entendant ses potes partirent. Après tout j’suis pas sensé avec une ouï aussi fine. J’avais pas manqué d’ailleurs l’fait qu’elles pensaient qu’Sofia était trop bien pour un mec comme moi et j’l’avais embobiné. Qu’elles pensent donc c’qu’elles veulent. J’l’lève un sourcil à la demande d’l’étudiante. J’pose ma main sur sa taille et la pousse légèrement à avancer en direction du café. On m’a toujours dit d’pas remettre à demain c’qu’on peut faire le jour même… Allez viens. J’ai la dalle. J’te préviens, j’mange comme quatre et il est pas question qu’tu sortes une seule fois ton portefeuille. J’t’invite et c’est pas négociable. J’m’en tape pas mal des trucs féministes à deux balles. J’suis l’mec, je paye. lui indiquais-je, tout en continuant d’la guider sur l’café, la main dans son dos. Ouais, c’était juste pour l’plaisir d’la toucher, j’l’avoue. J’lui ouvrais la porte et la laisser passer. Puis une fois  l’intérieur, j’lui disais Tu veux quoi ? Fais toi plais’. J’commande et tu nous gardes une place

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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyMer 2 Aoû - 0:44


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C’était fondamental. Nos valeurs sont différentes. Je le sais, je le vois. Bordel on n’aurait pas cette discussion si on avait les mêmes! Mais le truc qui m’échappait, c’était comment tu pouvais être aussi populaire alors qu’il était clair que tu pouvais péter une coche à tout instant? Il y avait réellement quelque chose de pas clair chez toi. Sans doute que tu devais penser la même chose en ce qui me concernait. Mais contrairement à toi, une relation superficiel ne me ferait jamais jouir. C’est vrai, je ne cherche pas de copain, mais je ne cherche pas non plus à noyer ma vie dans des relations pleine de légèreté. On pouvait parler des choses sérieuses sans forcément se prendre la tête. Mais ici je comprenais surtout que c’était tellement douloureux ton affaire que tu ne voulais pas que moi ou quiconque vienne te chercher là-dedans. J’ai bien senti que tu pouvais être dangereux pour moi...mais même si mon poing ne te ferait qu’une pique s’il me venait à l’abattre sur toi, autant mes paroles te giflaient tellement que cela touchait juste. Mais j’avais compris. Pas d’avenir entre nous. Seulement celui que tu voudras bien nous donner. Mais rien que ça tu vois, je trouve ça injuste, non équitable. Mais je me tais. Pour le moment.

Puis il avait fallu qu’on attire l’attention. C’était bien ma veine dernièrement. Moi qui désirais rester discrète...Je crois bien qu’en ta compagnie cela ne serait jamais possible. tu ne prêtes pas attention à elles, du moins tu ne le montres pas. tu sais assez bien faire le gars qui s’en fout de tout. Je te fais confiance là-dessus, surtout quand tu acceptes qu’on aille manger ensemble dans la foulée. Je ne suis pas habituée aux sautes d’humeur. Je préfère les personnes qui sont égales à elles-même constamment. Ton attitude vient trop tirer sur ce qu’il y a de plus déterminé en moi...Une partie jamais totalement assumée. Du moins que je ne mets jamais sciemment en avant. Et c’est cette partie qui se laisse guider par ta main dans mon dos pour entrer dans le café. Je comprenais ta maxime, mais je ne comprenais pas comment tu pouvais changer d’humeur aussi rapidement. Sans doute que ton téléphone t’a offert une bonne nouvelle...Mais pas la peine de te poser une telle question, ni même n’importe quelle autre, à moins que je ne veuille à nouveau affronter ta colère.

«Je ne comptais pas discuter...» Mon regard est encore un peu dur sans que je n’y puisse rien. Peu m’importait que tu avais encore une vision traditionnelle entre les femmes et les hommes. Peu m’importait que tu veuilles tout payer si cela pouvait te permettre de te sentir à ta place, en tant qu’homme. Mais tôt ou tard, il me faudra t’avouer que faire semblant, ce n’est pas possible pour moi. Et si tu en viens à porter la main sur moi ou à me tourner les talons. Soit. Cette fois-là je ne te retiendrais pas. Mais au lieu de te dire tout cela, je me contentais de te donner ma commande: «Vas pour un gaspacho à la tomate et asperge dans le menu boxlunch» Ce menu incluait du pain, mais aussi du fromage. Je te laissais aller commander le tout tandis que j’allai nous réserver une table et ses banquettes.

Je profitais de ton absence pour regarder mon cellulaire. J’avais trois messages non lus. Un premier de mon frère qui s’enquerait de ma venue à la mairie pour dîner. Je lui précisais que je ne pouvais pas. Le second message me provenait de mon agent qui voulait que je l’appelle dès que possible. Je lui confirmais la bonne réception de son message en lui précisant que je le rappelerai plus tard. Enfin, le dernier message me provenait de...Hollie. Malgré la force dont tu avais fait preuve précédemment, sa verve à mon encontre ne s’était pas éteinte. Elle venait de m’écrire un long message m’expliquant que je ne perdais rien pour attendre. Que Zeÿ ne serait pas toujours là pour me protéger. Et surtout qu’une fois qu’il m’aura eu dans son lit, il me laissera comme un drap froissé.

Je déposais mon téléphone en soupirant au même moment que tu arrivais avec nos plats respectifs. «Je ne comprends pas comment certaines personnes peuvent être aussi bornées...À croire que toi et moi on est les seules personnes de la vie de Hollie.»

J’approchais le bol de gaspacho de moi, tandis que nous nous servions nos plats mutuels. «Elle n’a pas pu s’empêcher de m’écrire un texte pour me dire que je ne perdais rien pour attendre...» Ma voix était posée. À ce stade, je ne pourrais que la poursuivre si jamais elle tentait réellement quelque chose sur moi. «Je ne comprends pas qu’on puisse se sentir si seul, au point de s’attacher à des personnes qui ne veulent pas de nous.» Pourtant j’avais été abandonné...mais justement, même si je voulais connaitre l’identité de mes parents biologiques, je ne me voyais pas m’accrocher à eux. «Enfin bref, parlons de quelque chose de plus léger...si tu as ça en stock?» Après tout c’était ça le deal non?


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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyLun 7 Aoû - 20:53

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Sofia m’indique qu’elle compte pas discuter sur l’fait que c’est moi qui paye la bouffe de ce midi. Bien. J’aurais supporté le contraire de toute façon comme j’venais de lui dire. J’m’en bats les roubignoles des femmes modernes ou autre genre de conneries à deux balles. J’suis un mec, j’paye, c’est aussi simple que ça. Ya pas besoin d’tortiller du cul après tout. Je hoche la tête et après qu’elle m’ait indiqué sa commande, j’m’insère dans la queue, n’hésitant pas quelques fois à accepter d’passer devant quelques nénettes qui veulent mater la marchandise. Tant qu’j’peux manger plus vite, j’prends. Et c’était pas comme si ça pouvait m’poser un problème. Elles pouvaient regarder mais pas toucher. Toucher, c’était une autre histoire et contrairement à c’qu’on pense j’suis pas un mec facile. J’suis du genre assez regardant d’ailleurs sur mes aventures. J’saute pas la première venue après vous… J’saute pas tout court d’ailleurs. J’fais l’amour et ça a une putain de différence.

Je passe rapidement commande pour Sofia avant d’me prendre deux box de pâtes, et un sandwich. J’rajoute un café noir, trois donuts, un latte et une sorte de chaque cookie qu’ils avaient. J’suis observateur, j’sais que c’est l’genre de chose que la jeune étudiante aime. C’est pas exactement ce qu’elle prend d’habitude, mais la cafet’ café est pas très grande alors on se contentera de c’qu’ils ont. La serveuse m’annonce dix minutes d’attente pour mes pâtes, mais qu’elle viendra nous servir à table « exceptionnellement ». Je lui rends son grand sourire et son clin d’œil, avant de rejoindre celle avec qui je mangeais ce midi, le reste de la commande posée sur un plateau. L’autre sera déçue en la voyant mais c’était pas mon problème. Tant qu’elle me servait, le reste, je m’en cognais grave. J’entends l’soupir de Sofia d’ailleurs et capte qu’elle pose son téléphone sur la table au même moment. Mon p’tit doigt me dit que l’autre conne n’y est pas pour rien, ce que me confirme aussitôt ma cavalière. Je pose le plateau devant elle, avant de froncer des sourcils. Tu me feras suivre son message… Et j’vais passer à la vitesse supérieure. J’te garantis que c’est le dernier message que tu recevras d’elle. je lui réponds cela dans un murmure colérique à la jeune femme. Plutôt que de frapper dans un mur, j’déballe le sandwich au poulet et mors un morceau dedans. La bouffe, ça nous aide toujours à nous calmer. J’en reprends une seconde bouché avant d’avaler une gorgée d’eau. En refermant la bouteille, je dis à la jeune femme. Un sujet plus léger ? J’ai pas. Plus intéressant par contre… Je me penche un peu en avant vers elle, un sourire malicieux aux lèvres. Parlons de toi… Je sais que tu adores les cookies choco chia, les latte roiboos… Surement la mode aussi vu les tenues très sympas à regarder qu’tu portes… Tu aimes l’art, peu importe la forme qu’il peut prendre… T’es pas le genre de nénette qui s’laisse marcher sur les pieds, et t’as du caractère c’est certain même si… tu dégages parfois une mélancolie quand tu penses qu’personne n’te regarde… Arrêtes-moi si j’me trompe surtout… Bref, t’es très attirante Sofia… Je me penche un peu plus au dessus de la table, ne laissant qu’un espace réduit entre son visage et le mien. Si j’avançais un peu plus je pourrais l’embrasser. C’est tentant… Mais je me retiens. Je conclus simplementJ’vais vraiment adorer t’faire la cour soit en assurée… Rends-moi service… Essaye de résister autant que tu l’peux, même si on connait déjà l’issu de ce challenge… Toi en train de soupirer mon prénom dans tes draps… J’dépose un léger baiser sur sa joue au coin de sa bouche, avant d »reprendre ma place. Timing parfait puisque la serveuse arrive avec une triple ration de pate, et non une double comme commandées. J’lui fais un grand sourire séducteur et un clin d’œil charmeur. Elle a glissé son numéro sur l’une des boites, avec son prénom et un « appelle-moi ». J’le ferais pas bien évidement. Mais j’me montrais quand même poli et charmeur. Après tout, elle m’avait apporté plus de bouffe que j’allais engloutir. J’vais pas m’plaindre. Puis, mine de rien, je finis par lui dire. Comment tu as connu l’milieu ? Je parle bien sûr de l’art. J’aime changer de sujet du tout au tout, surtout après c’genre de propos que j’venais d’lui dire. Je la laisser les intégrer, les digérer, et son imagination faire le reste.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyJeu 17 Aoû - 12:48


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Une part de moi aimerait que nous soyons déjà en été. Au moins je pourrais me prendre des billets d’avion et déconnecter de tout. Au lieu de ça, j’avais retiré mon lourd blouson qui supportait la neige, avant de retirer mon pull afin de me mettre à l’air ambiant du café. C’était toujours surprenant comme l’intérieur était bien plus chaud que l’extérieur, au point de devoir ruser avec plusieurs couches d’habits. Mais quelque part, c’était la même chose avec les masques que nous portions tous. Au point que ton désir de «me faire l’amour» pour reprendre tes mots, semblait être une des rares choses qui sonnait comme une vérité. Je ne pouvais t’en vouloir de ça. D’être franc. Puis de nos jours coucher juste un soir n’était pas banni. Mais je n’arrivais pas à être flattée plus que ça que de rejoindre ta collection de femmes qui te mangent dans la main. Sans doute était-ce de la fierté mal placée...Ou alors que je t’accordais plus d’importance que je l’aurai souhaité.

Je remarquais à peine l’abondance de plats que tu t’étais choisi. J’étais déjà reconnaissante que tu aies pris ma commande et que tu nous serves comme un prince. Mais j’avais bien conscience que cela faisait partie du jeu, de cette cour que tu me faisais. Ce n’était pas désagréable, je devais bien l’admettre, même si le message d’Hollie rembrunissait mon humeur. Mais au moins ta réponse fusa, et je te fis suivre sans broncher le message que je venais de recevoir. Je commençais à comprendre qu’il servait à rien de discuter de ces choses-là avec toi. Et si ce n’était pas toi qui agissait, j’agirais de mon côté. Je n’avais pas besoin que tu sois là pour moi, mais vu que tu te sentais responsable de tout ça, je jouais le jeu pour ton bien.

Tandis que tu mordais dans ton sandwich, j’en profitais pour prendre des cuillères de mon gaspacho. Il était réellement le temps de manger, car je sentais que ce simple geste m’apaisait. À ma demande, tu changeas de sujet, amenant les projecteurs sur moi, tandis que ton visage s’approchait dangereusement du mien. Et c’est là que tu me surpris le plus. Il s’avérait que tu connaissais beaucoup de choses de moi, ce qui me fit écarquiller doucement les yeux, tandis qu’un sourire sur mes lèvres accompagna le tien plein de malice. Je n’allais certainement pas t’arrêter vu que tout était juste...au point que cela me fit sentir comme une proie dont on observe les habitudes etc...Quand ton visage s’approcha du mien, je sentis cette aura si particulière que tu possédais, comme un aimant à femmes. Quand tu te réinstallas au fond de ton siège, mon sourire s’agrandit davantage à l’entente de tes dernières paroles. «Tu as plus que du charme Zeÿ, n’est-ce pas?» Un compliment, mais qui dénotait autre chose, cette autre chose que je n’arrivais pas à nommer. J’avais un bon sang froid, car j’avais bien senti une attirance envers toi que ton baiser volé avait simplement attisé.

Je me saisis de mon verre, en bus une gorgée avant d’ajouter taquine: «C’est peut-être toi qui soupireras mon nom...dans tes draps.» Cela faisait pas mal de temps que je n’avais pas amené de gars chez moi. Simplement car ma mère était souvent présente et que je n’aimais pas qu’elle puisse suivre mes ébats sexuels, surtout que tu ne daigneras venir chez moi que dans cette optique-ci. Déjà si je ramène un ami je vais avoir le droit, et lui aussi, à tout type de questions…

Mais c’est à ce moment-là qu’arriva la serveuse avec une énorme assiette de pâtes. J’étais assez surprise de ta constitution avouons-le, mais c’est avant tout vos échanges de regards qui finirent par me faire sourire. «Je ne sais pas comment tu fais, mais je dois avouer que tu as un don certain envers les femmes...Honey est un surnom qui t’irait tellement bien...vu toutes les abeilles qui te tournent autours.» En étais-je une moi aussi?

Mais ta question nous amena dans un sujet tout aussi intéressant. Et je me demandais pendant quelques secondes, si je pourrais aussi poser des questions ou si ces dernières seront à jamais bannies de ma bouche en ta présence. L’idée me fit sourire légèrement. «C’est le milieu qui m’a connu j’ai envie de te dire. J’ai été remarqué par mon agent alors même que je dessinais dans une galerie d’art du centre-ville. J’avais sympathisé avec la propriétaire et je venais y traîner pour reproduire certaines œuvres qui me touchaient...tout en ajoutant une touche.» Je pris une nouvelle cuillère du gaspacho. «Je ne sais si c’est la proprio qui a parlé de moi à Mark, ou s’il m’a vraiment remarqué de lui-même...Mais c’est ainsi que les choses se sont faites.»

Pour une fois, il n’y avait pas eu d’intervention de mon père qui avait tendance à beaucoup trop me protéger. J’avais besoin de me sentir indépendante d’eux, de mes parents, étant donné qu’ils n’étaient pas vraiment les miens...Mais je ne dis mot là-dessus. «Comment t’est venu le goût du dessin? Qu’est-ce que cela te procure?» Histoire de ne pas poser la même question, même si ta réponse sera bienvenue sur le sujet.


19 janvier 2018
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Ezeÿel N. Sköell
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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyJeu 17 Aoû - 18:38

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J’aimais pas qu’on ne fasse pas c’que j’demandais. J’pensais que le message à l’autre bécasse d’humaine était passé, mais finalement moins d’une demi-heure plus tard, elle avait remis ça. S’en doute passait-elle qu’après l’humiliation que j’lui avais infligée en public, Sofia ne m’en parlerait pas. Elle avait surement misé sur l’bon fond d’la jeune femme. Peut-être ne m’en aurait-elle d’ailleurs pas parlé si j’avais pas été avec elle ? Ou peut-être l’aurait-elle fait. Allez savoir. J’lis pas dans la pensée à la dernière nouvelle et c’genre de don, ça m’intéressait pas du tout. Ca m’filerait des migraines trop atroces si j’le possédais. Vous imaginez vous ? Entendre tout c’que les autres pensent ? Ouais très pey pour moi. Et puis j’pouvais en apprendre tout autant rien qu’en observant les autres. Mes talents d’loup étaient très utiles pour ça et j’l’ai sollicité toujours. Être constamment sur ses gardes. C’était bien un truc qu’m’avait appris mon géniteur.  

J’m’attardais pas sur l’sujet et elle en fit d’même. Bien. Yavait rien à ajouter d’plus, et puis, j’préférais parler d’elle. C’était un sujet plus intéressant. Et j’avoue, j’voulais tester aussi ses réactions… Qui ne furent pas pour m’déplaire d’ailleurs. J’notais sa surprise, puis sa malice, mais aussi ce désir qui flotta dans l’air quand j’m’étais approché d’elle. J’aurais pu l’embrasser. Oausi j’aurais pu et elle y aurait répondu. Mais j’l’avais pas fait. J’venais d’lui glisser, j’allais adorer la chasse qui allait précéder sa reddition. Je sourirais de plus belle à son compliment avant d’lâcher un rire éclatant quand elle finit par m’dire que ce serait peut-être moi qui soupirerait son nom. Chiche. lui répondis-je. J’la mettais au défi d’y arriver, de m’faire tout oublié sauf elle dans ses draps. C’était là un véritable défi car une seule personne en était capable et elle n’était pas humaine. Ouais, il n’y avait qu’Maëve qui pouvait s’vanter d’ça. Elle était une amante extraordinaire qui exigeait toute mon attention dans nos étreintes. J’l’avouais, j’appréciais l’aplomb dont elle faisait preuve. C’était vraiment une dure à cuire et j’aimais bien c’genre de personnalité.

Mon rire fut franc et sonore. Quelques têtes s’tournèrent vers notre table, mais j’y fis pas gaffe. J’quittais pas du regard la jeune étudiante en face de moi qui venait d’me trouver un surnom qu’elle pensait très approprié. Elle était vraiment drôle. Ouais, j’allais adorer la chasser c’était indéniable. Honey ? Sucré et doux. Un vrai nectar hein ? lui répondis-je dans un premier temps avant d’ajouter après avoir avalé une énorme cuillerée de pâtes Sais-tu qu’en français cela signifie « chéri » ? Te gêne surtout pas d’m’appeler comme ça. Par contre, tu m’pardonneras si j’t’appelle pas bee en r’tour. T’es trop belle pour qu’on t’compare à une abeille… Non toi t’es plutôt une fleur… Une rose. Magnifique, poussant n’importe où, et piquante. ajoutais-je sur un ton un poil charmeur, avant d’avaler une gorgée d’eau à même la bouteille.

Je croquais ensuite dans mon sandwich que je finissais alors qu’elle me répondait comment elle en était venue à l’art. J’l’écoutais avec attention, intéressé par c’qu’elle me disait. J’aimais en apprendre plus sur elle, la découvrir un peu plus. Il y avait une sort d’besoin d’indépendance dans ces propos, et ça faisait écho à une partie d’ma propre histoire. On s’ressemblait bien plus qu’elle l’pensait. J’finissais mes pâtes avant qu’elle finisse de parler, et attaquais mon second sandwich. Ouais un vrai glouton, mais j’avais b’soin ça. J’suis un loup et j’ai besoin plus d’énergie qu’les autres, comme tous mes semblables. Et plus il faisait froid, plus j’avais besoin d’consommer d’la nourriture. Et l’autre conne avait mis des nerfs à rude épreuve, donc j’avais besoin d’autant plus d’manger.  J’réfléchissais quelques instants à sa question avant d’hausser les épaules. J’sais pas, j’saurais pas t’dire. J’devais avoir cinq ans j’crois quand j’ai vraiment commencé. J’crois c’est en r’gardant l’un d’mes cousins dessiner que j’ai voulu essayé. Bibi avait l’air toujours calme et s’rein quand il l’faisait. Alors j’ai essayé, juste comme ça. C’mon frangin qui m’a poussé à aller plus loin dans l’milieu quand il est tombé sur l’un m’des carnets qui trainaient dans ma piole. Il arrêtait pas d’me dire que j’avais un vrai talent pour ça. Il m’a payé du vrai papier, d’bons crayons, et toute sorte d’peinture, m’poussant à continuer, à m’améliorer toujours plus. C’est l’premier a avoir crû en mon talent. C’con m’a même acheté un atelier en ville pour qu’j’puisse dessiner et peindre tranquillement, et stocker mes toiles. J’lui disais pas tout mais j’lui mentais pas pour autant. Brishen m’avait fait prendre mon premier crayon parce qu’j’voulais, comme lui, tout oublier l’espace d’un instant. L’dessin m’l’avait permis, et j’pouvais coucher mes tourments, les évacuer sur papier. C’était grâce à lui que j’étais pas d’venu barge. Et j’avais pas fait d’connerie non plus comme me foutre en l’air. Ouais, l’dessin c’était vraiment d’venu vital. J’me passais une main dans les cheveux, puis continua. J’ai fini par comprendre que j’aimais vraiment ça, que j’pouvais pas m’passer d’dessiner. lui avouais dans un souffle avant d’reprendre sur un terrain moins glissant J’crois Saara m’a r’péré grâce à mes profs d’la fac. Elle cherchait à promouvoir d’nouveaux artistes et elle a aimé mes toiles. Elle est v’nue un jour m’trouver sur l’campus pour proposer d’exposer mes créations dans un premier temps. J’ai beaucoup hésité à accepter, mais Jay’ m’y a poussé. Et on peut dire qu’il sait pas trompé, vu qu’j’vends pas mal d’toiles maintenant et qu’elle m’demande toujours d’remplacer mes œuvres qui ont trouvé acquéreur. Faut dire qu’Saara est très douée dans son boulot. S’tu veux, j’peux voir avec elle pour qu’tu participes à une expo temporaire. Mais j’te préviens, va falloir qu’tu lui présente des choses inédites, qu’on voit pas partout. Elle a vraiment l’œil. Et si ça lui plait, tu peux être sûre d’faire un nom dans l’milieu. C’est une dénicheuse d’talent. Et j’dis pas ça parce qu’j’bosse pour elle. mais parce qu’j’le pensais vraiment. Elle était connue d’tout façon dans l’milieu pour ça. Elle avait fait connaître plus d’un artiste devenu incontournable et cela même si elle était jeune. J’avoue, j’comprenais pas pourtant elle était venue à Vallhöl alors qu’ses galeries à Oslo marchaient très bien et qu’la capitale devait pas manqué d’artistes en herbe. Mais bon j’allais pas m’en plaindre hein. J’étais même plutôt content qu’elle soit v’nue s’perdre dans l’coin. J’prépare actuellement une nouvelle expo. S’tu veux j’peux t’avoir une invitation, ainsi qu’à ton agent et j’te la présenterais c’soir là. Mais à une condition...

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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyJeu 17 Aoû - 22:56


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Cette journée commençait sur les chapeaux de roue. Je ne m’attendais pas à vivre une telle intensité en si peu de temps. Tout d’abord ta façon de gérer la situation avec Hollie. Efficace, enfin jusqu’à ce nouveau sms que je t’ai fait suivre sans discuter. Puis cette rage que j’avais perçu en toi...comme si le mec qui se moque du regard des autres a en fait un problème de confiance en lui. Et puis maintenant, cet instant hors du temps, où on faisait simplement connaissance, entre deux taquineries, deux regards complices et la promesse d’une nuit torride. Fallait bien que j’avoue qu’aucun gars avant toi m’avait fait vivre autant de choses en si peu de temps. Je ne savais pas vraiment qui j’avais en face, ou qui je pensais avoir en face de moi. Mais ce qui était certain, c’est que j’apprenais à te connaître. Je ne crois pas que t’étais du genre menteur ou baratineur. Tu disais franchement les choses et j’avais encore du mal à comprendre pourquoi Gaïa te redoutait tant. Pourquoi aucune parole gentille n’était venue d’elle te concernant...Mais en même temps, si tu lui avais montré la facette que j’avais rencontré juste avant le café...je pense que j’aurais été de son avis. Mais ici, maintenant, ce n’était définitivement pas le cas.

Pour le reste, je retins que tu me mettais au défi de te faire soupirer mon nom quand on partagera nos draps et plus encore. «Pari tenu.» Quelques mots soufflés, juste assez fort pour que tu les entendes, mais pas pour que la serveuse - qui arrivait à ce moment-là - ne capte notre petit jeu. Car cela en était un, et cela faisait du bien dans cette période de forte tension. La majorité du monde avait peur ou s’énervait après les vampires, les lycans, tout ce qui n’était pas humain basique. Je me demandais bien si tu avais un avis sur tout ça, mais je n’avais pas vraiment le goût de parler de ça. Brishen était un excellent interlocuteur pour ce genre de sujet, mais toi, tu me rappelais qu’on était encore en pleine fleur de l’âge.

Ton rire accentua mon sourire suite au surnom que je venais de te trouver. Il semblait à ton goût en tous les cas. Les têtes qui s’étaient tournées vers nous, n’ayant pas plus d’indications, retournèrent à leurs assiettes. Je présume que tout cela fera jaser et qu’Hollie entendra parler de Zeÿ et moi avant la fin de cette journée. Mais je m’en moquais, mon regard ne lâcha pas le tien attendant de voir ce que tu allais répliquer à ça. J’inclinais doucement de la tête, mordillant ma lèvre inférieure en me rendant compte du double-sens de mon surnom à ton encontre. Mais je ne m’attendais pas à ce que tu viennes me flatter en ne me comparant pas à une abeille, mais bel et bien à ma fleur fétiche. La rose. «Je t’appellerai comme ça alors...Si tu m’appelles Rose quand on est rien que tous les deux.» Jeu dangereux? Oui, pour mon identité, mais j’avais le goût de lui faire confiance...Qu’il n’utilise pas ce surnom à outrance en présence des autres. Après tout, on pourra sans problème expliquer le pourquoi de nos surnoms respectifs à qui veut l’entendre.

Pour le reste, je t’écoutais tranquillement tout en terminant ma soupe et ce qui l’accompagnait. Je pris plaisir à te découvrir, à t’imaginer gamin en train de dessiner. Mais au-delà de ça, je percevais que le dessin était devenu vital pour toi. Peut-être faisais-je une projection de moi-même, mais j’avais l’impression que tu avais eu besoin de souffler, de respirer et que le dessin est devenu ta bulle. Mais je ne faisais aucune remarque et je ne posais surtout aucune question. J’avais bien compris à quel point c’était un sujet sensible pour toi car c’était le pansement qui cachait la plaie. Puis tu embarquas sur Saara. La fameuse qui n’avait pas voulu de mes toiles quand les professeurs avaient appuyé pour qu’elle prenne ces dernières. Mais tu ne savais pas ça, et comme ce n’était pas un secret d’état, et que tu tenais semble-t-il à ce que je lui présente mes toiles, j’ajoutais là-dessus: «Elle n’aime pas mon travail. Elle n’en a pas voulu quand elle est venu choisir des étudiants. Mais rassure-toi, je vis déjà de mes propres toiles, mon agent est bon dans son genre, et je suis exposé actuellement en ville.» Mais je ne voulais pas le crier sur tous les toits, je ne voulais pas qu’on sache que je suis Rose...Alors je ne prenais même pas la peine de te donner le nom de la galerie d’art, pour éviter que t’ailles y jeter un oeil et te rendes compte qu’il n’y a pas de Sofia, mais bien une Rose qui expose.

«Mais ça me fera plaisir de venir à ton exposition...avec ou sans mon agent.»

Pour ta condition, je levais un sourcil avant d’ajouter: «Ta condition est de choisir la robe que je dois porter spécialement pour l’occasion?» J’eus un immense sourire à cette idée, mais qui sait? J’étais prête à jouer à ce jeu-là. À moins que tu t’apprêtes à me demander autre chose.


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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyDim 20 Aoû - 0:58

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J’souriais à la proposition de la jeune femme. Cette idée de surnom m’plaisait pas mal, surtout qu’elle venait d’elle. Cela signifiait bien qu’elle était pas aussi indifférente qu’elle voulait l’prétendre à mon égard. J’manquais pas d’remarquer son petit mordillement de lèvre qui ne manquait pas d’sexy d’ailleurs. Ca m’donnait bien des idées concernant sa jolie petite bouche et tout ce que nous pourrions faire avec. Ouais, Sofia ne manquait vraiment pas d’atout et elle était vraiment très bandante comme nana. Tant sur le plan physique que caractériel. Ouais, j’allais vraiment adorer la chasser avant d’la mettre dans mon pieux. Et elle aussi allait bien kiffer ça aussi. Rose… Rosie. Ouais, ça m’va. Mais te gêne pas pour m’appeler Honey si tu l’veux devant les autres. J’suis pas du genre pudique. Ajoutais-je un grand sourire aux lèvres. J’étais curieux d’voir si elle serait capable d’le faire tient, et d’assumer la manière dont elle comptait m’surnommer. J’imaginais sans mal la tête des autres si elle venait à l’faire… Ca m’f’rait bizarre aussi surement sur l’coup. On m’appelait « Zeÿ » ouais, tout l’temps d’ailleurs, mais en dehors d’ceux qu’me demandait mon frangin, j’en avais pas d’autre. Honey hein ? Ouais, ça m’plaisait pas mal.

Je réponds à Sofia, sans tout lui dire pour autant. J’l’ai prévenu plus tôt. J’suis pas du genre à balancer des trucs sur moi qui m’concerne. C’que lui disait, d’autres le savaient. C’était pas un s’cret. C’était l’genre de choses qu’on s’demandait les uns les autres à la fac après tout. J’lui mentais pas en plus, mais j’lui disais pas totalement la vérité non plus. Elle appartenait qu’à moi et mes proches d’toute façon. J’recherchais pas c’genre de relation d’toute façon. Elle était sympa ouais, et craquante ouais aussi. Mais ce s’rait qu’une amitié et un coup d’un soir. J’avais rien d’autre à offrir et à mettre sur la table et elle l’savait bien. J’avais été clair sur c’point là.

J’fronçais les sourcils quand elle m’indiqua qu’Saara avait eu l’occas’ d’voir ses peintures mais qu’elle n’avait pas aimé. Elle vendait quand même ses toiles dans une autre galerie en ville mais j’restais bloqué sur c’point là. Saara avait l’œil et elle savait c’qu’elle faisait. J’réfléchissais un instant avant d’lui dire. Donnes moi l’nom d’ta galerie que j’aille voir tes toiles. Et ensuite j’te donnerais mon avis… Enfin si tu l’veux. lui proposai-je. J’lui imposais pas cela parce qu’j’savais que certains artistes sont susceptibles et pas ouverts à la critique. Perso, j’me remettais toujours en question et j’prenais tout c’qu’on pouvait me dire, l’bon comme l’mauvais. C’était pas toujours facile pour mon égo, mais si j’devais recommencer vingt fois une toile pour l’améliorer, j’le faisais. Saara m’avait déjà refusé certaines œuvres qu’elle trouvait pas assez abouti au profit d’autres, d’autres qui reflétaient toujours une partie d’moi. J’pouvais pas dire c’qui manquait dans celle d’Sofia sans avoir vu son travail. Même si elle m’donnait pas l’adresse, j’finirais par trouver moi-même ne s’rait-ce que par curiosité. Mais j’lui donnerais mon avis qu’si elle l’demande. Mon but était pas, après tout, d’la vexer.

Un sourire malicieux grandit sur mes lèvres quand elle indiqua qu’elle viendra sans son agent avant d’demander si ma condition pour l’expo était qu’elle porte une robe qu’j’lui aurais choisi. J’pensais pas du tout à ça, mais ça m’donnait bien des idées. Et ca présageait bien des choses intéressantes à v’nir. Sans ton agent alors. lui dis-je avant d’pencher au-dessus d’la table et ajouter avec un timbre d’voix moins sonore J’pensais pas à ça, mais j’adore l’idée. J’te ferais parvenir une robe pour l’occas et soit sur qu’elle s’ra bien à ta taille... J’avais l’œil pour s’genre d’chose après tout et j’baissais un instant les yeux vers son corps comme pour appuyer mes dires avant d’revenir à ses yeux. Nous disons en condition qu’tu portes la tenue que j’t’aurais choisi… Et qu’tu sois ma cavalière bien évidement Maëve et Jayden bossaient ce soir là. J’savais que si j’leur demandais, ils s’libéreraient, mais j’préférais n’pas l’faire. C’était pas la première expo, et ce s’ra pas la dernière non plus après tout. J’m’adossais de nouveau à ma chaise et lui dis Elle s’déroulera un peu à l’extérieur d’la ville. J’ferais v’nir une voiture pour t’chercher. Saara a fait privatiser un hôtel pour l’occas’ et respecter l’crouvre feux. Faudra qu’tu prévoies des affaires pour dormir sur place. Je laissais passer quelque secondes pour la laisser penser qu’j’avais en tête une fin d’soirée faites d’luxure et d’plaisirs charnels, histoire d’tester sa réaction avant d’ajouter J’suis sûre que Gaïa s’ra ok pour partager une chambre avec toi. Ou j’dirais à Saara d’te filer celle qu’elle aurait dû prévoir pour moi. J’resterais pas, malgré couvre-feu. J’m’en tapais des lois humaines et j’craignais rien d’toute façon. Et si des flics m’arrêteraient, mon frère m’f’rait relâcher aussitôt. M’faudrait par contre trouver un loup pour v’nir pour rentrer avec lui vu qu’on avait pour ordre d’pu circuler seul, mais ce s’ra pas un problème. Si j’promettais un bon r’pas, j’trouverais des volontaires.

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MessageSujet: Re: [Livre I] Everything must end Now   [Livre I] Everything must end Now EmptyDim 20 Aoû - 13:51


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Un surnom était quelque chose d’anodin. Surtout entre deux personnes comme nous qui ne nous connaissions que depuis quelques heures. Cela ne signifiait rien. Du moins à mes yeux. Et je me doutais qu’aux tiens encore plus, vu que tu m’invitais même à le dire devant les autres. Devais-je croire que tu aimes amener le doute dans l’esprit des autres? Jusqu’à quand? Est-ce que ce jeu en vaut la chandelle tant que tu n’as pas obtenu ce que tu voulais le plus de moi? Et qu’ensuite tu t’en lasseras? C’était une option que je ne négligeais pas, même si je ne cherchais pas en toi un boyfriend. J’ai bien compris que tu étais plus du genre sex friend à utilisation unique. «Le contraire m’aurait étonné!» Je pense qu’il devait y avoir peu de choses qui te rendent pudiques...Comme par exemple tes peintures, ou au lieu d’être pudique justement, tu vas te montrer limite agressif. Une façon comme une autre de défendre ce qui est fragile en toi et que tu as du mal à accepter.

À peine avais-je prononcé ces paroles que mon téléphone tinta. Un bref regard sur ce dernier me permit de voir qu’il ne s’agissait pas d’Hollie mais de Mike, un gars qui travaillait avec moi en tant que bénévole au lac. Tout comme toi, ses intentions à mon encontre étaient claires. Mais il était plus demandant que toi. Il ne se contenterait pas d’un coup d’un soir, mais nourrissait des sentiments envers moi depuis quelque temps. L’écran du téléphone s’éteignit de lui-même et mon attention revint toute à toi et à tes mystères. Ceux que je ne pourrais relever sans ta permission qui n’arrivera jamais, si j’avais bien tout suivit. Mais ici, ce qui t’intéressait était de relever le défi de voir ce que Saara n’avait pas vu dans mes toiles. L’unique chose était que je ne voulais pas que tu en saches autant sur moi, alors même qu’il était clair que tu souhaitais garder tes secrets. C’est ainsi que je préférais dire les choses aussi franchement que toi, alors même que ce n’était pas dans mon habitude: «Je ne préfère pas Zeÿ. Je préfère qu’on évite de parler de mes toiles.» J’amenais ma boisson à mes lèvres, sans me déparer d’un léger sourire face à la suite de la discussion.

Je n’étais ni sur la défensive ni en colère en te demandant de respecter ce pan de ma vie. Il y avait des choses que je préférais taire. Mon anonymat, qui durera le temps qu’il dure, était l’une des choses qui me permettait le mieux de me reposer dans mon quotidien. Je n’avais aucune idée de ce que tu savais de moi ou pas. Les commérages vont bon train dans une ville comme la nôtre. Mais il était clair que porter le nom de mon père était une chance, mais bien souvent une malchance. Peu de monde prenait le temps de voir qui j’étais, de ne pas me juger sur le nom, mais sur la personne. Jusqu’à présent, tu m’avais surprise à ce sujet, même si cette sensation d’être une proie perdurait...malgré le fait que je savais aussi chasser. Juste que physiquement parlant je ne serai jamais à ta hauteur, et c’est en cela que notre relation - quelque part - est déséquilibrée. Mais ce n’était pas bien grave, je savais aussi profiter de l’instant et de ce qui se trouvait là.

Et pour le moment je savourais ton sourire suite à la possibilité que je vienne seule. J’accueillais ta soudaine proximité avec un immense sourire, mon regard flirtant allègrement avec le tien avant de rire doucement. «Au moins j’ai le mérite de te surprendre...à voir si tu y arrives avec ton choix de robe alors.» Je trouvais l’idée totalement amusante en fait. J’aimais être surprise, j’aimais aussi répondre aux demandes de l’autre tant que ça restait respectueux et dans la bonne humeur. Quelque part, si j’étais rentrée en relation par le passé c’était bien pour ce genre de moment, sans prise de tête...et j’avais toujours fuit quand ça devenait trop sérieux, trop ennuyant, trop conventionnel. Je ne courrais pas après les gars, comme tu ne courrais pas après les femmes. On avait ça en commun. Sauf que tu élevais ça au format d’art, tandis que cela restait de l’ordre du privé chez moi.

Je te laissais me regarder. De toutes façons tout cela n’était qu’un jeu. Quand tu énonças la condition que tu avais dans la tête, j'acquiesçais doucement de la tête. J’écoutais la suite des détails que tu me donnas, remarquant comme tu ménageais ton effet, agrandissant mon sourire avant de prendre à mon tour la parole quand tu me précisas que Gaïa se fera un plaisir de partager sa chambre avec moi. «Je pense que cela ne posera pas de problème à Gaïa en effet...à moins qu’elle ait prévu de dormir avec quelqu’un ce soir-là.» Je disais cela comme ça, cette dernière ne m’ayant pas indiqué si elle fréquentait quelqu’un dernièrement. Je ne rebondissais pas sur ta proposition de me laisser ta chambre. Mais je n’allai pas jusqu’à croire que tu voudrais spécifiquement coucher avec moi ce soir-là. «Ok. Je serai ta cavalière si tant est que je sois disponible ce soir-là...» Tu ne l’avais peut-être pas remarqué, mais tu ne m’avais pas annoncé la date en tant que telle.

Terminant ma boisson, je me levais sans prévenir, dépassant la table pour arriver au niveau de ta banquette. «Mais si tant est que je sois disponible donc, pas besoin de m’envoyer une voiture, je saurai me débrouiller pour cette part-là.» Après tout, j’avais un chauffeur à disposition et j’étais certaine que mon père préférerait que je me déplace avec ce dernier. Je déposais un genou sur la banquette, ce qui me faisait avoir une certaine ascendance sur toi, même si cela attira l’attention de quelques badauds. Je me penchais ainsi vers toi, comme si j’allai simplement embrasser tes lèvres. Mais c’est ta joue que je visais, avant de murmurer: «Puis on verra bien si je dors avec Gaïa ce soir-là.»

Je me redressais doucement, un sourire aux lèvres avant de me saisir de mon blouson, prête à partir. «Tu m’excuseras mais je dois me rendre à un rendez-vous. Tu veux que je te dépose quelque part ou...» Mon regard glissa jusqu’à la serveuse qui était venue si généreusement t’amener tes pâtes. «Tu as des affaires à conclure ici?» Un sourire malicieux se dessina sur mon visage. Je ne pouvais m’en empêcher vu comme la serveuse avait été peu discrète précédemment.


19 janvier 2018
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Ezeÿel N. Sköell
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Le 19 janvier 2018


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Je lâche un rire quand elle m’indique qu’mon manque de pudeur ne l’étonne pas. J’lui glisse d’ailleurs un regard malicieux, tout en lui disant Si j’avais pas peur d’être harceler jour et nuit, j’vivrais nu. et j’lui mentais pas en disant ça. Les vêtements c’est l’genre de truc complètement surfait. Ouais les humains craignent l’froid, mais bon dans une baraque chauffée, à quoi ils servent ? A rien, ouais on est bien d’accord. J’jette un rapide coup d’œil au téléphone d’Sofia quand il tinte sur la table. Elle m’voit pas l’faire, j’suis trop rapide et discrets. Et j’interroge pas sur c’point. J’m’en fichais total, surtout qu’son attention revenait vers moi. Elle s’était pas détournée c’était la preuve que j’étais plus intéressant que la personne qui l’avait contacté. Et ca pouvait qu’faire gonfler un peu plus ma fierté et mon égo. Qu’voulez-vous ? On m’refera pas après tout.

La jeune femme s’ferme dès qu’j’évoque des toiles, alors j’insiste pas. Cela m’empêch’ra pas d’les trouver et d’me faire ma propre idée sur la question, mais j’garderais mon avis sur moi vu qu’elle en voulait pas. J’lui pas du genre à forcer les autres. Et si j’accepter qu’on conseille sur les miennes, j’parle jamais d’leur fond. Ca fait parti du mystère autour après tout… Et j’me livre jamais du coup. Personne sait, ne peut savoir c’qu’elles représentent vraiment. Enfin personne en dehors de Jay’ et de Maëve qui les décrypte parfois, mais qui souvent m’demande franchement. C’est la seule à qui j’réponds d’ailleurs toujours franchement. C’était pas si j’avais quelque chose à lui cacher, ni ne le voulais d’ailleurs. Honey lui répondis-je après avoir haussé les épaules. T’as déjà oublié ? C’était pourtant ton idée. j’lui offrais une porte de sortie en rebondissant sur l’fait qu’elle m’avait appelé Zeÿ et pas Honey comme elle avait décidé d’le faire. J’lui avais dit plus tôt d’toute façon. J’étais pas là pour chercher des trucs qu’elle voulait pas et j’en attendais d’même de sa part.

L’idée de l’habiller m’enthousiaste. J’avais vendu une toile à bon prix et j’pouvais m’permettre de balancer d’la tune dans c’genre de futilité. J’souriais à sa réponse et complétais Tu la porteras pour l’expo… Et quand on couch’ra ensembles. Et tu f’ras la promesse qu’aucun autre homme qu’moi te l’enlèvera. Possessif ? J’suis un loup. Ce s’rait mon cadeau. Elle en profiterait, et j’en profiterais. C’était un bon deal. D’ailleurs c’était pas une question mais une affirmation. J’lui laissais pas l’choix. Et elle était assez intelligente pour l’comprendre que c’était pas négociable. Elle pourra la porter autant qu’elle l’voudra. Mais si c’est pour un homme ce s’ra juste pour moi. J’en profite pour la regarder, appuyant bien mes dires et j’souris en la voyant me laisser faire sans rien y redire. J’passe ma langue sur mes lèvres et lui susurre d’un ton rauque Superbe. Un mot juste un mot. Pas besoin de plus pour faire passer l’message. Mon regard suffisait à lui-même d’ailleurs. J’embraye sur l’expo et lui explique les modalités, tout en l’recalant dans mon dossier. J’prends un donuts et l’avale après avoir fini d’parler. J’l’écoute et ris à sa réponse. Gaïa dormir avec quelqu’un ? c’était une vraie prude cette nénette. J’me gardais d’le dire, sachant qu’elles étaient amies. Ce s’ra ma chambre alors. J’suis sûr que Saara m’en a réservé une même si j’lui ai dit que j’dormirai pas sur place. Et tu seras dispo. Tu as dis oui et on r’vient pas sur sa parole Rosie. lui dis-je en haussant un sourcil avant d’avaler une seconde pâtisserie. C’était trop tard pour elle pour faire demi-tour. J’prenais les gens au mot et j’aimais pas ceux qui retournaient leur veste. J’t’enverrais la date dès que j’l’aurais. Lui précisais-je tout de même avant de froncer les sourcils en la voyant s’lever. Elle dépasse la table et s’approche d’moi. J’écoute avant de soupirer puis lui répondre C’est excentré. Fait-y toi conduire alors. Les routes seront surement enneigées. J’pouvais lui concéder cela. Après tout j’venais pas la chercher en personne. J’comptais m’y rendre par la foret sous ma forme lupine pour pouvoir repartir de la même manière. J’aurais qu’à déposer un sac dans un bosquet avec des fringues et des pompes pour donner l’change. J’avais pas bougé d’un poil, nullement dérangé par sa perspective. Il en faudrait plus pour m’déranger ou pour m’impressionner et j’adorais c’jeu, l’fait qu’elle essaye aussi d’me chasser. C’était amusant ouais et un sourire s’était de nouveau dessiner sur mes lèvres. Elle s’approche un peu plus, m’aguiche et putain j’adore ça. Elle me glisse à l’oreille après m’avoir embrassé sur la joue qu’elle verra si elle dort dans la chambre de Gaïa et j’lâche un rire sensuel et intéressé. Mais avant j’lui réponde, elle se redresse me permettant d’la mater de tout mon saoul – ce dont j’me gêne nullement d’faire – puis s’excuse de devoir partir. Sa proposition me fait rire mais j’la quitte pas des yeux même si elle attend surement que j’jette un coup d’œil à la serveuse. Au lieu de cela, j’me redresse à mon tour et lui fais face. Elle est plus p’tite que moi, comme la majorité des filles. J’me penche à son oreille comme elle l’avait fait plus tôt et lui murmure Tu dormiras dans ma chambre… Seule… Tu pourras te faire plaisir en pensant à moi si tu veux… Mais tu seras seule Rosie.. Je me penche un peu plus pour venir la mordiller dans le cou alors que l’une de mes mains se glisse dans ses cheveux et ajouter Des affaires à conclure ? J’en ai des tas avec toi… Mais si tu t’en vas, j’en ai aucune. N’oublie pas tes cookies . Finis-je par lui dire avant de m’écarter d’elle pour sortir d’mon sac une boite contenant déjà d’la bouffe et j’y ajoutais le reste d’mon repas. J’tendais les desserts qu’j’avais acheté à la jeune femme puis enfilais mon manteau. Je préfère marcher. Lui dis-je avant de déposer un baiser sur sa joue comme elle l’avait fait avec moi plus tôt. A bientôt Rosie. Puis je m’en allais sans m’retourner ni vers elle, ni vers les autres.

Rp Terminé



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