Sujet: [Livre I] Everything must end Now Dim 23 Juil - 16:40
Everything must End Now
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Ezeÿel N. Sköell
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Messages : 483 Membre du mois : 0 Date d'inscription : 31/01/2017 Célébrité : Alex Pettyfer Crédit : Avatar (c) Snape Caractère : Protecteur - Insouciant - Rigolo - Dragueur - Tête brûlée - Ne pense jamais aux conséquences de ses actes - Vantard - Sociable - Volontaire - Terrifiant - Sans compromis Métier : Etudiant en troisième année d'art & Artiste connu sous le pseudonyme de Zeÿ, vendant ses toiles et peintures Affinités :
Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Dim 23 Juil - 20:32
Le 19 janvier 2018
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J’éclatais de rire à la blague de Karl. Ce mec était vraiment tordant quand il le voulait… Ou en l’occurrence quand il’le cherchait pas. Il essayait d’épater la galerie – comme à son habitude – mais cela n’avait pas fonctionné. Il n’avait fait qu’provoquer nos rires. Le bras autour d’l’épaule de l’une de mes anciennes conquête, j’me marrais comme pas possible alors que l’homme essayait tant bien que mal d’nous convaincre, avant de lui-même rire. On était nombreux ce midi pour déjeuner. De quatre, on était passé à une petite dizaine, dont majoritairement des filles. C’était d’ailleurs pour ça qu’Karl essayait de s’mettre en avant. On s’entendait bien ouais, mais j’savais très bien qu’il trainait avec moi et s’montrer toujours conciliant avec moi uniquement parce que beaucoup d’étudiantes gravitaient autour de moi. Ca aurait pu m’vexer ou m’foutre en rogne… Mais franchement ? J’m’en foutais complètement. S’il pouvait chopper comme ça, et bien qu’il se gêne pas. Ce n’était pas mon problème et tant qu’il m’en causait pas ça m’dérangeait pas. Et puis j’aurais été un piètre loup si j’avais pas remarqué qu’avant d’trainer avec moi, il était au bord d’la rupture, en pleine dépression. J’m’en foutais des humains ouais, mais j’étais pas non plus l’dernier des connards. Et j’vous l’ais, tant qu’il m’causa pas d’problème j’m’en tape qu’il traine avec moi.
On s’dirigeait vers la cafet’ quand il m’donna un coup d’coude. Yé Zeÿ regarde qui vient par là. J’tournais la tête vers la direction indiquée par Karl et vis avec étonnement Sofia s’rapprocher de notre groupe. Avait-elle finalement changer d’avis ? Franchement j’m’en plaindrais pas au contraire. Je lui fis un sourire alors que les conversations s’taisaient autour de nous. Mais il fana très vite en sentant les effluves qu’elle dégageait et le sérieux de sa question. Je hochais la tête et lui emboitais l’pas, repoussant légèrement la jeune femme qui s’accrochait à moi. J’suivais l’humaine jusqu’à l’alcôve d’un couloir. Si j’avais pas senti son odeur, j’aurais crû qu’elle voulait autre chose d’moi que d’parler. J’t’écoute Sofia. Sofia, pas Soso comme j’adorais l’appeler normalement pour l’embêter. Elle était sérieuse et elle avait toute mon attention. Je fronçais des sourcils quand elle m’indiqua qu’elle devait parler m’parler d’Hollie. J’venais juste d’la laisser. Si elle avait eu quelque chose à m’dire, elle m’l’aurait dit. Ou texter. Elle adorait ça, me texter. Genre tout l’temps, si bien j’répondrais pu quand c’était pertinent – c’qui était rare – . Souvent elle m’faisait perdre mon temps. Hollie. Hollie Pettersen ? lui demandais-je pour être sur qu’on parlait d’la même personne. Elle acquiesça avant d’soupirer et d’reprendre. Et à mesure qu’elle parlait mon visage s’fermait. Mais qu’est-ce qu’elle m’racontait là ? Si c’était un moyen d’attirer mon attention elle s’y prenait mal. Et pourtant, elle puait pas l’mensonge, mais la lassitude, et aussi la colère. J’l’écoutais sans dire un mot, jusqu’à bout.
Quand elle eut finit, j’récupérais son téléphone qui s’trouvait dans sa poche et sans lui d’mandé, j’le déverrouillais, l’schéma étant visible sur son smartphone pour l’loup qu’j’étais. J’parcourais les sms qu’elle avait reçu jusqu’à tomber sur son fil d’discussion d’Hollie. Je fronçais les sourcils à mesure qu’les mots défilaient sur l’écran, jusqu’à finir par jurer. De colère, je frappais dans le mur jusque à côté, laissant une empreinte de mon poing Bordel !. J’ me passais la main dans les cheveux, essayais d’me calmer puis rendais le téléphone d’Sofia après avoir transféré tous les messages sur mon mobile. Fait chier. Ecoute j’savais rien d’tout ça ok ? J’écoute pas c’que les gens disent sur mon compte. J’m’en tape de c’qu’on pense de moi. J’sais qu’t’a pas une haute opinion d’moi mais j’suis pas comme ça. T’es amie avec PERLAUG nan ? T’as qu’à lui d’mander, elle t’le confirm’ra. Ecoute pas Gaïa ok ? Elle et moi on peut pas s’voir. . Je me pinçais l’arrête du nez, et fermais un instant les yeux pour m’calmer. J’me doutais bien qu’Sofia se fiait à la réputation qu’j’avais et l’autre photographe avait dû en r’mettre une couche. J’savais très bien que beaucoup d’gens m’trouvait trop prétentieux, et pensais qu’j’étais un connard fini. Ouais j’suis pas un saint et j’ai une grande estime d’moi et d’mon corps. Mais j’suis pas un connard pour autant. Et Perlaug pourrait lui confirmer. J’l’avais aidé l’année passée quand son copain l’avait cogné parce qu’elle n’voulait plus sortir avec lui. J’avais entendu son cri et senti son sang. J’lui avais pété l’poignet en guise d’avertissement et lui indiquant qu’s’y s’approchait d’elle d’nouveau j’le tuais. Et j’avais été sérieux. Il s’tait dans son froque avant s’casser. Et bien sur, l’lendemain on criait sur tous les toits qu’Perlaug l’avait trompé avec moi et j’l’avais passé à tabac pour l’humilier un peu plus. J’avais pas démenti, m’en foutant complètement.
Ca dure depuis des mois Sofia. Pourquoi t’es pas v’nu m’en parler plus tôt ? En laissant trainer les choses, elle les avait laisser s’aggraver. Suis-moi lui grognais-je dessus avant de la prendre par la main et d’l’entrainer jusqu’au groupe que j’venais d’laisser. J’vis tout de suite une expression d’dégout passer sur l’visage d’Hollie en m’voyant tenir Sofia par la même, avant qu’elle n’arbore un grand sourire. Zeÿ te revoilà enf… J’l’arrêtais d’un signe de la main et lâchais celle de Sofia Ta gueule Pettersen. Mais putain pour qui tu t’es pris ? Qu’est-ce qui n’était pas clair dans le fait que j’te sauterais qu’une nuit et que tu signifiais rien pour moi ? Faut qu’j’te fasse un dessin c’est ça ? Le silence s’était fait autour de moi et la jeune femme se décomposait à mesure que je parlais, mais j’m’en foutais. J’me rapprochais d’elle pour l’acculer un peu plus. JE. NE. T’AIME PAS. ON. EST. PAS. UN. COUPLE. ON. LE S’RA. JAMAIS. ET. JE. SUIS. PAS. A. TOI. Est-ce que c’est assez clair comme ça ? lui soufflais-je une voix douce mais méprisante en détachant chacun de mes mots. Des yeux montèrent dans ses yeux, mais je m’en foutais une fois de plus. Elle me fit un signe de la tête affirmatif et essaya de se casser mais je la retenais. J’ai pas fini. Tu vas t’excuser auprès de Sofia. Immédiatement. Et peut-être, alors peut-être j’te laisserais trainer avec nous de nouveau. Mais j’te préviens. Tu recommences une fois, une seule fois, que ce soit envers elle ou quelqu’un d’autre, et j’vais porter plainte pour harcèlement et j’te fais renvoyer d’la fac. Et ca vaut pour tout le monde. J’n’appartiens à personne et si vous espérez me changer, vous pouvez vous casser. Puis je me tournais vers tous les autres et aboyais bien fort Et que ce soit clair pour tout le monde, j’ai pas sauté Sofia entre deux cours, dans un couloir, un piscine ou j’sais pas quelle autre connerie. Puis concluais en regardant l’intéressée droit dans les yeux. Et sachez qu’le jour où j’lui ferais l’amour, car on parle bien de ça et pas de baiser comme si c’était qu’une chienne contrairement à c’que fait circuler sur son compte Hollie, vous s’rez absolument pas concerné et ça vous regard’ra pas. Et ça s’ra pas dans un putain de couloir à la va vite. Et j’étais très sérieux. Elle le savait déjà, je la voulais pour une nuit et j’étais pas du genre à m’débiner. J’assumais entièrement l’envie qu’elle me donnait, même si pour l’instant elle s’refusait à moi. Car il s’était passé quelque chose dans l’arrière salle d’la galerie, et cela qu’elle le nie ou non. Elle avait du caractère, de la poigne. Elle finira bien par l’assumer elle aussi. Et ce jour là j’s’rais là pour mettre à exécution cette promesse que j’venais lui faire.
J’attendais qu’Hollie fasse ses excuses à Sofia avant d’entrainer plus loin la jeune femme par la main. J’nous fis sortir du campus, sans lui décrocher le moindre mot, jusqu’à l’un des cafés non loin. Je m’arrêtais d’vant et me retourner vers lui J’suis désolé ok ? J’ai jamais voulu t’causer des problèmes. j’étais sincère et ça me faisait putain de chier de savoir qu’elle avait été victime de cette conne pendant si longtemps. J’me passais la main dans les cheveux, avant de soupirer. Laisses moi t’inviter au moins à manger c’midi ? Et ensuite t’entendra plus parler d’moi ok ? J’viendrais plus t’taquiner sur l’campus. Et t’aura qu’à dire que tu m’as largué, que j’embrasse mal, j’suis un mauvais coup un truc du genre si on t’fait chier et si t’a envie. J’m’en tape. Mais si ça recommence, tu me préviens ok ? J’suis sérieux j’veux qu’tu me le promettes Sofia. J’sais qu’t’es une grande fille et qu’tu peux te démerder toute seule, mais j’ai l’droit savoir si ca m’concerne.
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Dim 23 Juil - 22:34
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 24 Juil - 16:29
Le 19 janvier 2018
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J’suis pas doux. Ni calme. Ni compréhensif. Il fallait pas m’pousser et la jeune femme l’savait très bien. Elle était allée trop loin, clairement. J’suis pas du genre à m’défiler. Et j’ai pas à cacher c’qu’elle m’inspire en cet instant. Cela servira d’exemple à celles qui pourraient avoir l’mêmes idées. J’suis un loup libre. J’appartiens à personne encore moins à une foutue humaine. Et j’fais c’que j’veux avec qui j’le veux. Ca regarde personne. Et putain, PUTAIN, j’suis pas un connard d’keutard. J’prends toujours mon temps avec les femmes, toujours. Et j’m’occupe à chaque fois, d’elle en premier, avant m’propre plaisir. Alors nan, j’couchais pas entre deux couleurs, contre l’mur d’un couloir, et tirais pas mon coup comme un connard en deux deux. J’m’en tapais d’s’qu’on racontait sur mon compte ouais, mais ça avait été la goutte d’eau d’trop. Alors non. J’étais pas doux, ni calme, ni compréhensif avec Hollie. Et fallait pas qu’elle vienne m’voir avant perpette. J’l’avais pas frappé alors qu’j’avais envie parce qu’elle était une femme et une humaine. Mais elle poussait l’bouchon encore une fois, j’me retiendrais pas. Elle m’avait pris pour un con, et allais l’regretter. Et j’en tapais comme d’l’an 40 d’ses larmes. Elle pouvait s’les garder.
Un silence régnait quand j’entrainais Sofia une fois de plus, plus loin. J’lui avais pris la main pour être certain qu’elle m’suive, en faisant gaffe de pas trop la serrer. Puis, arrivé d’devant l’un des cafés bordant la fac, j’m’excusais une fois d’plus. Elle pouvait penser c’qu’elle voulait de moi, mais j’avais pas voulu qu’elle s’en prenne autant dans la tête. Vraiment pas. Putain, j’m’étais comporté avec elle comme avec n’importe qui d’autre, la taquinant quand j’la croisais avant d’continuer mon chemin. J’avais jamais été incorrect. Bien sûr que j’avais envie d’passer une nuit avec elle. Faudrait être aveugle pour pas la trouver bandante. Et en plus elle était intéressante, le duo gagnant quoi. Mais j’avais jamais été lourd, ni laisser à penser qu’il s’était passé un truc entre nous deux. J’me passais une fois d’plus une main dans les cheveux, de colère, avant d’soupirer. T’as pas à me remercier. Et pourquoi tu pensais qu’j’le prendrais pas personnellement ? Elle t’a harcelé parce qu’elle faisait des films. Et pour enfoncer le clou, elle m’a fait passer encore plus pour un connard qu’j’suis pas. Et si tu veux t’excuser, fait le mais pour pas m’en avoir parlé plus tôt. J’étais on peut plus sérieux. Ok elle avait essayé d’la calmer mais elle aurait quand dû m’avertir, puisque j’étais impliqué. Elle m’avait tenu dans l’ignorance alors qu’j’avais le droit d’savoir. Mais nan. Elle avait préféré se fier aux ouïs dires… Et en m’en rendant compte, elle venait de baisser d’un cran dans mon estime d’elle.
Son rire détendit un peu l’atmosphère. J’en lâchais un moi-même suite à son clin d’œil. J’dis ça j’dis rien, mais je fais l’amour encore mieux qu’j’embrasse… Et t’avait l’air d’bien kiffer la dernière fois. lui répondis-je un grand sourire malicieux aux lèvres, sourire qui s’figea à la suite de ses paroles pour se faner totalement. Tu sais quoi ? Laisses tomber. Sois honnête deux minutes, t’as déjà une opinion bien précise sur l’mec que j’suis. J’ai pas d’temps à perdre avec des gens qui croient tout c’qu’on raconte. . J’étais passé du rire à la froideur. Elle croyait quoi ? Qu’elle pouvait me juger et estimer si j’étais assez bien pour elle ou non ? Elle pouvait toujours courir. J’ai besoin d’personne et j’ai pas à prouver ma valeur. J’sais ce que je vaux. T’as mon numéro. Préviens moi si elle recommence. Salut. Puis je lui tournais le dos, et les mains dans les poches, j’reprenais le chemin d’la fac. Non mais franchement… J’en rev’nais pas de c’qu’elle m’avait sorti. Même après c’qu’elle venait d’voir aujourd’hui, et ma réaction spontanée, elle continuait d’croire les bruits de couloir ? Ouais bah en fait elle était désormais tout l’contraire d’attirante. J’l’aurais pas pensé si influençable. Comme quoi, j’m’étais bien trompé sur son compte.
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 24 Juil - 17:39
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 24 Juil - 20:40
Le 19 janvier 2018
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C’était VRAIMENT pas ma journée en fait. Et j’avais une furieuse envie de me transformer, d’aller courir et chasser. Ouais. Et d’baiser aussi, mais genre brutalement. J’sortais mon téléphone pour contacter Maëve. Avec un peu d’chance, elle s’rait pas au boulot… Ou aurait la possibilité d’prendre une pause. J’étais en train de la textoté quand on me saisit le bras. J’manquais de peu de bousculer la personne qui avait osé m’toucher de la sorte. Son odeur m’arrêta. Qu’est-ce qu’elle voulait encore ? Si j’m’étais pas imposé une discipline de fer depuis ma première transformation, j’l’aurais mordu. Elle avait d’la chance que j’contrôle autant mon loup, oui beaucoup de chance. Sa voix est colérique, son cœur bat fort. Je l’entends comme un bruit sourd dans ma tête. Il cogne comme ses mots d’ailleurs. J’la dévisage et j’recule d’un pas pour mettre d’la distance entre elle et moi. C’est plus sage et plus sécurisant... Pour elle bien évidement. J’étais pas impressionné. Il m’en faudrait plus pour ça. Mais elle avait du cran, j’devais bien l’reconnaitre. Peu d’personne oserait m’retenir et m’parler de la sorte. Pas en dehors de la meute tout du mien. J’pouvais l’écraser d’mes mains comme un vulgaire insecte. Elle avait tort de pas m’craindre, ne serait-ce qu’un peu.
Ma mâchoire serrée j’l’écoute vider son sac. Mes sourcils se froncent, se soulèvent parfois aussi à ce mots. Mais j’me tais. J’la laisse parler jusqu’à la fin, parce qu’j’suis qu’un putain de gentleman et qu’ça s’fait pas d’couper la parole des gens, encore moins d’une femme. Son ton se calme de plus en plus à mesure qu’elle dit c’qu’elle a à dire justement. Elle montre même des signes de nervosité. J’l’ai reconnais car j’ai les mêmes. C’t’un vrai tic chez moi qu’j’arrive pas à virer. J’prends une bonne inspiration puis lui répond finalement. Ne m’attrape plus jamais par derrière Sofia… Je ne rigole pas… Plus jamais. Mon regard est dur, dangereux. J’suis un prédateur, et non un mouton. Appelles moi, mais ne poses jamais tes mains de la sorte sur moi. Il faut qu’le message passe. J’ai des démons, de vieux réflexes. Elle a eu beaucoup d’chance, plus qu’elle n’le pense. Mon père avait l’habitude d’se comporter d’la sorte avec moi pour m’forcer à faire c’qu’il voulait. J’ai appris à mordre, à me défendre. Ma voix avait été basse, mais pleines d’avertissements. J’fis un pas vers elle, puis un deuxième. J’étais très proche d’elle et si elle voulait me regarder droit dans les yeux, elle devait l’lever D’la douleur tu dis ? j’vois pas d’quoi tu parles. Tu t’méprends sur mon compte. Y’a pas plus heureux qu’moi comme mec. mensonge, mais elle pouvait toujours courir pour qu’j’affirme un jour. J’avais rien à cacher, mais mes peintures étaient mon défouloir. Leur signification n’avait de sens que pour moi. Elle était assez intelligente pour voir au-delà des apparences ? C’était intéressant. Mais ca changeait rien au fait que ce n’était pas matière à discussion. Ca ne l’s’ra jamais. Ca t’faisait plaisir ? On aurait pas dit pourtant. T’as pas franchement montré d’signe dans c’sens et j’suis pourtant observateur comme mec. Je posais ma main sur sa joue, l’acculant consciemment. Je la glisse derrière sa nuque puis me penchais vers elle. J’l’embrassais pas nan. J’m’inclinais jusqu’à son oreille pour lui susurrer. Tu t’trompes… J’ai rien d’plus à offrir qu’du plaisir. J’l’ai pourtant bien indiqué tout à l’heure. J’respirais son odeur. Ouais, elle était vraiment très bandante comme nénette. Mais j’me reculais et r’mettais d’la distance entre nous deux. Un repas. Une amitié. Une nuit. Compréhension. Pas d’jugements. Honnêteté. Liberté. Pas d’question. finis-je par lui dire en haussant les épaules. Voilà ce que j’avais à offrir. Ni plus ni moins. C’était à prendre ou à laisser. La balle était dans son camp. J’pensais pas être exigeant ni d’mander la lune. Et on pouvait pas dire qu’j’étais pas clair. Je n’accepterais rien d’autre que cela.
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 24 Juil - 21:57
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 24 Juil - 22:47
Le 19 janvier 2018
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Sofia n’est pas stupide et prend mon avertissement pour c’qu’il est. Elle comprend, ca s’sent l’danger qu’elle a frôlé et qu’elle f’rait mieux d’m’écouter. J’la menace pas, j’lui explique simplement c’qu’elle encoure. J’suis un putain d’loup et son geste, alors que j’suis en colère et sur les nerfs étaient dangereux. Elle pouvait pas l’savoir, mais maintenant elle sait qu’j’suis pas un saint, ni quelqu’un de vraiment bien sur c’point. J’suis un mec qui peut être très dangereux. Elle oubliera pas. Non elle oubliera pas. J’sens qu’elle a peur et tant mieux. Elle est raisonnable au moins sur c’point là. Elle ne me répond rien, mais b’soin de toute manière. Tout a été clair et elle a assimilé mes propos alors j’passe à autre chose. J’lui fais clairement savoir c’qui l’attend. J’suis clair avec elle, précis. Elle sait où elle fout les pieds et quelles sont mes conditions. A prendre ou à laisser. J’peux donner des choses, mais jamais tout. Et j’en demande en r’tour ce qu’j’estime pas trop cher payer. Elle peut l’accepter comme le refuser. Elle m’a pas lâché du regard. Ouais, elle est vraiment pas stupide. J’éclate d’rire à sa demande, un rire franc. Très observatrice aussi la p’tite mais elle m’aura pas. Poses pas d’question d’ce genre et j’te mentirais pas. Et j’t’en poserais pas en retour. Ta vie te concerne, la mienne m’concerne. lui répondis-je avec le plus grand sérieux. Elle pouvait voir c’qu’elle voulait dans mes toiles, mais j’lui en parlerais jamais. Ca m’regardait. C’est mon jardin secret. Et moi j’lui en poserais pas en retour. J’lui demand’rais pourquoi elle roule dans une aussi belle bagnole, pourquoi ya des gardes qui la surveillent non plus. Elle v’nait le dire, elle cherche pas d’copain. Donc elle cherche pas une relation poussée avec des confidences et tout l’baratin qui va avec.
Deux humaines s’approchent d’nous. Elles pensent que j’veux du mal à Sofia. J’les ai entendu en parler. Au moins viennent elles s’enquérir d’leur copine. C’pour ça qu’j’dis rien. J’les laisse tirer les conclusions qu’elles veulent, j’m’en tape. Qu’elles me pensent violent, connard, franchement ça m’intéresse pas. j’me regarde même mon téléphone l’temps qu’elles interrogent Sofia. J’prend pas la parole, les ignorant totalement. Après tout elles m’ont pas salué, j’vois pas pourquoi j’le f’rais. Elles peuvent m’dévisager, j’m’en taponne l’oreille avec une babouche pour vous dire. J’renchérie même pas sur les paroles qu’Sofia leur dit. J’continue à envoyer un sms à Maëve pour lui donner rendez-vous c’soir au domaine pour chasser et ensuite jouer dans ma piole au docteur. J’souris en l’imaginant l’lever les yeux au ciel et j’me trompe pas en voyant l’smiley qu’elle m’envoie. Et bien évidement elle est partante. Pas besoin d’lui faire un dessin pour qu’elle comprenne que c’soir j’ai b’soin ma meilleure amie et mon amante. J’relève la tête quand Sofia m’parle. J’l’avais pas fait avant même en entendant ses potes partirent. Après tout j’suis pas sensé avec une ouï aussi fine. J’avais pas manqué d’ailleurs l’fait qu’elles pensaient qu’Sofia était trop bien pour un mec comme moi et j’l’avais embobiné. Qu’elles pensent donc c’qu’elles veulent. J’l’lève un sourcil à la demande d’l’étudiante. J’pose ma main sur sa taille et la pousse légèrement à avancer en direction du café. On m’a toujours dit d’pas remettre à demain c’qu’on peut faire le jour même… Allez viens. J’ai la dalle. J’te préviens, j’mange comme quatre et il est pas question qu’tu sortes une seule fois ton portefeuille. J’t’invite et c’est pas négociable. J’m’en tape pas mal des trucs féministes à deux balles. J’suis l’mec, je paye. lui indiquais-je, tout en continuant d’la guider sur l’café, la main dans son dos. Ouais, c’était juste pour l’plaisir d’la toucher, j’l’avoue. J’lui ouvrais la porte et la laisser passer. Puis une fois l’intérieur, j’lui disais Tu veux quoi ? Fais toi plais’. J’commande et tu nous gardes une place
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Mer 2 Aoû - 0:44
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 7 Aoû - 20:53
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Sofia m’indique qu’elle compte pas discuter sur l’fait que c’est moi qui paye la bouffe de ce midi. Bien. J’aurais supporté le contraire de toute façon comme j’venais de lui dire. J’m’en bats les roubignoles des femmes modernes ou autre genre de conneries à deux balles. J’suis un mec, j’paye, c’est aussi simple que ça. Ya pas besoin d’tortiller du cul après tout. Je hoche la tête et après qu’elle m’ait indiqué sa commande, j’m’insère dans la queue, n’hésitant pas quelques fois à accepter d’passer devant quelques nénettes qui veulent mater la marchandise. Tant qu’j’peux manger plus vite, j’prends. Et c’était pas comme si ça pouvait m’poser un problème. Elles pouvaient regarder mais pas toucher. Toucher, c’était une autre histoire et contrairement à c’qu’on pense j’suis pas un mec facile. J’suis du genre assez regardant d’ailleurs sur mes aventures. J’saute pas la première venue après vous… J’saute pas tout court d’ailleurs. J’fais l’amour et ça a une putain de différence.
Je passe rapidement commande pour Sofia avant d’me prendre deux box de pâtes, et un sandwich. J’rajoute un café noir, trois donuts, un latte et une sorte de chaque cookie qu’ils avaient. J’suis observateur, j’sais que c’est l’genre de chose que la jeune étudiante aime. C’est pas exactement ce qu’elle prend d’habitude, mais la cafet’ café est pas très grande alors on se contentera de c’qu’ils ont. La serveuse m’annonce dix minutes d’attente pour mes pâtes, mais qu’elle viendra nous servir à table « exceptionnellement ». Je lui rends son grand sourire et son clin d’œil, avant de rejoindre celle avec qui je mangeais ce midi, le reste de la commande posée sur un plateau. L’autre sera déçue en la voyant mais c’était pas mon problème. Tant qu’elle me servait, le reste, je m’en cognais grave. J’entends l’soupir de Sofia d’ailleurs et capte qu’elle pose son téléphone sur la table au même moment. Mon p’tit doigt me dit que l’autre conne n’y est pas pour rien, ce que me confirme aussitôt ma cavalière. Je pose le plateau devant elle, avant de froncer des sourcils. Tu me feras suivre son message… Et j’vais passer à la vitesse supérieure. J’te garantis que c’est le dernier message que tu recevras d’elle. je lui réponds cela dans un murmure colérique à la jeune femme. Plutôt que de frapper dans un mur, j’déballe le sandwich au poulet et mors un morceau dedans. La bouffe, ça nous aide toujours à nous calmer. J’en reprends une seconde bouché avant d’avaler une gorgée d’eau. En refermant la bouteille, je dis à la jeune femme. Un sujet plus léger ? J’ai pas. Plus intéressant par contre… Je me penche un peu en avant vers elle, un sourire malicieux aux lèvres. Parlons de toi… Je sais que tu adores les cookies choco chia, les latte roiboos… Surement la mode aussi vu les tenues très sympas à regarder qu’tu portes… Tu aimes l’art, peu importe la forme qu’il peut prendre… T’es pas le genre de nénette qui s’laisse marcher sur les pieds, et t’as du caractère c’est certain même si… tu dégages parfois une mélancolie quand tu penses qu’personne n’te regarde… Arrêtes-moi si j’me trompe surtout… Bref, t’es très attirante Sofia… Je me penche un peu plus au dessus de la table, ne laissant qu’un espace réduit entre son visage et le mien. Si j’avançais un peu plus je pourrais l’embrasser. C’est tentant… Mais je me retiens. Je conclus simplementJ’vais vraiment adorer t’faire la cour soit en assurée… Rends-moi service… Essaye de résister autant que tu l’peux, même si on connait déjà l’issu de ce challenge… Toi en train de soupirer mon prénom dans tes draps… J’dépose un léger baiser sur sa joue au coin de sa bouche, avant d »reprendre ma place. Timing parfait puisque la serveuse arrive avec une triple ration de pate, et non une double comme commandées. J’lui fais un grand sourire séducteur et un clin d’œil charmeur. Elle a glissé son numéro sur l’une des boites, avec son prénom et un « appelle-moi ». J’le ferais pas bien évidement. Mais j’me montrais quand même poli et charmeur. Après tout, elle m’avait apporté plus de bouffe que j’allais engloutir. J’vais pas m’plaindre. Puis, mine de rien, je finis par lui dire. Comment tu as connu l’milieu ? Je parle bien sûr de l’art. J’aime changer de sujet du tout au tout, surtout après c’genre de propos que j’venais d’lui dire. Je la laisser les intégrer, les digérer, et son imagination faire le reste.
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Jeu 17 Aoû - 12:48
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Messages : 483 Membre du mois : 0 Date d'inscription : 31/01/2017 Célébrité : Alex Pettyfer Crédit : Avatar (c) Snape Caractère : Protecteur - Insouciant - Rigolo - Dragueur - Tête brûlée - Ne pense jamais aux conséquences de ses actes - Vantard - Sociable - Volontaire - Terrifiant - Sans compromis Métier : Etudiant en troisième année d'art & Artiste connu sous le pseudonyme de Zeÿ, vendant ses toiles et peintures Affinités :
Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Jeu 17 Aoû - 18:38
Le 19 janvier 2018
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J’aimais pas qu’on ne fasse pas c’que j’demandais. J’pensais que le message à l’autre bécasse d’humaine était passé, mais finalement moins d’une demi-heure plus tard, elle avait remis ça. S’en doute passait-elle qu’après l’humiliation que j’lui avais infligée en public, Sofia ne m’en parlerait pas. Elle avait surement misé sur l’bon fond d’la jeune femme. Peut-être ne m’en aurait-elle d’ailleurs pas parlé si j’avais pas été avec elle ? Ou peut-être l’aurait-elle fait. Allez savoir. J’lis pas dans la pensée à la dernière nouvelle et c’genre de don, ça m’intéressait pas du tout. Ca m’filerait des migraines trop atroces si j’le possédais. Vous imaginez vous ? Entendre tout c’que les autres pensent ? Ouais très pey pour moi. Et puis j’pouvais en apprendre tout autant rien qu’en observant les autres. Mes talents d’loup étaient très utiles pour ça et j’l’ai sollicité toujours. Être constamment sur ses gardes. C’était bien un truc qu’m’avait appris mon géniteur.
J’m’attardais pas sur l’sujet et elle en fit d’même. Bien. Yavait rien à ajouter d’plus, et puis, j’préférais parler d’elle. C’était un sujet plus intéressant. Et j’avoue, j’voulais tester aussi ses réactions… Qui ne furent pas pour m’déplaire d’ailleurs. J’notais sa surprise, puis sa malice, mais aussi ce désir qui flotta dans l’air quand j’m’étais approché d’elle. J’aurais pu l’embrasser. Oausi j’aurais pu et elle y aurait répondu. Mais j’l’avais pas fait. J’venais d’lui glisser, j’allais adorer la chasse qui allait précéder sa reddition. Je sourirais de plus belle à son compliment avant d’lâcher un rire éclatant quand elle finit par m’dire que ce serait peut-être moi qui soupirerait son nom. Chiche. lui répondis-je. J’la mettais au défi d’y arriver, de m’faire tout oublié sauf elle dans ses draps. C’était là un véritable défi car une seule personne en était capable et elle n’était pas humaine. Ouais, il n’y avait qu’Maëve qui pouvait s’vanter d’ça. Elle était une amante extraordinaire qui exigeait toute mon attention dans nos étreintes. J’l’avouais, j’appréciais l’aplomb dont elle faisait preuve. C’était vraiment une dure à cuire et j’aimais bien c’genre de personnalité.
Mon rire fut franc et sonore. Quelques têtes s’tournèrent vers notre table, mais j’y fis pas gaffe. J’quittais pas du regard la jeune étudiante en face de moi qui venait d’me trouver un surnom qu’elle pensait très approprié. Elle était vraiment drôle. Ouais, j’allais adorer la chasser c’était indéniable. Honey ? Sucré et doux. Un vrai nectar hein ? lui répondis-je dans un premier temps avant d’ajouter après avoir avalé une énorme cuillerée de pâtes Sais-tu qu’en français cela signifie « chéri » ? Te gêne surtout pas d’m’appeler comme ça. Par contre, tu m’pardonneras si j’t’appelle pas bee en r’tour. T’es trop belle pour qu’on t’compare à une abeille… Non toi t’es plutôt une fleur… Une rose. Magnifique, poussant n’importe où, et piquante. ajoutais-je sur un ton un poil charmeur, avant d’avaler une gorgée d’eau à même la bouteille.
Je croquais ensuite dans mon sandwich que je finissais alors qu’elle me répondait comment elle en était venue à l’art. J’l’écoutais avec attention, intéressé par c’qu’elle me disait. J’aimais en apprendre plus sur elle, la découvrir un peu plus. Il y avait une sort d’besoin d’indépendance dans ces propos, et ça faisait écho à une partie d’ma propre histoire. On s’ressemblait bien plus qu’elle l’pensait. J’finissais mes pâtes avant qu’elle finisse de parler, et attaquais mon second sandwich. Ouais un vrai glouton, mais j’avais b’soin ça. J’suis un loup et j’ai besoin plus d’énergie qu’les autres, comme tous mes semblables. Et plus il faisait froid, plus j’avais besoin d’consommer d’la nourriture. Et l’autre conne avait mis des nerfs à rude épreuve, donc j’avais besoin d’autant plus d’manger. J’réfléchissais quelques instants à sa question avant d’hausser les épaules. J’sais pas, j’saurais pas t’dire. J’devais avoir cinq ans j’crois quand j’ai vraiment commencé. J’crois c’est en r’gardant l’un d’mes cousins dessiner que j’ai voulu essayé. Bibi avait l’air toujours calme et s’rein quand il l’faisait. Alors j’ai essayé, juste comme ça. C’mon frangin qui m’a poussé à aller plus loin dans l’milieu quand il est tombé sur l’un m’des carnets qui trainaient dans ma piole. Il arrêtait pas d’me dire que j’avais un vrai talent pour ça. Il m’a payé du vrai papier, d’bons crayons, et toute sorte d’peinture, m’poussant à continuer, à m’améliorer toujours plus. C’est l’premier a avoir crû en mon talent. C’con m’a même acheté un atelier en ville pour qu’j’puisse dessiner et peindre tranquillement, et stocker mes toiles. J’lui disais pas tout mais j’lui mentais pas pour autant. Brishen m’avait fait prendre mon premier crayon parce qu’j’voulais, comme lui, tout oublier l’espace d’un instant. L’dessin m’l’avait permis, et j’pouvais coucher mes tourments, les évacuer sur papier. C’était grâce à lui que j’étais pas d’venu barge. Et j’avais pas fait d’connerie non plus comme me foutre en l’air. Ouais, l’dessin c’était vraiment d’venu vital. J’me passais une main dans les cheveux, puis continua. J’ai fini par comprendre que j’aimais vraiment ça, que j’pouvais pas m’passer d’dessiner. lui avouais dans un souffle avant d’reprendre sur un terrain moins glissant J’crois Saara m’a r’péré grâce à mes profs d’la fac. Elle cherchait à promouvoir d’nouveaux artistes et elle a aimé mes toiles. Elle est v’nue un jour m’trouver sur l’campus pour proposer d’exposer mes créations dans un premier temps. J’ai beaucoup hésité à accepter, mais Jay’ m’y a poussé. Et on peut dire qu’il sait pas trompé, vu qu’j’vends pas mal d’toiles maintenant et qu’elle m’demande toujours d’remplacer mes œuvres qui ont trouvé acquéreur. Faut dire qu’Saara est très douée dans son boulot. S’tu veux, j’peux voir avec elle pour qu’tu participes à une expo temporaire. Mais j’te préviens, va falloir qu’tu lui présente des choses inédites, qu’on voit pas partout. Elle a vraiment l’œil. Et si ça lui plait, tu peux être sûre d’faire un nom dans l’milieu. C’est une dénicheuse d’talent. Et j’dis pas ça parce qu’j’bosse pour elle. mais parce qu’j’le pensais vraiment. Elle était connue d’tout façon dans l’milieu pour ça. Elle avait fait connaître plus d’un artiste devenu incontournable et cela même si elle était jeune. J’avoue, j’comprenais pas pourtant elle était venue à Vallhöl alors qu’ses galeries à Oslo marchaient très bien et qu’la capitale devait pas manqué d’artistes en herbe. Mais bon j’allais pas m’en plaindre hein. J’étais même plutôt content qu’elle soit v’nue s’perdre dans l’coin. J’prépare actuellement une nouvelle expo. S’tu veux j’peux t’avoir une invitation, ainsi qu’à ton agent et j’te la présenterais c’soir là. Mais à une condition...
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Jeu 17 Aoû - 22:56
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Dim 20 Aoû - 0:58
Le 19 janvier 2018
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J’souriais à la proposition de la jeune femme. Cette idée de surnom m’plaisait pas mal, surtout qu’elle venait d’elle. Cela signifiait bien qu’elle était pas aussi indifférente qu’elle voulait l’prétendre à mon égard. J’manquais pas d’remarquer son petit mordillement de lèvre qui ne manquait pas d’sexy d’ailleurs. Ca m’donnait bien des idées concernant sa jolie petite bouche et tout ce que nous pourrions faire avec. Ouais, Sofia ne manquait vraiment pas d’atout et elle était vraiment très bandante comme nana. Tant sur le plan physique que caractériel. Ouais, j’allais vraiment adorer la chasser avant d’la mettre dans mon pieux. Et elle aussi allait bien kiffer ça aussi. Rose… Rosie. Ouais, ça m’va. Mais te gêne pas pour m’appeler Honey si tu l’veux devant les autres. J’suis pas du genre pudique. Ajoutais-je un grand sourire aux lèvres. J’étais curieux d’voir si elle serait capable d’le faire tient, et d’assumer la manière dont elle comptait m’surnommer. J’imaginais sans mal la tête des autres si elle venait à l’faire… Ca m’f’rait bizarre aussi surement sur l’coup. On m’appelait « Zeÿ » ouais, tout l’temps d’ailleurs, mais en dehors d’ceux qu’me demandait mon frangin, j’en avais pas d’autre. Honey hein ? Ouais, ça m’plaisait pas mal.
Je réponds à Sofia, sans tout lui dire pour autant. J’l’ai prévenu plus tôt. J’suis pas du genre à balancer des trucs sur moi qui m’concerne. C’que lui disait, d’autres le savaient. C’était pas un s’cret. C’était l’genre de choses qu’on s’demandait les uns les autres à la fac après tout. J’lui mentais pas en plus, mais j’lui disais pas totalement la vérité non plus. Elle appartenait qu’à moi et mes proches d’toute façon. J’recherchais pas c’genre de relation d’toute façon. Elle était sympa ouais, et craquante ouais aussi. Mais ce s’rait qu’une amitié et un coup d’un soir. J’avais rien d’autre à offrir et à mettre sur la table et elle l’savait bien. J’avais été clair sur c’point là.
J’fronçais les sourcils quand elle m’indiqua qu’Saara avait eu l’occas’ d’voir ses peintures mais qu’elle n’avait pas aimé. Elle vendait quand même ses toiles dans une autre galerie en ville mais j’restais bloqué sur c’point là. Saara avait l’œil et elle savait c’qu’elle faisait. J’réfléchissais un instant avant d’lui dire. Donnes moi l’nom d’ta galerie que j’aille voir tes toiles. Et ensuite j’te donnerais mon avis… Enfin si tu l’veux. lui proposai-je. J’lui imposais pas cela parce qu’j’savais que certains artistes sont susceptibles et pas ouverts à la critique. Perso, j’me remettais toujours en question et j’prenais tout c’qu’on pouvait me dire, l’bon comme l’mauvais. C’était pas toujours facile pour mon égo, mais si j’devais recommencer vingt fois une toile pour l’améliorer, j’le faisais. Saara m’avait déjà refusé certaines œuvres qu’elle trouvait pas assez abouti au profit d’autres, d’autres qui reflétaient toujours une partie d’moi. J’pouvais pas dire c’qui manquait dans celle d’Sofia sans avoir vu son travail. Même si elle m’donnait pas l’adresse, j’finirais par trouver moi-même ne s’rait-ce que par curiosité. Mais j’lui donnerais mon avis qu’si elle l’demande. Mon but était pas, après tout, d’la vexer.
Un sourire malicieux grandit sur mes lèvres quand elle indiqua qu’elle viendra sans son agent avant d’demander si ma condition pour l’expo était qu’elle porte une robe qu’j’lui aurais choisi. J’pensais pas du tout à ça, mais ça m’donnait bien des idées. Et ca présageait bien des choses intéressantes à v’nir. Sans ton agent alors. lui dis-je avant d’pencher au-dessus d’la table et ajouter avec un timbre d’voix moins sonore J’pensais pas à ça, mais j’adore l’idée. J’te ferais parvenir une robe pour l’occas et soit sur qu’elle s’ra bien à ta taille... J’avais l’œil pour s’genre d’chose après tout et j’baissais un instant les yeux vers son corps comme pour appuyer mes dires avant d’revenir à ses yeux. Nous disons en condition qu’tu portes la tenue que j’t’aurais choisi… Et qu’tu sois ma cavalière bien évidement Maëve et Jayden bossaient ce soir là. J’savais que si j’leur demandais, ils s’libéreraient, mais j’préférais n’pas l’faire. C’était pas la première expo, et ce s’ra pas la dernière non plus après tout. J’m’adossais de nouveau à ma chaise et lui dis Elle s’déroulera un peu à l’extérieur d’la ville. J’ferais v’nir une voiture pour t’chercher. Saara a fait privatiser un hôtel pour l’occas’ et respecter l’crouvre feux. Faudra qu’tu prévoies des affaires pour dormir sur place. Je laissais passer quelque secondes pour la laisser penser qu’j’avais en tête une fin d’soirée faites d’luxure et d’plaisirs charnels, histoire d’tester sa réaction avant d’ajouter J’suis sûre que Gaïa s’ra ok pour partager une chambre avec toi. Ou j’dirais à Saara d’te filer celle qu’elle aurait dû prévoir pour moi. J’resterais pas, malgré couvre-feu. J’m’en tapais des lois humaines et j’craignais rien d’toute façon. Et si des flics m’arrêteraient, mon frère m’f’rait relâcher aussitôt. M’faudrait par contre trouver un loup pour v’nir pour rentrer avec lui vu qu’on avait pour ordre d’pu circuler seul, mais ce s’ra pas un problème. Si j’promettais un bon r’pas, j’trouverais des volontaires.
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Dim 20 Aoû - 13:51
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Sujet: Re: [Livre I] Everything must end Now Lun 21 Aoû - 23:11
Le 19 janvier 2018
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Je lâche un rire quand elle m’indique qu’mon manque de pudeur ne l’étonne pas. J’lui glisse d’ailleurs un regard malicieux, tout en lui disant Si j’avais pas peur d’être harceler jour et nuit, j’vivrais nu. et j’lui mentais pas en disant ça. Les vêtements c’est l’genre de truc complètement surfait. Ouais les humains craignent l’froid, mais bon dans une baraque chauffée, à quoi ils servent ? A rien, ouais on est bien d’accord. J’jette un rapide coup d’œil au téléphone d’Sofia quand il tinte sur la table. Elle m’voit pas l’faire, j’suis trop rapide et discrets. Et j’interroge pas sur c’point. J’m’en fichais total, surtout qu’son attention revenait vers moi. Elle s’était pas détournée c’était la preuve que j’étais plus intéressant que la personne qui l’avait contacté. Et ca pouvait qu’faire gonfler un peu plus ma fierté et mon égo. Qu’voulez-vous ? On m’refera pas après tout.
La jeune femme s’ferme dès qu’j’évoque des toiles, alors j’insiste pas. Cela m’empêch’ra pas d’les trouver et d’me faire ma propre idée sur la question, mais j’garderais mon avis sur moi vu qu’elle en voulait pas. J’lui pas du genre à forcer les autres. Et si j’accepter qu’on conseille sur les miennes, j’parle jamais d’leur fond. Ca fait parti du mystère autour après tout… Et j’me livre jamais du coup. Personne sait, ne peut savoir c’qu’elles représentent vraiment. Enfin personne en dehors de Jay’ et de Maëve qui les décrypte parfois, mais qui souvent m’demande franchement. C’est la seule à qui j’réponds d’ailleurs toujours franchement. C’était pas si j’avais quelque chose à lui cacher, ni ne le voulais d’ailleurs. Honey lui répondis-je après avoir haussé les épaules. T’as déjà oublié ? C’était pourtant ton idée. j’lui offrais une porte de sortie en rebondissant sur l’fait qu’elle m’avait appelé Zeÿ et pas Honey comme elle avait décidé d’le faire. J’lui avais dit plus tôt d’toute façon. J’étais pas là pour chercher des trucs qu’elle voulait pas et j’en attendais d’même de sa part.
L’idée de l’habiller m’enthousiaste. J’avais vendu une toile à bon prix et j’pouvais m’permettre de balancer d’la tune dans c’genre de futilité. J’souriais à sa réponse et complétais Tu la porteras pour l’expo… Et quand on couch’ra ensembles. Et tu f’ras la promesse qu’aucun autre homme qu’moi te l’enlèvera. Possessif ? J’suis un loup. Ce s’rait mon cadeau. Elle en profiterait, et j’en profiterais. C’était un bon deal. D’ailleurs c’était pas une question mais une affirmation. J’lui laissais pas l’choix. Et elle était assez intelligente pour l’comprendre que c’était pas négociable. Elle pourra la porter autant qu’elle l’voudra. Mais si c’est pour un homme ce s’ra juste pour moi. J’en profite pour la regarder, appuyant bien mes dires et j’souris en la voyant me laisser faire sans rien y redire. J’passe ma langue sur mes lèvres et lui susurre d’un ton rauque Superbe. Un mot juste un mot. Pas besoin de plus pour faire passer l’message. Mon regard suffisait à lui-même d’ailleurs. J’embraye sur l’expo et lui explique les modalités, tout en l’recalant dans mon dossier. J’prends un donuts et l’avale après avoir fini d’parler. J’l’écoute et ris à sa réponse. Gaïa dormir avec quelqu’un ? c’était une vraie prude cette nénette. J’me gardais d’le dire, sachant qu’elles étaient amies. Ce s’ra ma chambre alors. J’suis sûr que Saara m’en a réservé une même si j’lui ai dit que j’dormirai pas sur place. Et tu seras dispo. Tu as dis oui et on r’vient pas sur sa parole Rosie. lui dis-je en haussant un sourcil avant d’avaler une seconde pâtisserie. C’était trop tard pour elle pour faire demi-tour. J’prenais les gens au mot et j’aimais pas ceux qui retournaient leur veste. J’t’enverrais la date dès que j’l’aurais. Lui précisais-je tout de même avant de froncer les sourcils en la voyant s’lever. Elle dépasse la table et s’approche d’moi. J’écoute avant de soupirer puis lui répondre C’est excentré. Fait-y toi conduire alors. Les routes seront surement enneigées. J’pouvais lui concéder cela. Après tout j’venais pas la chercher en personne. J’comptais m’y rendre par la foret sous ma forme lupine pour pouvoir repartir de la même manière. J’aurais qu’à déposer un sac dans un bosquet avec des fringues et des pompes pour donner l’change. J’avais pas bougé d’un poil, nullement dérangé par sa perspective. Il en faudrait plus pour m’déranger ou pour m’impressionner et j’adorais c’jeu, l’fait qu’elle essaye aussi d’me chasser. C’était amusant ouais et un sourire s’était de nouveau dessiner sur mes lèvres. Elle s’approche un peu plus, m’aguiche et putain j’adore ça. Elle me glisse à l’oreille après m’avoir embrassé sur la joue qu’elle verra si elle dort dans la chambre de Gaïa et j’lâche un rire sensuel et intéressé. Mais avant j’lui réponde, elle se redresse me permettant d’la mater de tout mon saoul – ce dont j’me gêne nullement d’faire – puis s’excuse de devoir partir. Sa proposition me fait rire mais j’la quitte pas des yeux même si elle attend surement que j’jette un coup d’œil à la serveuse. Au lieu de cela, j’me redresse à mon tour et lui fais face. Elle est plus p’tite que moi, comme la majorité des filles. J’me penche à son oreille comme elle l’avait fait plus tôt et lui murmure Tu dormiras dans ma chambre… Seule… Tu pourras te faire plaisir en pensant à moi si tu veux… Mais tu seras seule Rosie.. Je me penche un peu plus pour venir la mordiller dans le cou alors que l’une de mes mains se glisse dans ses cheveux et ajouter Des affaires à conclure ? J’en ai des tas avec toi… Mais si tu t’en vas, j’en ai aucune. N’oublie pas tes cookies . Finis-je par lui dire avant de m’écarter d’elle pour sortir d’mon sac une boite contenant déjà d’la bouffe et j’y ajoutais le reste d’mon repas. J’tendais les desserts qu’j’avais acheté à la jeune femme puis enfilais mon manteau. Je préfère marcher. Lui dis-je avant de déposer un baiser sur sa joue comme elle l’avait fait avec moi plus tôt. A bientôt Rosie. Puis je m’en allais sans m’retourner ni vers elle, ni vers les autres.